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Israël : Défense au Moyen-Orient

Tensions à la frontière israélo-libanaise

Au moins quatre roquettes tirées depuis le Liban ont frappé cette nuit le nord d'Israël. Quelques bâtiments ont été endommagés en Galilée'
56 commentaires
Ispahan, lundi 28 novembre, 14h 40, une mystérieuse explosion ébranle la ville 4 heures plus tard, aux alentours de 18h 30, l’agence de presse iranienne Fars annonce qu’un centre d’enrichissement d’uranium a explosé dans cette ville située à 340 kms de Téhéran.

Quand la nouvelle a été mise en ligne par le site internet du journal israélien Haaretz, tout le monde a pensé que Aman, le service de renseignements miltaires israéliens était responsable de cette opération spectaculaire. Mais l’Iran vit sous une dictature qui n’a rien à envier à la Syrie et depuis cette annonce tonitruante, on assiste à un cafouillage complet au niveau des sources d’information. Selon l’agence iranienne Mehr, rien ne permet d’affirmer que l’explosion s’est produite à proximité du centre nucléaire d’Ispahan. Et, à en croire, le site internet du journal iranien Farhang e-Ashti citant »des sources bien informées », elle a eu lieu près d’une académie militaire de la ville. Cette nouvelle est reprise par plusieurs sites d’opposants iraniens en exil mais ce n’est pas forcément une garantie de crédibilité. Auparavant, une autre agence de presse iranienne, l’agence Isna, affirmait que c’était une station essence qui avait explosé. Bref, les Iraniens cherchent la parade et on en saura plus seulement dans les jours qui viennent. Lorsque l’aviation israélienne avait bombardé une centrale nucléaire syrienne en construction, le même flou avait entouré l’opération pendant plusieurs mois. D’autant que les Israéliens n’ont pas intérêt, non plus à trop en dire. Le ministre des Renseignements, Dan Meridor, a estimé sur la radio militaire, Gaalei Tsahal, qu’il ne fallait pas « relier chaque explosion à James Bond et à des activités des services secrets ». »Ils rencontrent des difficultés dans leur programme nucléaire, et ne sont pas arrivés jusqu’à présent là où ils voulaient en arriver », a-t-il ajouté.

Le président israélien Shimon Peres a toutefois déclaré la semaine dernière qu’ « une attaque contre l’Iran de la part d’Israël et d’autres pays est de plus en plus vraisemblable du fait du travail des services de renseignements des divers pays qui surveillent l’Iran, qui s’inquiètent et pressent leurs dirigeants à agir car l’Iran est prêt à obtenir l’arme atomique ».

Des fuites, (probablement volontaires) sur l’imminence d’une attaque israélienne contre l’Iran ont d’ailleurs été publiées dans la presse israélienne au début du mois. Une enquête des renseignements intérieurs (le Shin Bet) a été ouverte. L’ancien patron du Mossad, Meir Dagan (farouchement opposé à cette intervention militaire) est suspecté d’avoir volontairement transmis des informations à la presse. Mais les journalistes nagent en pleine intox’… Il est impossible, pour l’instant de savoir qui dit la vérité.

D’autant qu’Israël est déjà soupçonné d’avoir éliminé un général iranien, il y a 3 semaines.


17 personnes ont trouvé la mort dans l’explosion d’une base militaire à 40 km de Téhéran.

Parmi elles, le Général Hasan Moghaddam, qui dirigeait tout le programme de développement de missiles en Iran. Lorsqu’un journaliste de Gaalei Tsahal a demandé au ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, si Israël était responsable de l’attaque, celui-ci s’est contenté de répondre calmement : « il y a eu une explosion, et nous espérons qu’il y en aura encore beaucoup d’autres ». On n’en saura pas plus du côté de Jérusalem. Mais pour le magazine Times (qui n’est pas habitué aux informations infondées et aux titres tapageurs), il n’y a aucun doute : le Mossad a réussi un coup de maître dont quasiment aucun service secret au monde n’est capable. »Ne vous fiez pas aux Iraniens qui évoquent un accident, et ne vous étonnez pas si nous assistons à d’autres sabotages de ce type dans les prochains jours », a confié au journal un responsable haut placé d’un service de renseignement occidental. Et l’opération est très douloureuse pour les Iraniens car le brigadier général Hassan Tehrani Moghaddam était l’expert balistique numéro un des Pasdaran, les gardiens de la révolution.


