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Israël : Défense au Moyen-Orient

Leon Panetta promet une "réponse" des USA si l'Iran bloque le détroit d'Ormuz

Les Etats-Unis « répondront » par la force si l'Iran cherche à bloquer le détroit d'Ormuz, passage stratégique pour le trafic maritime pétrolier, a affirmé dimanche le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta, évoquant une « ligne rouge » à ne pas franchir.
22 commentaires
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à Jérusalem et en Judée-Samarie ; par exemple, l'acceptation par Israël des prétendues " frontières de 1967 " ). Il pourrait très bien y en avoir d'autres dont il ne voulait pas mais qu'il se retrouve néanmoins contraint d'accepter.

Quant à redouter que l'Union Européenne ne donne appui à l'Iran, ou ne torpille une intervention anglo-américano-israélienne, c'est une crainte sans fondement. Militairement, l'Europe ne pèse à peu près rien - surtout si la seule puissance militaire européenne qui compte encore pour autre chose que du beurre - l'Angleterre - est partie prenante de l'intervention ( ce qu'indique la présence au sommet de Washington, il y a quelques jours, du ministre britannique de la Défense, Phillip Hammond ).
On dira qu'en 2010, il y avait eu des manoeuvres conjointes américano-israéliennes sans que cela ait débouché pour autant sur une intervention contre l'Iran. Mais, d'une part, l'Iran n'en était pas alors au point où il est parvenu en matière de construction d'un armement nucléaire et ceux qui, aujourd'hui, préparent activement l'intervention ( Leon Panetta ) y étaient hostiles. D'autre part, les manoeuvres de 2010 ne comportaient pas le pré-positionnement de milliers de soldats américains en Israël et dans le Golfe ou les monarchies pétro-sunnites du Golfe. Aujourd'hui, si - ce qui rappellerait, plutôt que 2010, la préparation de l'intervention de 1991 contre l'Irak.
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 9 Janvier 2012 à 21:24
Le chef du gouvernement palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh, invité par les partisans du parti islamiste tunisien Ennahda, avait été accueilli jeudi à l’aéroport de Tunis par une foule de supporter qui scandaient “Tuez les juifs, c’est un devoir”.



« L’armée de Mohammad est de retour »

Dimanche, Hannieh a prononcé un discours ovationné par plusieurs dizaines de milliers de supporters. «Nous sommes ceux qui allons créer un nouveau Moyen-Orient. Nous avons créé une révolution glorieuse qui va ramener la Nation [le Califat] et sa gloire à la place du chaos, que l’administration américaine a tant désiré “, a déclaré Haniyeh, alors que la foule chantait en coeur « L’armée de Mohammad est de retour » ou encore « Mort à Israël » alors qu’Haniyeh réitérait sa promesse de ne pas déposer les armes.
Il a appelé « les peuples de la révolution à bâtir l’armée d’al-Qods » en martelant « nous n’allons pas reconnaître Israël », un slogan repris en chœur par la foule.

La communauté juive a peur

Plus tôt dans la journée, les représentants de la communauté juive de Tunisie ont déclaré qu’elle « refuse d’être mêlée au conflit israélo-palestinien ». « Il n’y a pas de sionistes en Tunisie », a ainsi déclaré Peres Trabelsi, un des représentants de la communauté juive, qui compte environ un millier de personnes. Il était interrogé sur des slogans antisémites entendus jeudi dernier à l’aéroport de Tunis-Carthage par des sympathisants islamistes venus accueillir M. Haniyeh.

Source : Jpost, L’Orient le jour
Envoyé par Roland_017 - le Lundi 9 Janvier 2012 à 21:30
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Envoyé par Joseph_075 - le Lundi 9 Janvier 2012 à 21:37
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Reste la question d'une aide à l'Iran de la part de la Turquie, de la Russie, de la Chine ...

