Israël : Défense au Moyen-Orient

Salah Hamouri, terroriste franco-palestinien de 26 ans dont la libération a longuement été demandé par la France et Sarkozy, a déclaré, après sa libération dans le cadre de l'accord Shalit, que le chef spirituel du Shass, le Rav Ovadia Yossef, méritait de mourir. Hamouri avait été emprisonné en 2005 pour avoir comploté pour assassiner le Rabbin.

Hamouri est l'un des 550 prisonniers libérés pour compléter une transaction dans laquelle Israël a libéré 1 027 terroristes palestiniens contre le soldat Guilad Shalit, qui était retenu en otage dans la bande de Gaza depuis plus de cinq ans.

Hamouri, pour la libération duquel la France a fait pression sur Israël, il est important de le rappeler, fait partie du groupe terroriste palestinien le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Il a déclaré dans une interview que lui et ses deux complices avaient raison de chercher a tuer l'ancien grand Rabbin d'Israël, âgé maintenant de 91 ans.

Israël demande a la majorité des prisonniers palestiniens qu'il libère de signer un engagement à renoncer à la violence, mais pas tous s'en tiennent à leur parole.

Le manque de repentance de Hamouri est un bon exemple de l'absurdité de libérer des centaines de terroristes palestiniens, dans des échanges comme celui-ci ou dans des "gestes symboliques" cherchant à aider à légitimer le président de l'AP Mahmoud Abbas.

Interviewé à son domicile de Judée Samarie, Hamouri a cité des propos "haineux" du Rav Yossef comme justification pour continuer à vouloir sa mort.
Il fait en fait référence a des propos sortis de cours du Rabbin Yossef, qui dit et explique qu'il est important pour Israël de tuer ses ennemis avant que ceux-ci nous tuent. Une évidence qu'un membre d'un groupe terroriste palestinien qui prône la destruction d'Israël a du mal à comprendre. Il est toutefois impossible de comparer les propos du Rabbin Yossef, qui prônent la légitime défense, à ceux des milliers de mollahs, d'ayatollahs ou de soi-disant sages musulmans qui prônent la destruction d'Israël et des juifs, simplement parce qu'ils sont juifs.

La mère française de Hamouri, Denise Hamouri-Guidoux, a fait campagne pour sa libération depuis des années, et a dit être elle-même parvenue à obtenir le soutien de Nicolas Sarkozy pour la libération de son fils terroriste.

Cette libération n'a pu se faire qu'avec le consentement du Rav Ovadia Yossef, qui l'a donné plus tôt ce mois-ci, permettant à Hamouri d'être libéré dans le cadre de l'accord Shalit, quelques mois avant l'expiration de sa peine de prison.

"C'est une dernière tentative de l'occupation de donner à cet homme raciste un visage humaine," a déclaré Hamouri.

Parlant couramment le français, Hamouri, qui possède également un passeport français, a déclaré à Reuters qu'il voulait aller en France pour remercier tous ceux qui ont milité pour sa libération.