Israël : Défense au Moyen-Orient

La décision prise par le plus grand système mondial de paiement électronique de couper les banques iraniennes reprises sur la liste noire de l'Union Européenne constitue un "coup majeur à l'économie iranienne," a déclaré dimanche le ministre des finances Youval Steinitz.

Cette mesure vise à décourager l'Iran de développer des armes nucléaires.

Le ministre israélien a dit que l'exclusion de l'Iran de SWIFT, qui facilite la majeure partie des paiements mondiaux transfrontaliers, rendra beaucoup plus difficile pour la dictature islamique d'exporter son pétrole et d'importer d'autres produits.

Etre déconnecté du système SWIFT devrait forcer l'Iran à ne plus accepter que de l'argent comptant ou de l'or, et quand vous avez affaire à des milliards, c'est impossible," a déclaré Steinitz.

S'exprimant avant la réunion hebdomadaire du cabinet ministériel, le ministre des finances a déclaré que cette décision pourrait conduire à l'effondrement de l'économie de l'Iran. "Est-ce suffisant ? Je ne sais pas. Est-ce que cela affaiblira de manière significative leur résistance ? C'est, sans aucun doute, une étape dramatique," a-t-il déclaré.

Le ministre Youli Edelstein a déclaré que le gouvernement était heureux de la décision prise par SWIFT, et est certain que cela nuirait à l'économie iranienne. "J'espère que cela se traduira par une décision du régime iranien de stopper son programme nucléaire," a-t-il dit.

Les Etats-Unis ont salué l'initiative, en disant qu'elle faisait partie des sanctions croissantes contre l'Iran et de son isolement mondial.

Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a affirmé jeudi que la décision de SWIFT "s'inscrit dans le cadre du processus d'isolement de l'Iran et indique clairement aux dirigeants iraniens qu'il y a un prix à payer pour leur intransigeance, leur refus de se conformer à leurs obligations internationales, leur refus de rassurer la communauté internationale de manière adéquate que leurs intentions nucléaires sont pacifiques et non liées à une course à l'arme nucléaire," a-t-il dit.