Israël : Défense au Moyen-Orient

Le ministre iranien des affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a rejeté dimanche la possibilité d'une solution diplomatique pour apaiser les tensions sur le programme nucléaire de pays, accusant l'Occident d'utiliser la question du nucléaire comme un "prétexte" pour affaiblir l'Iran.

"Je pense qu'il est inutile de faire des concessions supplémentaires," a déclaré Salehi dans une interview à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

Salehi a rejeté le rapport publié par l'agence internationale de l'énergie atomique la semaine dernière, qui déclare que les preuves suggèrent que l'Iran travaille au développement d'une arme nucléaire. Le ministre iranien des affaires étrangères a accusé l'agence onusienne de surveillance nucléaire, avec à sa tête Yukiya Amano, de "renoncer à l'objectivité" et de céder "aux pressions de certains pays".

Vendredi, l'AIEA a rendu public des lettres et des images satellite dans le cadre des preuves tendant à établir la dimension militaire des activités atomiques de la dictature islamique, mais l'émissaire de Téhéran a rejeté ces preuves comme un travail de renseignement "moche".

Hermann Nackaerts, responsable des inspections nucléaires de l'AIEA à l'échelle mondiale, a fait une présentation technique d'une heure du rapport de l'agence sur le programme nucléaire iranien lors d'une réunion à huis clos pour les états membres.

Ali Asghar Soltanieh, ambassadeur de l'Iran auprès de l'AIEA, a déclaré qu'il n'y avait pas d'activité liée au nucléaire à Parchin.

"Il n'existe aucune preuve que les activités iraniennes ont des fins militaires," a-t-il déclaré aux journalistes après le briefing.

"Nous avons des activités conventionnelles à Parchin et cela n'a rien à voir avec le nucléaire."

Disant que le rapport endommageait la crédibilité de l'agence onusienne, Soltanieh a ajouté : "ce genre de mauvais travail des renseignements crée des problèmes à tous les états membres."