Je doute que la Turquie se positionne militairement pour l'Iran. D'abord parce qu'il ne faut pas oublier que les ambitions de l'Iran ( constituer un axe shî'ite et une vaste zone d'influence iranienne ) sont contradictoires à celles de la Turquie. Ensuite parce qu'il n'est pas du tout dit que la Turquie veuille courir le risque de se retrouver mise au ban de l'OTAN. Et puis parce que l'armée turque ne ferait pas le poids face à la coalition : est-elle remise de la Gleichschaltung qui lui est imposée - des dizaines d'officiers supérieurs destitués, voire traduits devant les tribunaux - ? Et elle a déjà beaucoup à faire sur le plan intérieur avec les Kurdes.
La Chine ? Comment interviendrait-elle ? - Elle n'a pas les capacités maritimes de se projeter à des milliers de kilomètres de ses frontières et, de toute façon, celles dont elles disposent sont en priorité absolue affectées aux vastes théâtres d'opérations de l'Extrême-Orient.

Et la Russie ? - D'abord, je ne crois pas qu'on puisse dire qu'elle soit " présente " en Iran. Militairement, s'entend. Ses savants et des techniciens sont probablement à Bushehr ou ailleurs. Mais pas de forces militaires. Et aurait-on oublié que les systèmes de défense S-300, payés par l'Iran depuis des années, ne lui ont pas été livrés. Même ce pas, la Russie ne l'a pas fait. Alors, imaginer que la Russie va acheminer une force
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 9 Janvier 2012 à 21:48
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d'intervention ...
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 9 Janvier 2012 à 21:49
Correction : " ... celles dont elle dispose ... " ; et non : " ... celles dont elles disposent ... " .
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 9 Janvier 2012 à 21:54
MAIS, ou était cette armada de nouveaux acteurs, les palestiniens, le hamas , le hezbollah, l iran, le fatah, etc..., quand fut proclamer la declaration BALFOUR.
Le contexte historique

C’est avec les années 1880 que commence à proprement parler la première vague d’immigration (alya) dite ‘sioniste’ alors que les communautés juives de Russie sont frappées par de violents pogroms. Les ‘Amants de Sion’ sous la direction de Léon Pinsker (1821-1881) s’organisent et récoltent des fonds pour aider ceux qui désirent monter en Palestine. Le mouvement propose l’établissement d’un foyer national sur un territoire autonome. Les ‘Amants de Sion’ vont fonder une vingtaine de localités comme Hadera, Rehovot, Petah Tikva etc.... qui deviendront plus tard de véritables villes. De nombreux projets de développement sont soutenus par le Baron Edmond de Rothschild. De 1881 à 1893, près de 600 000 juifs quittent la Russie mais seulement 10 000 d’entre eux s’installent en Palestine.

C’est avec le mouvement politique de Théodore Herzl (1860-1904) que le projet sioniste va connaître un véritable essor. Le nouveau yichouv (population), appelé ainsi pour le distinguer de l’ancien yichouv qui est surtout religieux, commence avec la deuxième alya (1904-1914). Plus de 40 000 personnes, majoritairement des juifs d’Europe orientale constituent cette nouvelle immigration. Idéologues, ils sont marqués par le communisme et le marxisme. Parmi eux, se trouvent David Grün qui prendra le nom de David Ben Gourion et Itzhak Ben Tsvi, qui sera le second président de l’Etat d’Israël. Le premier Kibboutz voit le jour en 1909 à Deganiah, au bord du lac de Tibériade et c’est à cette époque que se mettent en place de nombreuses structures (politiques, militaires et sociales) qui jetteront les bases du futur Etat.

Alors que la troisième alya (1919-1923) conduira en Palestine près de 35 000 personnes (85% immigrés de Russie) également fortement marquée par les idéaux révolutionnaires et socialistes, la quatrième (1924-1928) et la cinquième (1929-1939) amènera essentiellement des juifs fuyant la montée de l’antisémitisme en Europe. Ce sont près de 320 000 immigrés qui débarqueront sur les rivages de la Palestine lors de ces deux dernières vagues d’immigrations.

