Israël : Défense au Moyen-Orient

Des unités d'élite de la police française ont arrêté 10 islamistes présumés lors de raids matinaux a travers la France, mercredi, suite a une répression ordonné par le président Nicolas Sarkozy après que sept personnes aient été tuées par un islamiste français d'origine algérienne début du mois dernier.

Les services de renseignement intérieurs, soutenus par des commandos de la police, ont procédé à des arrestations à Marseille, Valence et Roubaix, selon une source policière.

Les raids suivent l'arrestation de 19 personnes le 30 mars, une semaine après que le terroriste de Toulouse ait été abattu par la police française. Mohamed Merah avait tué trois enfants juifs, un rabbin, et trois soldats français dans une série d'attaques autour de Toulouse.

"Les personnes arrêtées ont un profil similaire à Mohamed Merah," a déclaré une source policière. "Ce sont des individus isolés qui se sont auto radicalisés,"

Il a déclaré que les suspects ont été suivis sur des forums islamistes et ont exprimé des vues extrêmes, annonçant se préparer à se rendre dans des régions comme l'Afghanistan, le Pakistan et la ceinture du Sahel pour y faire le djihad (guerre sainte musulmane).

Certaines des personnes arrêtées se sont déjà rendues dans ces régions, selon la police.

Sarkozy, qui fait face à des difficultés pour être réélu président, a juré d'extirper toute forme de militantisme suite aux tueries commises par le musulman Mohamed Merah.

Treize des 19 personnes arrêtées vendredi dernier sont soupçonnées d'avoir des liens avec le groupe islamiste français Forsane Alizza. Elles ont été arrêtées pour suspicion de terrorisme, a déclaré mardi le procureur de la république de Paris.

Les raids de mercredi ne sont pas liées à ces arrestations ni au cas Merah, a déclaré la source policière.

Les meurtres de Toulouse ont élevé la sécurité intérieure dans l'agenda politique trois semaines avant le premier tour des élections présidentielles qui doit se tenir le 22 avril, ce qui peut améliorer les chances de Nicolas Sarkozy face au socialiste François Hollande.