Israël : Défense au Moyen-Orient

Israël Infos Numéro 1069 - 07.02.2012 - 14 Shevat 5772
La synagogue dans la mosquée
par Gerard Fredj
Au coin de Westchester Avenue et de Pugsley Street, à Parkchester dans le Bronx, Yaakov Wayne Baumann attend devant une boutique bariolée par les graffitis; pourtant il fait froid ce samedi matin.

Vêtu d'un manteau noir, portant un Borsalino noir, ce barbu de 42ans parle avec un homme plus âgé, avant d'entrer dans le bâtiment pour l'office du shabbat matin.

Un seul détail inhabituel, la synagogue est une mosquée … ou plutôt la synagogue est installée dans une mosquée.

En effet, les membres du mouvement Habad de l'est du Bronx organisent leurs offices dans le centre culturel islamique d'Amérique du nord, qui abrite la mosquée al Imam.

"Les gens pensent souvent que les musulmans n'aiment pas les juifs" explique Bauman " mais voila un exemple du contraire".

La communauté juive de ce quartier a subi les revers de l'évolution démographique : de 630 000 juifs en 2002, la communauté est "tombée" à 45 000 membres, en raison notamment d'une "émigration" vers d'autres quartiers de la ville. A l'inverse, la communauté musulmane a vu ses effectifs considérablement augmenter; à Parkchester uniquement, il y a cinq mosquées – dont Al imam.

"Nulle part dans le monde vous trouverez des juifs et des musulmans qui prient sous le même toit" commente Patricia Tomasulo, une responsable catholique du quartier qui a fait se rencontrer les responsables de ces communautés juive et musulmane.

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Cette entraide est le fruit d’une relation ancienne de plusieurs années. La communauté juive, qui possédait une synagogue sur Virginia Avenue, la "Young Israel Congregation", collectait des vêtements pour les familles nécessiteuses dont une partie allait au Cheikh Moussa Drammeh et sa communauté musulmane, constituée à l'époque essentiellement de migrants africains, explique Leon Bleckman, 78 ans, à l'époque trésorier de la communauté juive.

En 2003, alors que cette communauté voyait le nombre de ses membres décliner de façon drastique, elle décida de fermer et vendit son immeuble. Tout le matériel fut donné aux associations du quartier et le Cheikh Moussa Drammeh récupéra les tables et les chaises de la congrégation.

Blekman essaya alors de louer un peu plus loin un local plus petit et moins cher mais en 2007, la synagogue a définitivement fermé ses portes laissant les fidèles qui restaient dans le quartier sans lieu de culte.
Il fit alors appel au mouvement Habad pour sauver sa communauté, qui devint a communauté Habad du Bronx est. Pendant les mois suivants, aucun office religieux ne put être organisé, faute de lieu.

Quand le Cheikh Moussa Drammeh entendit parler de la situation, il proposa immédiatement d'accueillir les offices au centre musulman de Westchester avenue.

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Pour Drammeh, il s'agit d'un juste retour des choses, "d'aider ceux qui m'ont aidé, un jour", ajoutant cependant que "tous les musulmans n'apprécient pas ce que nous faisons car tous ne pensent pas que juifs et musulmans devraient être ainsi liés".

Drammeh fait part de son admiration pour ces "hommes en noir" qui font des kilomètres chaque shabbat pour venir animer les offices du shabbat.

Durant les six premiers mois, ceux-ci furent célébrés dans l'exigu bureau du sheikh puis, le nombre de fideles grossissant, il a mis à leur disposition une salle dans laquelle ils ont pu improviser une synagogue avec une mehitsah, des chandeliers et des décorations.
Le Sefer Torah est amené chaque shabbat depuis le QG du mouvement loubavitch.

"Au début je trouvais que cela n'avait aucun sens" explique Hana Kabakow, la femme du rabbin Meir Kabakow, "mais quand je suis venue, j'ai compris". Les Kabarow viennent aux offices depuis Brooklyn où ils vivent depuis maintenant deux ans.

La communauté espère, un jour, pouvoir ouvrir une nouvelle synagogue mais elle n'en a pas encore les moyens.