Il n’aura échappé à personne que cette explosion (préparée de longue date si elle est effectivement le fait des Israéliens) a eu lieu quelques jours seulement après la publication par l’Agence Internationale Atomique (AIEA) d’un rapport accablant sur le caractère militaire du programme nucléaire iranien. A en croire le bloggeur américain Richard Silverstein, les Israéliens se sont appuyés sur le groupe d’opposition iranien Mojahedin-e-Khalq, Et lundi 14 novembre, c’est le Washington Post qui renchérissait en affirmant qu’un plan de sabotage des installations nucléaires iraniennes était sur les rails.


Par ailleurs, l’armée Israélienne a procédé mercredi dernier au tir réussi d’un missile balistique doté d’un nouveau système de propulsion permettant d’atteindre l’Iran. Cet engin peut aisément être doté d’une charge nucléaire (qu’Israël possède depuis les années 1950).

La société israélienne est divisée sur la question de l’option militaire : 41 % des Israéliens y sont favorables. Nicolas Sarkozy, qui a réaffirmé publiquement son soutien à Israël, dans son intervention à l’issue du G20, s’oppose, comme la totalité des membres permanants du Conseil de Sécurité, à l’option militaire. L’Iran de son côté a menacé de « punir » Israël en cas d’attaque et qu’il était « préparé au pire ». Un haut responsable des Gardiens de la Révolution affirme même que « des combats auront lieu dans les rues de Tel Aviv ».

Nathan Cahn
Envoyé par Roland_017 - le Jeudi 1 Décembre 2011 à 19:43
Un point de vue des Juifs, un point de vue universel, une parole qui se targuerait d’être porteuse de valeurs, de valeurs juives, mais alors lesquelles ?

Les Juifs français, les Juifs américains, les Juifs israéliens, les Juifs de gauche, les Juifs de droite, les Juifs religieux ?

Autant de points de vue que de Juifs ?

Un point de vue est une prise de position, c’est dire quelque chose qui nous parait important, essentiel au point de vouloir dire. Se prononcer sur une situation, une question parce que l’on estime que ce que l’on a à apporter est inédit.

Apporter son point de vue, parce que ce que j’ai à dire en tant que Juif, ou au nom d’un savoir juif , qui m’a été transmis donne un angle supplémentaire, particulier, différent.

Mais

Si l’on pense que le Talmud est une “science” de l’interprétation alors ne faudrait-il pas plutôt penser le point de vue comme une interprétation ?

Une interprétation qui s’appuie sur un savoir transmis qui donnerait à un instant donné une parole qui vient interroger, poser la question du réel sans figer la réponse.

Tandis qu’un point de vue, à proprement parler, n’est ce pas l’instant figé de ce que l’on voit, c’est-à-dire de ce que l’on ne fait que voir ?

Le judaïsme, dans son interdit de la représentation, nous alerte sur l’illusion d’une précision de ce qui se donne à voir. La représentation est toujours tronquée. Elle arrête à l’instant “T” des situations, des faits qui ne cessent en réalité, d’évoluer, d’être en mouvement.

Il ne s’agit pas de dire ici que l’on ne doit pas juger, ou s’alerter de faits qui mettent en danger, les structures de la démocratie par exemple, ou de ce qui garantit à la loi d’advenir afin que le lien social le plus justement pensé permette aux uns et aux autres de vivre.

Je fais une distinction donc entre le point de vue et l’acte qui fait combat. Bien que le dire soit une part de l’acte.

Le point de vue, s’il est une parole structurante, se doit à l’aune de la tradition juive, être la manière de pointer les cohérences ou les incohérences, les failles dans la structure qui seraient susceptibles de faire chuter la loi et non pas ce que l’on pourrait se laisser tenter à croire, de se faire le porte parole de la loi.

Il est important que le point de vue, c’est a dire alors le “dire”, se plie lui même aux règles de la parole, dans ce qu’elle ne doit pas tomber dans deux travers :

L’idolâtrie, c’est à dire ici la tentation de se prendre pour Dieu, de dire à la place de Dieu, ou de son porte parole privilégié, en n’acceptant aucune remise en question.

