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Israël : Défense au Moyen-Orient

Egypte : le temps où Israël faisait peur au Caire est révolu

''Le Premier ministre Netanyahou doit savoir que le temps où Israël effrayait le gouvernement du Caire, est révolu'', a affirmé le secrétaire du parti de la Liberté et de la Justice des Frères musulmans, Mohamed Beltagy. Il a toutefois souligné que le nouveau régime égyptien ne lancera aucune agression et ne cherche aucune confrontation. Selon lui, il y a des choses à amender telles que la libre circulation des Israéliens dans le Sinaï, sans visa. Selon lui, la situation actuelle met en danger l'Egypte. Propos rapportés par la radio publique Kol Israël.
 
25 commentaires
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Washington et Frères Musulmans pressent ainsi le pas ( ou laissent à leurs nouveaux amis Frères Musulmans la bride sur le cou ) ? ... Serait-ce que l'approche de l'élection présidentielle américaine ( dans moins de quatre mois maintenant ) inciterait les Frères à pousser leur avantage et à engranger un max de résultats avant le 4 novembre ?

En tout cas, on voit bien que la situation, que ce soit en Syrie ou en Egypte, est très loin encore d'être stabilisée.
Envoyé par Edmond_002 - le Dimanche 8 Juillet 2012 à 22:32
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Mais on a aussi l'impression de voir que des fractions ( du Département d'Etat ; possiblement du Quai d'Orsay ; de certains " services " ... ) semblent pressées d'imprimer un rythme plus rapide, voire un tournant, à une restructuration ( les fameux " printemps arabes " - c'est-à-dire le passage de liens avec des cliques militaires à des liens avec des cliques islamistes ) qui patine, ici ou là ... Comme si, je le répète, il fallait arriver à changer le paysage entièrement avant le 4 novembre. Est-ce que des sondages tenus secrets donneraient Baraq 'Hussein Obama pour battu ? - Personnellement, j'ai du mal ( hélas ) à tenir cette hypothèse pour la plus vraisemblable. Est-ce au contraire qu'Obama, croyant sa réélection acquise, chercherait à hâter un " déblaiement " de la situation au Proche-Orient tel qu'il lui permettrait, dès le début de son deuxième mandat, d'acculer Israël dans les cordes ?
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 9 Juillet 2012 à 00:39
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Il serait aussi intéressant, je crois, de se pencher sur le positionnement de tel ou tel. Par exemple, dans l'affaire du crédit demandé pour l'AP par Binyamin Netanyahu et Stanley Fisher, Mme Christine Lagarde, visiblement, s'est positionnée contre l'AP. Est-ce que les choses auraient été différentes si DSK était demeuré à la tête du FMI ( ou encore si Stanley Fisher avait étéb choisi à la place de Mme Lagarde ) ?

Pour ce qui est de la France, on n'a pas le sentiment que tout le monde marche du même pas ( ni dans la même direction ). Par exemple, j'ai été frappé de voir que les attaques contre Israël sur la question du décès d'Arafat étaient relayées, de façon très agressive à l'égard d'Israël, par un personnage comme l'écrivain Gérard de Villiers, souvent fort bien informé de toutes sortes de choses, mais toujours comme s'il était lui-même inspiré, ou informé, par certaines fractions des " services " ( français et américains ) plutôt que par d'autres fractions.
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 9 Juillet 2012 à 00:51
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Et il serait intéressant de se pencher sur la défection du général Manaf Tlass et sur son arrivée à Paris. Car ce général est probablement très lié à certaines fractions du clan pro-arabe du Quai d'Orsay - notamment à tout ce qui a pu fricoter autour de Roland Dumas - et ce, depuis fort longtemps. Ce haut personnage du Baas et du régime syrien est très probablement, et depuis longtemps, un élément lié à ce milieu assez sulfureux ( la double réputation d'un Roland Dumas n'étant plus à faire ... ).
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 9 Juillet 2012 à 01:17
Les choses vont plus vite que ce à quoi l'on aurait pu s'attendre ( même s'il y avait toutes raisons de penser que le compromis entre militaires et islamistes était un mélange hautement instable ). On n'en est pas ( encore ) au clash entre armée et Frères Musulmans, mais il est clair qu'entre les deux le torchon brûle. Le CSFA ( Conseil Supérieur des Forces Armées ) s'oppose au rétablissement par Mohamed Morsi de la Chambre basse du Parlement. Et même, le décret de Morsi ne fait pas l'unanimité des " révolutionnaires de la place Ta'hrir " puisque certains groupes de gauche s'opposent au rétablissement d'une Assemblée dans laquelle il est vrai de dire qui'ils ne pesaient rien.
Je me pose une question : Morsi n'a vraisemblablement dû de pouvoir occuper son poste qu'à de très fortes pressions du Département d'Etat sur l'armée. Aurait-il mésinterprété cet appui et cru qu'ayant Washington derrière lui, il pouvait aller plus loin ? Ou même : certains secteurs du Département d'Etat le lui auraient-ils laissé entendre ? Morsi serait-il poussé, encouragé à lever l'hypothèque du poids des militaires, hypothèque qui fait qu'en Egypte le compromis doit se faire, comme je l'indiquais il y a plusieurs semaines dans je ne sais plus quel fil de discussion, non pas à deux ( Etats-Unis - Frères Musulmans ), mais à trois ( Etats-Unis - Frères Musulmans - militaires égyptiens ) ?
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 9 Juillet 2012 à 21:41
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 57 minutes