Israël : Défense au Moyen-Orient

Alors que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tentait récemment d'avoir l'air de bonne humeur lors d'une rare apparition publique dans la banlieue de Beyrouth, son groupe de terroristes islamistes connaît une grave crise financière, selon le quotidien français Le Figaro.

Selon l'article, qui se base sur des informations obtenues par des agences de renseignement françaises, le soulèvement civil contre le dictateur Bachar Assad a considérablement réduit le flux d'argent du groupe terroriste libanais.

Par ailleurs, selon l'article, l'Iran a récemment réduit son aide financière de 25% au Hezbollah en raison aux sanctions internationales imposées à la dictature islamique autour de son programme nucléaire.

Le Figaro explique que la crise financière a conduit certains terroristes du Hezbollah à vendre de la drogue dans le nord du Liban. La semaine dernière, la justice américaine a inculpé un ressortissant libanais qui conduisait un réseau de contrebande internationale de drogue ayant des liens avec le Hezbollah.

Le trésor américain et le FBI ont interdit aux organisations américaines de faire des dons au Hezbollah, qui est désigné, en vertu du droit américain, comme une organisation terroriste.

Le mois dernier, Nasrallah avait affirmé que le Hezbollah avait découvert un réseau d'informateurs de la CIA ainsi que des espions en Iran et au Liban. Selon le Figaro, ce réseau a causé des dommages significatifs au groupe terroriste chiite.

Les déboires financiers du Hezbollah sont également le résultat de la corruption, indique le rapport. Selon le Figaro, le gestionnaire du groupe terroriste aurait détourné près d'1,6 milliards de dollars.

L'article dit que lors d'un discours a Beyrouth il y a deux semaines, Nasrallah s'en est pris aux membres féminins du groupe terroriste qui deviendraient trop "bourgeoises" et dépenseraient trop l'argent de l'organisation. Le Figaro a dit que c'est une autre indication de la situation financière catastrophique du groupe terroriste.

Le quotidien français a également affirmé que l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005 avait été planifié par le commandant du Hezbollah, Imad Mughniyeh, à l'insu de Nasrallah.