Le ” Lâchone Ara” c’est à dire le “mal dire” soit, dire en désignant le mal chez l’autre et surtout à figer l’autre dans une position mortifère, hors du champs possible du mouvement et de la réparation. Parole donc en mouvement, témoin de la révolte face à ce qui serait une pensée globalisante, idolâtre ?

Derrida considérait la judéité comme une expression qui fonde un acte, une manière de devenir autre. Il s’agit d’un devenir, c’est à dire d’un mouvement à travers lequel le sujet s’implique dans une rupture de modèles fixes et immuables et dans l’exil ininterrompu de soi-même. En d’autres termes, il s’agit d’une expérience d’étrangeté. Une étrangeté qui interroge sur tout et non pas “assène ” un savoir sur tout.

Ce que A.B.Yehoshua dans son livre “Israël, un examen moral ” décrit cette position juive qui inquiète justement l’autre à fortiori l’antisémite, qui ressentirait une angoisse face au mouvement perpétuel, à la perpétuelle remise en question.

Alors l’art de l’interprétation juive est-elle ancrée dans ce que Levinas a appelé le principe éthique de la différence ou encore l’éthique de l’Autre ?

Je vous propose une réflexion à partir de quelques points du parcours de Freud justement sur la question du ” point de vue juif” puisque Freud avait cette obsession au moins aussi forte que son attachement à son “être juif” qui était que la psychanalyse ne devait pas être identifiée à une “science juive”.

A la fois donc Freud se définissait comme « Juif athée », mais donc bien comme juif, et proposait au travers de différentes évocations le concept de « signifiant juif ».

Serait-ce la version psychanalytique du point de vue juif ?

Pour Freud, donc, le signifiant juif ne fut pas seulement le signifiant de la révolte et de la résistance à l’antisémitisme, il fut aussi un « signifiant éclaté », « quelque chose d’essentiel qui lui permettrait de s’extraire de la majorité compacte ».

Comme de nombreux Juifs laïcs avant et après lui, Freud considérait qu’on pouvait être athée tout en restant juif. Mais alors, en quoi consistait ce « reste » de judaïsme ? Il s’agissait selon lui de quelque chose d’inaccessible à toute analyse et pourtant essentiel. Quoi ?

La conscience d’une identité intérieure, le « sentiment intime d’une même construction psychique », qui ne se laisse pas saisir par les mots.

On pourrait résumer ainsi que le « point de vue juif », ou la capacité particulière d’interprétation, s’appuie sur un très ancien traumatisme, transmis à travers la suite des générations, et un rapport particulier qui a attrait à la loi, non pas pour l’asséner, mais bien pour sans cesse en redéfinir le cadre et les limites à travers l’interdit de l’idolâtrie et les règles d’une éthique du dire.

Alors, un point de vue juif aurait-il à rendre compte de l’universel ? A poser la vérité ?

La particularité de Freud est de nous parler d’un universel qui ne serait pas un tout, viendrait donner une vision globalisante du monde. Au contraire, c’est l’étude d’un cas isolé, ainsi qu’on la retrouve dans les études du Talmud. Les « guemaras » nous parlent de cas très précis, très singuliers ; de même, la psychanalyse s’occupe de cas individuels.

C’est une mutation du rapport entre l’universel et le singulier. Johns, son biographe, le rappelle. Le fait singulier l’attirait, et il ne pouvait le chasser de son esprit qu’après l’avoir expliqué. Un fait simple, pour lui, était lié à l’universel.

La statistique, qui veut donner une position générale, écrasante du particulier, lui était tout à fait étrangère.

Freud écrit ainsi à Lou Andréa Salomé, en mai 1915, « Vous savez que je m’occupe de cas isolés, et que j’attends qu’en jaillisse de soi-même l’universel ».

La psychanalyse ne vient pas compléter l’universel, mais le décompléter savamment.

La raison freudienne rencontre l’esprit talmudique.

Le Talmud se présente certes comme un commentaire de la loi, mais aussi comme un réalisme de la loi.

La loi comme réalité symbolique, pas au sens inconscient, mais religieux, se diffracte dans le réel, et vient dire comment le sujet parlant a à vivre la loi et à s’affronter au réel.