En attendant, Leon Bleckman fait tout pour attirer de nouvelles familles juives dans le quartier et renforcer les liens avec la communauté musulmane.
Pour le Cheikh Moussa Drammeh, il s'agit aussi de donner une image positive de sa communauté, qui reste stigmatisée par certains américains depuis les attentats du 11 septembre.

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Son prochain projet consiste à enseigner aux jeunes de chaque religion, les rudiments de celles des autres pour favoriser les rapprochements inter communautaires et une plus grande tolérance.

Israël Infos Numéro 1069 - 07.02.2012 - 14 Shevat 5772
L'explosion israélienne qui met l'Iran en rogne
par Gerard Fredj
Un agent du Mossad provoque une explosion nucléaire à Ispahan en Iran.


Non , il ne s'agit pas d'une intervention israélienne sur les installations nucléaires iraniennes, mais d'une publicité diffusée sur les chaines de télévision israélienne et sur Internet pour la chaine Hot qui souhaite promouvoir une tablette de marque Samsung.

Un humour corrosif, "explosif", qui a mis la république des mollahs hors d'elle, au point que le président du Majlis, le parlement iranien, a proposé une loi pour boycotter Samsung et rompre les relations diplomatiques avec la Corée du sud (Samsung est une marque coréenne).

Le constructeur a répliqué qu'il n'était en rien dans cette publicité.
Le film met en scène des agents du Mossad infiltrés à Ispahan, près d'un réacteur nucléaire.

Quelques clefs pour la compréhension du clip :
- Khomeyni : dans le film, il ne s'agit pas de l'ayatollah, mais du surnom donné par les israélien à un gros cafard ou moustique particulièrement piquant,
- Asfour, une série, un sit-com israélien dont les agents du Mossad ne veulent pas rater un épisode,
- Rita, la célèbre chanteuse israélienne d'origine iranienne

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Voici le résumé et la traduction des dialogues offert par un blog du Monde.fr .

Un des agents annonce à ses collègues qu'ils partent pour Ispahan et leur tend des déguisements.
Arrivés dans le désert iranien aux environs d'Ispahan, portant des tenues de femmes, ils se mettent à la recherche d'un autre agent du Mossad, qu'ils finissent par trouver attablé à la terrasse d'un café.

- Deux mois de planque, je m'ennuie, alors je regarde d'Asfour sur ma tablette… je n'en rate pas un seul.
- Belle tablette… on vous paie bien au Mossad.
- Pas vraiment, je suis chez HOT, ma femme a pris un abonnement groupé [offre marchande pour laquelle la pub est faite] et nous avons eu une tablette gratuite.
- Sérieux ? !
- Et on a aussi eu l'application VOD (vidéo à la demande) et tous les programmes gratuitement.
- Tiens, et c'est quoi cette application ?
Pour la suite, les sous titres suffiront pour ne pas déflorer…


la vidéo est visible à cette adresse:
http://www.israel-infos.net/films.php?movie=136

Qui commande exactement? Les USA? Plutôt Israël qui a décidé d’en découdre avec l’Iran coute que coute! Et à partir du moment ou Israël aura décidé d’attaqué, plus rien ne pourra les arrêter, pas même les américains qui ne seront prévenus que 12 heures avant l’attaque. Ils ne se font même plus confiance entre eux… Mais n’oublions pas que malgré tout, les USA se préparent quand même…



Israël a averti les responsables américains qu’elle informera Washington au sujet de l’attaque de ses forces armées sur les installations nucléaires de l’Iran à peine 12 heures avant le début des opérations de combat. C’est ce qu’a déclaré l’hebdomadaire de Londres «Sunday Times» aujourd’hui.
Un temps si court ne permettra pas aux États-Unis de bloquer l’opération, a souligné l’édition.
Le refus d’Israël de mettre les États-Unis en reconnaissance de sa décision bien avant le début d’une action militaire, c’est une autre confirmation de la méfiance croissante entre les deux alliés, a marqué l’hebdomadaire. Israël soupçonne que l’administration du président Obama se méfie d’une forte hausse des prix du pétrole et d’essayer de faire tout son possible pour empêcher une attaque sur l’Iran avant les élections présidentielles en novembre».
Source: israelnationalnews.com via conscience-du-peuple

