Israël : Défense au Moyen-Orient

Le ministre de la défense syrien, Dawoud Rajih, a été tué mercredi dans une explosion provoquée par ce qui semble être un proche garde du corps du cercle proche d'Assad.

Rajih a été tué après un attentat suicide qui a frappé un bâtiment gouvernemental. La télévision du Hezbollah, Al Manar, ainsi que d'autres medias, confirment également la mort du beau-frère du dictateur syrien, Assef Shawkat, chef des renseignements syriens. Le ministre de l'intérieur, Assef Shawkat, aurait également été gravement blessé dans l'explosion.

L'attaque de mercredi a frappé le bâtiment de la sécurité nationale à Damas durant une réunion des ministres et d'importants responsables syriens, en fait, tous ceux qui dirigent la répression armée contre les rebelles. Certains rapports font part de la mort de toutes les personnes présentes dans la pièce lors de la réunion.

La capitale syrienne a vu quatre jours d'affrontements opposant les troupes gouvernementales aux rebelles, qui tentent de faire tomber la dictature Assad par la force.

Auparavant, le chef de l'armée syrienne libre, Riad Al-Asaad, a déclaré qu'il y avait des batailles qui se déroulaient dans 90% des quartiers de Damas ces derniers jours, affirmant qu'il prévoit que "la bataille de Damas va décider du sort de la révolution syrienne."

Dans une interview donnée à Sky News Arabia, Asaad a déclaré : "nous ne disons pas que la bataille de Damas sera facile, mais peu importe qui gagne, le fait même que Damas est maintenant une zone de combat porte une grande importance pour nous et pour le monde entier."

Mardi, le colonel Qassem Saadeddine, porte-parole du commandement de l'armée syrienne libre, a déclaré à Reuters que de nombreux combattants étaient arrivés à Damas de plusieurs provinces il y a dix jours, et que d'autres y seront envoyés très prochainement.

Pendant ce temps, l'ONU a déclaré qu'elle votera mercredi après-midi sur une nouvelle résolution contre la Syrie pour mettre fin à 17 mois de bains de sang.

La pierre d'achoppement est la demande occidentale d'une résolution menaçant de sanctions non militaires et attachée au chapitre 7 de la Charte des Nations Unies, qui pourrait éventuellement permettre l'usage de la force pour mettre fin au conflit en Syrie. La Russie a déclaré qu'elle opposerait son vote contre toute résolution incluant le chapitre 7, mais des diplomates ont déclaré qu'il y a encore une possibilité de négociations de dernière minute.