Le savoir de la loi, qui rendrait alors le « point de vue juif » écrasant, peut être obsessionnel : « La loi dit que ! », péremptoire.

D’où l’importance des renversements et des paradoxes qui font du Talmud une science de l’interprétation, et non pas une herméneutique du sens, une méthode de lecture du signifiant dans sa rencontre avec le réel.

« Le Juif, c’est celui qui sait lire » depuis l’exil de Babylone, mais il s’agit de savoir aussi dire la chose pour agir, et c’est celui qui ne sépare pas la parole de l’agir. « Si je dis bien, je sais comment agir ». Lacan dit : « un symptôme, c’est quelque chose qui ne va pas dans le bien-dire ».

Alors le « dire juif » existe-t-il ?

Peut-être comme rappel à la loi, non pas la loi comme croyance, c’est-à-dire vérité subjective absolue, mais comme une structure. Comme un cadre qui permet de rappeler la place de chacun mais aussi le cadre et les limites du dire.

Une manière particulière d’interpeler, d’interroger, et non pas de fermer ou de circonscrire une question ou une situation en un seul point donné, transformé en tout, et qui se contenterait du seul champ limité de la vue…

JUDITH COHEN-SOLAL
Envoyé par Roland_017 - le Jeudi 1 Décembre 2011 à 19:47
La Knesset a autorisé en première lecture la loi dite du ”Lachon Hara”. Toute personne ayant publié des informations sur une autre et jugées médisantes pourra être condamnée jusqu’à 300,000 shekels de dommages et intérêts, sans pour autant que le dommage ait été prouvé.


Le monde de la presse s’inquiète : cette loi va-t-elle assainir les médias ou au contraire les entraver ?

Alain Sayada – Israël Actualités


C’est vraiment un scandale ! A la Knesset, au lieu de s’occuper de ceux qui n’arrêtent pas de maudire Israël, y compris au sein de cette assemblée, et qui bénéficient de tous les avantages, on préfère s’occuper de la presse : on est véritablement face à un problème ! La Knesset veut museler la presse, de toutes les manières possibles : après la protection du droit d’auteur, c’est la suite logique. Qui a eu cette idée folle, de mettre des bâtons dans les roues de la presse, encore un député en manque de Gaava…

Jacques Kohn – Magistrat honoraire


Je ne connais pas les détails de ce projet de loi, mais je m’inquiète du flou de sa définition du לשון הרע.


Leלשון הרע , selon loi juive, diffère de la diffamation en ce qu’il consiste à rapporter des faits exacts dans le dessein de nuire à la personne concernée.

Plus proche de la diffamation est la הוצאת שם רע ou laהוצאת דיבה , qui consiste en la propagation de propos mensongers. A quelle forme de propos le projet s’applique-t-il ?


Une allégation non vérifiée qui ne porte pas atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne est-elle punissable ?


Qu’est-ce qu’une information sur une autre personne jugée médisante ? Celui qui a publié une telle information peut-il s’exonérer en prouvant qu’elle repose sur des faits exacts ? Les atteintes à la vie publique sont-elles réprimées comme les atteintes à la vie privée ?


N’oublions pas que la liberté d’expression est fragile, et que les gouvernants ont parfois du mal à résister à la tentation de la restreindre.

Emmanuel Navon – Professeur de relations internationales


Dans le judaïsme, la médisance est un Issour De’oraïta – une transgression interdite par la Torah (« Tu ne répandras pas la médisance au sein de ton peuple » Lévitique, 19 :16). Le Hafetz Haïm a consacré un livre entier (« Shmirat Halashon ») à l’interdiction du Lashon Hara, et l’Ecclésiaste nous dit qu’une bonne réputation vaut plus que la richesse (« Tov Shem Mishemen tov »). On ne peut donc que se féliciter d’une loi qui s’inspire d’un principe fondamental du judaïsme. Par ailleurs, la Knesset n’a pas voté (en première lecture) une loi sur l’interdiction de la diffamation ; elle n’a fait que modifier une loi qui existe depuis 1965.


