Israël : Défense au Moyen-Orient

Le Hamas tient a préserver le calme et n'aime pas l'idée que d'autres groupes terroristes palestiniens lancent des attaques contre Israël, ont déclaré samedi des responsables du Hamas.

Les dirigeants du Djihad Islamique ont également exprimé leur volonté d'éviter une confrontation tous azimuts avec Israël.

Le Hamas craint que la recrudescence de la violence puisse déjouer ses plans de tenir des rassemblements de masse la semaine prochaine pour marquer le 24e anniversaire de la fondation du groupe terroriste islamiste palestinien.

Le Hamas s'inquiète également que les tirs de roquettes sur Israël torpillent la mise en œuvre de la deuxième phase de l'accord d'échange de prisonniers palestiniens contre Guilad Shalit.

Saleh Arouri, un haut responsable du Hamas en Syrie, a déclaré que la deuxième phase de l'échange de prisonniers appelle à la libération de 550 palestiniens des prisons israéliennes pour le 18 décembre.

Le groupe terroriste Djihad Islamique a exprimé un désir similaire d'éviter toute nouvelle escalade.

Khader Habib, un haut responsable du Djihad Islamique dans la bande de Gaza, a déclaré que son groupe a conclu un accord avec le Hamas pour honorer la trêve officieuse avec Israël.

Habib a déclaré que la décision a été prise afin de ne pas donner à Israël une excuse pour "mener à bien ses plans agressifs contre la bande de Gaza."

"Aucun groupe palestinien a la droit d'engager séparément un conflit avec l'occupation," a déclaré Salah Bardaweel, un responsable du Hamas.

"Nous avons envoyé un message clair aux groupes de la résistance palestinienne (terroristes) disant qu'il n'y a aucun autre choix que de s'unir et de travailler ensemble."

Bardaweel a déclaré que le Hamas veut maintenir l'état de calme afin d'éviter une nouvelle escalade dans la bande de Gaza.

Il a ajouté que l'Egypte et "certaines parties de l'ONU" jouaient un grand rôle dans le rétablissement du calme dans la bande de Gaza après les dernières tensions.

Un autre responsable du Hamas a déclaré que son groupe a mis en garde les autres groupes terroristes palestiniens contre le lancement "d'opérations qui pourraient conduire à une explosion qu'aucune partie ne veut maintenant."

Dans un développement connexe, l'autorité palestinienne a annoncé samedi qu'elle demanderait à la communauté internationale d'envoyer des observateurs en Judée Samarie et dans la bande de Gaza pour "documenter les violations des droits de l'homme par les israéliens."

Nimer Hammad, conseiller politique du président de l'AP Mahmoud Abbas, a déclaré que les observateurs étaient nécessaires pour défendre les civils palestiniens (…).