Tel Aviv, fondée en 1909 pour abriter une soixantaine de familles compte déjà en 1926 plus de 150 000 habitants. Enfin, l’usage de l’hébreu, dont Eliezer Ben Yehouda voulut faire une langue quotidienne parlée et écrite, s’impose peu à peu dans tout le yichouv à partir de 1910.

La déclaration Balfour

Pendant la première guerre mondiale, alors que le mouvement sioniste trouve de nombreux soutiens en Grande Bretagne, le gouvernement de Sa Majesté qui a des vues sur le Moyen Orient en général et sur la Palestine en particulier, exprime son soutien au mouvement national juif. Le 2 novembre 1917, Lord Arthur James Balfour, ministre des Affaires étrangères britanniques dans une missive adressée au Lord Rothschild déclare que son pays soutient le projet d’un foyer juif en Palestine :

Cher Lord Rothschild,

J’ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa majesté, la déclaration cidessous de sympathie à l’adresse des aspirations sionistes, déclaration soumise au cabinet et approuvée par lui.

‘Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays.’

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.

Arthur James Balfour

Si la Grande Bretagne fut la première puissance à soutenir officiellement le projet sioniste, il n’en reste pas moins que cet acte politique fut ambigu et guère compatible avec la promesse faite en 1916 à Hussein de la Mecque par Kitchener, ministre de la guerre, de former un royaume arabe recouvrant toute la péninsule arabique et le Croissant fertile.

Après leurs victoires sur les Ottomans, les Britanniques installèrent une administration militaire puis civile en juillet 1920 dont le premier Haut commissaire fut Sir Herbert Samuel, un des artisans de la déclaration Balfour. En juillet 1922, la Société des Nations confia à la Grande Bretagne la charge de préparer la création d’un foyer national juif. Le nombre d’habitants arabes était alors de 660 000 alors que le nombre de juifs s’élevait à 84 000.

Les bases du futur Etat d’Israël étaient jetées.
Envoyé par Roland_017 - le Lundi 9 Janvier 2012 à 22:23
LA GRENOUILLE, QUI VEUT SE FAIRE AUSSI GROSSE QUE LE BOEUF? ,
fable de la fontaine qui devrait inspirer les palestiniens.


par Cécile Pilverdier


Pendant les 400 années de domination turque jusqu’en 1917, la Palestine n’était qu’une petite province de l’empire ottoman, pauvre et peu peuplée : En 1840 il y avait 70.000 arabes et 10.00 juifs. Au lendemain de la première guerre mondiale, en 1918, les Anglais promettent à l’émir Hussein de Hedjaz et à son fils Fayçal de créer un vaste royaume arabe, avec à sa tête un souverain hachémite, royaume dont la Palestine ne ferait pas partie. L’émir Fayçal, lors de plusieurs rencontres avec Haim Weizman, envisage sereinement la venue des Juifs en Palestine et la fondation d’un Foyer National Juif.

Le 3 janvier 1919, un accord de 9 points est signé par Fayçal au nom du royaume arabe de Hedjaz et par Weizman au nom de l’organisation sioniste mondiale.

Article 3 : toutes les mesures nécessaires seront prises en vue de garantir pleinement l’exécution pratique de la déclaration Balfour du gouvernement anglais du 2 novembre 1917.

Article 4 : toute les mesures nécessaires seront prises pour encourager et stimuler l’immigration des Juifs en Palestine sur une vaste échelle et pour établir dans le plus bref délai les immigrants juifs sur le territoire, grâce à une meilleure mise en valeur du sol, et à une culture intensive. Il est convenu que dans l’exécution de ces mesures, la protection des droits des paysans et des fermiers arabes sera assurée et que ces derniers seront aidés à l’avenir en ce qui concerne le développement économique.