Cette modification consiste uniquement à augmenter le montant des sommes que le Tribunal peut imposer au diffamateur. Avec la loi révisée, une victime de diffamation pourra toucher jusqu’à trois cent mille shekels (au lieu de cinquante mille dans la loi existante), même si la victime ne prouve pas au tribunal qu’un dommage lui a été causé. Si le plaignant peut prouver au Tribunal que le diffamateur a agi intentionnellement, le plaignant pourra être dédommagé d’une somme pouvant aller jusqu’à six cent mille shekels dans la nouvelle version de la loi (contre cent mille shekels dans la version précédente).


La loi modifiée ne change pas le fait qu’il faille prouver au Tribunal qu’il y a eu diffamation – chose qu’il n’est pas toujours facile à prouver et à faire accepter au Tribunal. La modification de la loi ne fait qu’augmenter le coût du mensonge, de la diffamation, et de la médisance. Il ne s’agit aucunement d’une atteinte à la liberté d’expression. Celle-ci reste intacte. Ce qui présente un risque, en revanche, c’est la possibilité de mentir, de diffamer, et de médire. C’est bien ce que craignent et ce que critiquent ceux qui se sont habitués à « répandre la médisance » en toute impunité.

Anna Oliel – Infolive.tv


La loi anti-diffamation fait des vagues en Israël. Il faut s’en réjouir : c’est un signe, une fois de plus, que notre démocratie fonctionne.


Nombreux sont les journalistes qui s’interrogent sur les conséquences d’une telle loi pour la liberté d’expression.


Mais cette législation apporte une réponse à certains maux qui touchent notre pays.


Force est de constater que trop souvent, nos confrères privilégient le scoop à la véracité de l’information, ce qui en plus de nuire à l’éthique du métier journalistique, ne fait resurgir que les pires aspects de la vie politique israélienne. De plus, ils nourrissent les médias occidentaux et servent notamment à la presse française de caution anti-israélienne voir anti-juive.


La loi anti-diffamation est tout le contraire d’une loi anti-démocratique. La quête de vérité est essentielle pour Israël, un pays touché par la désinformation. Le conflit avec les Palestiniens a trop longtemps servi de laboratoire à la désinformation.


De même, le travail de sape des députés arabes israéliens à la Knesset, constamment engagés dans des diatribes qui délégitiment l’Etat juif, ne peut se poursuivre en totale impunité. La liberté d’expression doit aussi être constructive. Par conséquent, la loi anti-diffamation, à condition que son cadre juridique soit davantage étayé, doit pouvoir imposer certaines limites nécessaires à notre pays.


Israël gagne sur tous les fronts : de la science à la technologie, de la médecine à la culture…et grâce à cette loi, Israël peut réussir à gagner la guerre des médias.

Alain Legaret – Rédacteur du Monde à l’Endroit


Les lois sont comme les médicaments : très peu soignent une chose sans en détraquer une autre.


A peine la loi anti-diffamation (dite du “lachon hara”) autorisée que les premières contestations fusaient. Le Premier Ministre s’empressa de préciser que seule l’information mensongère sera punie. Mais comment sanctionner la diffamation volontaire du journaliste militant sans risquer de frapper d’anathème le journaliste vertueux ayant commis une erreur par mégarde ?

C’est l’épineux problème de l’intention que devront trancher les juges, sans compter sur la désertion d’honnêtes journalistes qui préféreront faire des reportages sur la reproduction des cloportes ou sur la floraison des tulipes pour fuir le risque d’avoir à verser des indemnités faramineuses. Or si le pouvoir médiatique ne joue plus son rôle, ne risque-t-on pas d’assister à une dérive du pouvoir politique, une fois privé de son garde-chiourme ?


D’autre part, puisque la nouvelle loi anti-diffamation nécessite d’être repensée, pourquoi ne pas la structurer directement autour de l’injonction hébraïque « Tu ne porteras pas de faux témoignage » qui intègre déjà dans sa formulation la notion d’intention ? Israël n’est-il pas un État juif ?