En novembre, les sondages faits aux Etats-Unis établissaient que 38 % des Américains étaient favorables à l'usage de la force contre les installations nucléaires iraniennes ( 35 % y étant hostiles ). Les sondages effectués ces jours-ci indiquent que la proportion d'Américains favorables a une intervention militaire atteint maintenant 49 % ( 31 % y étant défavorables ).
En moins de trois mois s'est donc produit une sorte de basculement de l'opinion publique au fur et à mesure que la perspective d'une intervention militaire israélienne gagne en probabilité. Cela veut dire que le sentiment de solidarité avec Israël s'est renforcé - ce qu'indique aussi un autre sondage selon lequel 48 % des Américains estiment que si Israël attaque l'Iran ( je dis bien : si Israël attaque l'Iran - et non l'inverse ), les Etats-Unis doivent l'aider.
J'ai à plusieurs reprises dit sur notre site " Juif.org " qu'on ne pouvait exclure tout à fait qu'Obama soit amené volens nolens à participer à une offensive militaire contre l'Iran. Certes, il a promis, dans son discours du Caire, que les Etats-Unis ne feraient pas la guerre à l'Islâm ( promesse que Jacques rappelle souvent ). Mais faire la guerre à l'Iran ne serait pas - ou pas tout à fait ... - faire la guerre à l'Islâm en général, mais seulement à UN Etat islamique particulier ( les Etats-Unis ont déjà combattu DES musulmans : en Afghanistan, en Iraq, ... ) ; et ce combat recueillerait l'assentiment, plus ou moins bruyant, plus ou moins discret,

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de tous les Etats - et notamment les pétro-monarchies sunnites du Golfe - qui craignent comme la peste d'être satellisés par un Iran shî'ite devenu puissance nucléaire. Certes, il s'agit des familles régnantes et des milieux dirigeants, non des couches populaires shî'tes. Mais on serait néanmoins devant un cas de fitna du monde musulman qui ferait qu'Obama pourrait dire qu'il n'a pas violé sa promesse.
Je crois donc qu'on ne peut totalement exclure une situation ... à la Louis XI ... ( en 1468, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire contraint le roi de France Louis XI à l'accompagner et à le seconder au siège de Liège, qui s'était révoltée contre le duc à l'instigation ... de Louis XI ... ) : Obama, contraint, s'il ne veut pas se couper totalement de la majeure partie de l'opinion publique américaine, de voler au secours d' Israël contre l'Iran. Cette hypothèse est évoquée par une partie de la presse américaine, il me semble.

A plusieurs reprises, en 2009 notamment, Obama a tendu des perches à l'Iran ( notamment en juin 2009, lorsqu'il s'est, pendant plus de quinze jours, abstenu de condamner les truquages de l'élection présidentielle iranienne et la répression des opposants - au point qu'une fraction de l'appareil politique démocrate, notamment le vice-président Joe Biden, avait exprimé publiquement son étonnement devant les silences présidentiels ... ). Obama a également fait preuve d'une longue tolérance vis-à-vis du programme nucléaire iranien. Mais les

Allô.
Vous savez,le hezbollah n'est pas un pays.C'est un mouvement terroriste qui prend ces forces dans un pays terrorisé par ses propres terroristes appelé L'Iran .Par le plan de Dieu très haut,Dieu va d,abord aider son peuple
à neutraliser le plan diabolique de L'Iran de construire sans doute la bombe atomique.
Du moment ou L'Iran est agenouillé ,le mouvement terroriste qu'est le hezbollah naura plus de visibilité.Alors il faut s,attaquer à la racine du maux! (Iran) voyez la Syrie,croyez-vous que ce qui se passe en Syrie fait la joie du Hezbollah? à mon avis c'est non! Alors quand nous verrons L'iran dans l"eau bouillante.Le Hezbollah,les informations seront disponibles plus disponible pour Israel. Alors Le Hez bollah croise les doigts en souhait voir

l'Iran continuer avec son programme nucléaire.Le véritable mal est l'Iran.Je ne néglige le hezbollah. Mais c'est groupe et non un pays.
Merci et bonne journée
Simonai