Fayçal, méfiant, ajoute cependant à ce texte en anglais un codicille en arabe dans lequel il envisage le cas où la promesse faite de la constitution d’un grand état arabe ne serait pas tenue.
Si la promesse faite par l’Angleterre de la constitution d’un grand état arabe n’est pas tenue, ce présent accord ne sera plus valable. (texte cité par Mme Renée Néher-Bernheim dans son livre La déclaration Balfour) Et c’est ce qui est arrivé : en 1920, la France et l’Angleterre résolvent leurs problèmes de partage du Moyen Orient en découpant autrement la région... oubliant les promesses. Les accords Weizman-Fayçal tombent à l’eau.
En 1922 la Palestine sera donc sous mandat britannique. Il faudra attendre 1947 pour que l’ONU envisage une Palestine indépendante, formée de deux nouveaux états, l’un arabe, l’autre juif.
Envoyé par Roland_017 - le Lundi 9 Janvier 2012 à 22:47
merci Edmond de cette ouverture d ' esprit ... j 'espère avoir tord...tout en espérant qu ' israël ne jouera pas le rôle de gendarme du monde , un monde ingrat et méchant à plus d 'un titre ...

la grande erreur d ' Israël c 'est d ' être un grand pays , très grand pays , le plus démocrate...malheureusement aujourd ' hui et hier Israël est à la merci de sa démocratie tueuse...une leçon de savoir vivre dignement ...contrairement aux affirmations honteuses de l ' assemblée nationale française ( ump) pour récolter les voix maghrébines et étrangères ... honte à l ' ump ... j 'atttends de sarkozy une déclaration pour dénoncer les dires calomniateurs de ce député de l ' ump , accusant Israël de pratiquer l ' appartheid ...

nicolas , j ' attends ta réaction contre ce muselier ... un traitre qui profite de sa fonction de député ...la honte !

combien d ' adhérents vont-ils rester à l ' ump ?

il est temps que l ' ump parle d ' une seule voix ...UNE SEULE ET UNIQUE et déclarer que l ' ump ne court pas après les voix maghrébines dans le cadre des législatives ...avec une veste double faces !
Envoyé par Jacques_079 - le Mardi 10 Janvier 2012 à 00:22
Roland, et si nous utilisions le terme "palo", nous n'allons pas rouler pour cette escroquerie linguiste !

Concernant la participation, plutôt l'option, US Army dans cette opération iranienne, c'est un peu du fait sur mesure, ce sera la première fois de l'histoire de l'US Army u'ils réussissent une opération en 10 jours douche comprise et croyez moi que Tsahal a négocié ce deal à la corde, ça va faire pleins de zingos au rabe !

Par ici, c'est les soldes, et Obama veut gagner le ticket pour les prochaines présidentielles et il n'y a qu'un truc à craindre, c'est que Nethanyahu ne se la joue pas comme la fait olmert !!!

Il est dangereux de s'allier militairement si les enjeux ne sont pas clairs et si le commandement se tire la couverture !

Concernant les objectifs, le cahier des charges devrait être dans la boite, mais confier la sécurité d'Israël à un pays dont le président est un félon pose pas mal de problèmes et de questions.

Perso, j'aurai plutôt souhaité une opération 100% Tsahal avec l'appui des force américaines, par contre, si il y en a un qui risque bien de ne, même pas, mettre ses raphales en chauffe, c'est bien Sarko !

Concernant l'opération en soi, ce sera plus ou moins comme toutes les autres interventions aériennes passées, Serbie, Irak, voir Libye, avec un bémol, il y a vraiment des embryons d'installations d'armes de destruction massive en Iran, et il y aura des dégâts dans le golf, les iraniens vont eux, tirés leurs missiles moyennes portées restants !!!
Envoyé par Moshé_007 - le Mardi 10 Janvier 2012 à 02:55
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 12 minutes