Georges-Elia Sarfati – Fondateur de l’Université Populaire de Jérusalem


La Knesset aurait-elle décidé d’introduire une régulation morale dans la vie médiatique et les mœurs de notre pays ? Nul ne peut impunément médire d’autrui, fut-il fondé à le faire. Tel est l’enseignement de la tradition juive. Vous me donnez là l’occasion d’évoquer une affaire récente : voilà plusieurs mois qu’à la suite d’une émission populaire où il s’agissait d’enquêter sur une communauté bien connue de Brastlav, dont un groupe a été arrêté, démantelé, lynché par les médias sans que nul ne trouve à y redire. Nous sommes là dans un situation de procès en sorcellerie, qui nous fait honte. Or le dossier est vide : Daniel Ambach – qui est un ami de trente ans -, après avoir été présenté comme un monstre, a été jeté en prison où il se trouve depuis des mois, les membres de sa famille soumis à des violences extrêmes, placés dans différents foyers avec interdiction faite aux femmes de voir leurs enfants. Ce malheur qui a fait la jouissance animale du amha est d’abord l’œuvre des médias. Peut-on ici douter que le préjudice ne soit pas établi ? La moindre des choses serait de demander des comptes aux artisans de ce crime.

Avec Le P’tit Hebdo - JSSNews
Envoyé par Roland_017 - le Jeudi 1 Décembre 2011 à 20:44
Chalom à tous,
Il faut espérer qu'il ne s'agisse pas d'une diversion visant la préparation d'autres attaques plus perfides.
Edmond, le double jeu de la France n'est pas nouveau et il ne faut pas oublier qu'elle est en voie de colonisation islamique !!! Donc le danger est sans doute sous estimé par les dirigeants français.Tous les pays de la partie nord de l'Afrique rejoignent le monde des frères islamistes mais aussi tout le pourtour des états qui sont proches d'Israel. La menace est bien présente et la surveillance de Tsahal doit se renforcer.
Envoyé par Christian_007 - le Jeudi 1 Décembre 2011 à 22:01
Chalom Christian,

je partage ton avis, nos politiciens habitent pour la plupart de beaux quartiers de PARIS, mettent leurs progénitures dans des écoles privées, ils sortent rarement des quelques arrondissement de l'ouest parisien. Ils ne savent rien de l'invasion musulmane actuelle...Pour eux, tout est statistique, ils sont déconnectés des réalités, ils vont dans les banlieues escortés d'un dispositif policier digne des SWAT américains et le plus souvent le terrain est déjà préparé à l'avance!!!
C'est caricatural au possible, mais pourtant, bien réel et au combien dommageable,
Mais, si les printemps arabes ont amené les islamistes au pouvoir partout où des "élections ont eu lieu, il faut savoir, par exemple, que plus de 40% des tunisiens vivant en france ont voté pour les islamistes, c'est dire l'impact de la démocratie de notre cher pays sur eux...
A ceux qui croient que l’assimilation est possible....
Envoyé par Herve_015 - le Jeudi 1 Décembre 2011 à 22:49
Les mollahs créent des incidents avec l'occident afin de se soustraire de la menace et des attaques israéliennes, ce qu'ils craignent, c'est une descente en règle de l'aviation de Heil A Avir.

Car ils ont beau sortir de leur albums de photos des souvenirs en forme de shahab 3 ou peut être 4, ils ne leur reste que des souvenirs de cette époque animée de grand discours. Rappelez-vous celui de Beyrouth alors que la base de lomarabad s'est désintégrée, celui de l'inauguration de la raffinerie au cours duquel ahmadinedjad a dû courir se mettre à l'abri, et les deux dernières des semaines passées !

Ils en sont arrivés a vouloir se faire écraser par toutes les forces du monde, mais de grâce ! pas par Israël, ce serait bien trop humiliant !!

Mollahs corrompus, fuyez à Genève, près de vos comptes et de vos enfants qui remplissent les bordels calvinistes et vidés les stocks de coke made in UN, vous portez la malédiction de vos pères !

