Israël : Défense au Moyen-Orient

Le président Shimon Pères a effectué une visite au domicile des familles Sandler et Monsonego, vendredi, pour offrir ses condoléances pour la mort de leurs proches dans l'attaque terroriste qui a visé la semaine dernière l'école Ozar HaTorah de Toulouse.

Yaakov Monsonego est le directeur de l'école. Sa fille de huit ans, Myriam, est une des victimes. Lors de la visite de Pères il a raconté l'attaque terroriste meurtrière : "Jonathan Sandler et ses deux fils attendaient avec Miriam devant l'école, j'étais dans la synagogue située dans l'école quand j'ai soudain entendu des cris, je n'ai pas entendu les coups de feu, juste des gens qui criaient 'on nous tire dessus'."

"Ensuite, l'assaillant (Mohamed Merah) s'est échappé et nous avons compris l'ampleur de l'horreur. Le grand miracle est qu'une fourgonnette a bloqué l'avance du scooter du terroriste. Il avait prévu de rentrer dans la synagogue dans laquelle des dizaines d'enfants attendaient, un massacre a donc été évité," a dit le père endeuillé.

Yaakov Monsonego a déclaré que sa fille "a donné a notre famille la force de continuer notre mission éducative en France," étant donné que ses quatre frères étaient loin en Israël.

Vers la fin de sa visite, Pères a dit à la mère de Miriam, Yaffa, "votre fille était belle et merveilleuse. La fille que vous avez perdue ne peut pas être remplacé. Je suis convaincu que vous trouverez la force et la foi pour passer à travers cela."

Le président a dit à Eva Sandler, qui a perdu son mari et deux fils dans l'attentat de Toulouse lundi, "par-dessus tout, vous êtes la mère d'une fille, et vous avez la difficile tâche qui vous oblige à être forte pour votre fille et prendre soin de son avenir. Je suis impressionné de voir que vous êtes une femme forte et je j'ai confiance que vous serez plus forte encore pour elle. Je suis venu ici aujourd'hui pour vous donner l'amour du peuple, et vous souhaite de ne plus connaître la douleur."

Pères a déclaré au père de Jonathan Sandler, Shlomo, que "la folie et la cruauté du meurtre d'un professeur et de trois enfants à bout portant sont difficile à comprendre. L'état d'Israël se souviendra de Jonathan comme d'un éducateur qui a été assassiné avec ses enfants alors qu'il remplissait une mission de grande importance."