Israël : Défense au Moyen-Orient

Le Rial iranien coule à nouveau lundi suite aux sanctions imposées par l'Union Européenne sur les importations de pétrole, laissant le Rial à 80% de son niveau du mois dernier.

L'agence de presse iranienne semi-officielle Mehr a déclaré que la banque centrale de la dictature islamique changerait le dollar à 14 200 rials, même si il faut près de deux fois plus de rials pour acheter un dollar dans la rue iranienne.

Les nouvelles sanctions, annoncées le mois dernier par le président américain Barack Obama et annoncées lundi par l'Union Européenne, ont paralysé la monnaie locale et menacent l'économie iranienne, aujourd'hui en chute libre. Les puissances occidentales espèrent que les pressions économiques convaincront l'Iran de stopper son développement nucléaire sans surveillance, qui a pour but, très vraisemblablement, de développer des armes nucléaires.

L'Iran a répondu le mois dernier en interdisant le commerce des devises en dehors des banques et bureaux officiels de change, ainsi qu'en bannissant la possession de devises étrangères.

L'Iran continue d'agir comme si de rien n'était. Lorsque le rial a commencé à plonger plus tôt ce mois, les responsables iraniens ont indiqué qu'il n'y avait aucun lien avec les sanctions, et que ces dernières ne feraient que nuire à l'Occident.

La seule mesure de rétorsion économique contre les Etats-Unis que pourraient utiliser l'Iran serait de bloquer le détroit d'Ormuz, par lequel passe un tiers de l'approvisionnement énergétique du monde. Toute tentative de le faire déclencherait une crise immédiate à l'échelle internationale, si pas une guerre.

Les Etats-Unis ont promis de maintenir le détroit ouvert. Sa fermeture entraînerait une hausse du prix du pétrole à cause de la baisse des approvisionnements. Par ailleurs, l'Arabie Saoudite a déclaré cette semaine qu'elle pourrait pomper plus de pétrole pour parer à tout manque en raison du blocus contre l'Iran.