Egalement en cas d'attaque de vos centres d'enrichissement maudits, qui va s'en prendre à Israël ? les membres du hizbollah déjà enrhumés par les vents qui tournent et la peau fraichement rasée ? Par le hamas qui se fait racketter très méchamment par les salafistes égyptiens ?
Envoyé par Moshé_007 - le Vendredi 2 Décembre 2011 à 02:22
Bonjour q tous et a toutes, après avoir lit avec beaucop d'attention vos post je me dit qu'il faut redoubler de vigilance et apliquer strictement ; "Préserver ta langue du mal et tes lèvres des discours perfides et en suite éloigne toi du mal et fais le bien" Recherche la paix et poursuis-la.
Tous les malheurs sont dus à la haine gratuite.
Si l'on veut amener la paix dans le monde, il faut faire s'élever la gloire de Dieu jusqu' à sa racine, à savoir la crainte comme le dit le verset du Deutéronome (28,58) : " Craindre le nom digne de gloire" Thora 14 L.M Mayanot Hatsadik" Breslev
Envoyé par Julia - le Vendredi 2 Décembre 2011 à 08:04
Chalom à tous,
Hervé, merci pour tes précisions sur le pourcentage des votes de ressortissants tunisiens. Il est clair que cette forme d'assimilation ne peut mener nulle part. Moshé, l'écrasement par Israel constituerait plus qu'une simple humiliation, cela révélerait au monde une fois de plus leur imcapacité dans la lutte même contre ce dernier. Il ne veulent donc pas que cela arrive. Mais rien ne nous empêche de soutenir hardemment Tsahal dans sa surveillance salvatrice et de favoriser la reconnaissance des faits (islamisation générale) du reste du monde pour mieux l'éclairer. Comprendre l'adversaire peut aider largement à le maîtriser et à éviter toute menace nucléaire sérieuse de la part de pays comme l'Iran ! Enfin, grand merci à Julia pour ce superbe verset qui montre à quel point l'obtention de la paix peut être une quête difficile.
Envoyé par Christian_007 - le Vendredi 2 Décembre 2011 à 11:47
Chabath Chalom à tous!

C'est dans l'adversité que l'on reconnaît ses amis et qu'on se galvanise, ainsi Israël, voit chaque jour que certain pays prennent fait et cause des terroristes.
Aujourd'hui où le rapprochement fatah hamas est une réalité, personne ne peut nier qu'en finançant l'AP, ils aideront l'organisation dûment considérée comme terroriste...
Alors, je dis aussi que ceux qui reconnaîtront la Palestine comme état à l'onu, nieront implicitement le droit d'Israël à exister!!!
J'ose espérer que ces pays seront boycotter par l'état Hébreux et par les juifs.

Même si les raisons d'un tel choix peuvent éventuellement faire l'objet de discussion, est ce que le monde arabo-musulman sera plus tendre avec ceux qui accepteront la palestine en tant qu'état ? est ce une opération électoraliste des dirigeants envers la communauté musulmane présente sur leur sol ? cela favorisera t-il l'intégration de ces populations? est ce que cela assouplira la livraison des matières énergétiques?
Tout de même, c'est pitoyable, vendre sa virginité à une bande terroriste en puissance pour quelques barils de pétrole et un peu de tranquillités "relatives", quelle soumission!!! En colère ! En colère !
Car, la politique française, plus que déséquilibrée, au proche-orient, empêche t-elle les arabes de représenter plus de 60% des détenus de notre beau pays??
Et je parle de ceux que la justice réussit à mettre en prison, pour le reste, les émissions de télé consacrées au phénomène des banlieues suffisent !!!
Envoyé par Herve_015 - le Vendredi 2 Décembre 2011 à 13:32
(suite)
pour l'exemple, Roubaix, charmante petite ville du nord, avec chômage et assistanat sociale en pleine expansion et déjà plusieurs mosquées avec ses 40% de musulmans!!
Un reporter interroge un groupe d'hommes dont un président d'association musulmane dirigeant une des mosquée les moins islamiste du coin, lui demandant s'il se sentait bien à Roubaix, celui-ci répond avec l'assentiment de ces collègues:
- "bientôt nous serons majoritaires à Roubaix et alors nous ferons régner la chariah dans la ville,"
- " mais cela peut effrayer les habitants et ceux qui regarderont le reportage "(réponse du journaliste)
- ceux qui ont peur pourront quitter la ville, les autres devront se convertir, car nous appliqueront les préceptes de l'islam, aussi bien pour les femmes que pour le reste, ici nous sommes en France, on fait ce qu'on veut, on est chez nous!!!
Je voudrais savoir que feront les services publics quand ce phénomène incité par la plupart des imams et des chaines de télés arabisante reçus par satellitte sera nationale???
Envoyé par Herve_015 - le Vendredi 2 Décembre 2011 à 13:47
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 31 minutes