Israël : Défense au Moyen-Orient

Nouveau soutien turc à la dictature islamique : le ministre des affaires étrangères turc a déclaré jeudi que son pays ne permettra pas que son territoire soit utilisé pour une frappe contre l'Iran, ajoutant qu'Ankara ne perçoit pas Téhéran comme une menace.

S'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien, Ahmet Davutoglu a fait référence au déploiement d'un radar de l'OTAN en Turquie, soulignant qu'il ne peut être utilisé contre l'Iran.

"C'est un système défensif, qui fait partie d'un système de défense de l'OTAN," a-t-il dit. "Lors de nos entretiens, j'ai souligné que ce système ne peut être utilisé contre aucun des voisins de la Turquie."

Le ministre des affaires étrangères turc a ajouté que les documents publics ou secrets de l'OTAN ne font pas référence à l'Iran comme une cible.

"Nous ne permettrons pas un raid sur nos voisins à partir de notre territoire, c'est notre position," a déclaré Davutoglu.

Pour sa part, le ministre iranien des affaires étrangères, Ali Akbar Salehi s'est exprimé au sujet des dernières sanctions imposées par les Etats-Unis et sur un éventuel boycott pétrolier européen, jurant que l'Iran leur résistera.

"L'Iran est peu soucieux des dernières sanctions qui visent à le forcer à arrêter son programme nucléaire," a-t-il dit, ajoutant que "l'Iran devrait survivre à la tempête."

"L'Iran, grâce à l'aide d'en haut, sera toujours prêt à faire face à de tels actes hostiles," a-t-il dit. "Nous ne sommes pas du tout concerné par ces sanctions."