Israël : Défense au Moyen-Orient

Le commandant sortant de la brigade de Samarie, le colonel Nimrod Aloni, a déclaré jeudi qu'il considère le massacre d'Itamar comme étant de sa faute. "J'ai échoué à Itamar, et mon échec a conduit au massacre brutal de la famille Fogel," a-t-il dit.

S'exprimant a la cérémonie d'accueil du nouveau commandant, le colonel Yoav Yarom, Aloni a déclaré : "il n'y a pas de mots pour décrire la tristesse et la frustration que j'ai ressenti après l'attaque."

Aloni a décrit la suite du massacre, disant : "nous avons organisé une opération sans précèdent. Nous avons retourné chaque pierre du village d'Awarta. Il était clair pour moi que les soldats n'avaient pas besoin d'un discours de motivation avant l'opération."

Le commandant sortant a décrit son rôle au cours des deux dernières années, en disant qu' "être le commandant de la brigade de Samarie signifie de ne jamais aller dormir avant que l'activité terroriste soit terminée.

"Cela signifie exercer les opérations dans Awarta un jour, et célébrer un mariage à la tombe de Yossef le lendemain," a-t-il noté.

En mars 2011, cinq membres de la famille Fogel ont été assassinés dans une attaque terroriste contre le village d'Itamar.

Les deux terroristes reconnus coupables de ces meurtres ont été jugé par la cour militaire de Samarie et condamnés à cinq peines de prison à vie chacun.

Le colonel Yarom, nouveau commandant de la brigade Samarie, a servi comme officier dans l'unité Golani. Il a perdu un pied après avoir marché sur une mine lors d'une opération au Liban. Il est toutefois retourné au service actif après sa blessure. Au cours de la deuxième intifada, Yarom a été blessé à nouveau par une balle touchant son abdomen. Il a réussi a surmonter cette nouvelle blessure, et est revenu dans l'unité Golani, où il a servi comme commandant de l'unité Egoz, et commandant du bataillon de reconnaissance au cours de la seconde guerre du Liban.