Israël : Défense au Moyen-Orient

Le conseil de sécurité a condamné dimanche unanimement le gouvernement syrien pour l'attaque à l'arme lourde sur la ville de Houla.

Au moins 116 personnes, y compris des enfants, ont été tuées, et plus de 300 personnes ont été blessées dans le massacre.

"Le conseil de sécurité a condamné dans les termes les plus forts possibles les meurtres, confirmés par des observateurs des Nations Unies, de dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants, et les blessures touchant des centaines d'autres dans le village de Houla, près de Homs, dans des attaques qui comprenaient le bombardement par des chars et l'artillerie gouvernementale sur un quartier résidentiel," dit la déclaration non contraignante.

"Le conseil de sécurité a également condamné le meurtre de civils par des tirs à courte portée et par des abus physiques sévères," indique le communiqué qui a été lu après la réunion d'urgence du conseil qui a duré trois heures.

Plus tôt, il avait été signalé que bien que la Grande Bretagne et la France avaient proposé d'émettre un communiqué de presse condamnant le massacre, l'adjoint à l'ambassadeur russe aux Nations Unies, Alexander Pankin, était réticent à le faire.

Il a déclaré aux journalistes que Moscou était sceptique quant aux suggestions disant que le gouvernement syrien était derrière le massacre.

Néanmoins, la décision du conseil de sécurité de l'ONU ne laisse aucun doute quant au fait que les Nations Unies tiennent le régime d'Assad pour responsable du bombardement de Houla, une thèse à laquelle même Moscou semble s'être rallié.