Israël : Défense au Moyen-Orient

Un article du New York Times de vendredi suggère que les plus hauts responsables d'Israël croient que les menaces iraniennes ne sont rien de plus que du bluff.

"Les estimations des renseignements israéliens, appuyés par des études universitaires, jettent un doute sur l'hypothèse la plus largement rependue selon laquelle une attaque militaire sur les installations nucléaires iraniennes déclencherait une série d'événements catastrophiques, comme une conflagration régionale, de nombreux actes de terrorisme et un prix exorbitant du pétrole," a indiqué le journal.

L'article note également que ces estimations jouent un "rôle important dans le calcul d'Israël si oui ou non finalement frapper l'Iran," explique le journaliste Ethan Bronner.

L'article allègue que suite aux conversations que Bronner a eu avec "huit actuels et anciens hauts responsables de la sécurité israélienne," Israël donnera quelques mois aux sanctions pour agir, "vu qu'il a demandé ces nouvelles sanctions. Une attaque militaire reste une option très réelle, et les suites d'une attaque sont considérées comme moins dangereuses tant que l'Iran n'a pas l'arme nucléaire."

Un document du Centre Begin Sadate d'études stratégiques indique que la crainte d'une guerre de missiles contre Israël est exagérée puisque les missiles seraient capables d'infliger que des dommages physiques limités.

Ces conclusions concordent avec les déclarations faites par le ministre de la défense Ehoud Barak, qui a récemment déclaré qu'Israël serait capable de résister à une réponse militaire iranienne.