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Israël : Défense au Moyen-OrientNetanyahou : "il est temps que le monde admette le rôle de l'Iran dans le terrorisme mondial"Le premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré jeudi que tous les pays du monde qui comprennent que l'Iran est un pays exportateur de terrorisme doivent se joindre à Israël en indiquant ce fait clairement afin de souligner l'importance d'empêcher la dictature islamique d'obtenir l'arme nucléaire. S'exprimant lors d'une conférence de presse à la suite de l'attaque terroriste de mercredi en Bulgarie dans laquelle sept personnes ont été tués, dont cinq touristes israéliens, Netanyahou a déclaré que l'attentat contre le bus faisait partie d'une "campagne terroriste mondiale" que l'Iran et le Hezbollah mènent sur les cinq continents au cours de l'année écoulée. Le premier ministre a déclaré que l'Iran et le Hezbollah ont essayé de mener des attaques terroristes en Inde, en Thaïlande, au Kenya, en Azerbaïdjan, en Turquie, en Georgie, en Grèce, en Afrique du Sud, à Chypre et aux Etats-Unis, où ils ont tenté d'assassiner l'ambassadeur saoudien. Netanyahou a promis qu'Israël ne se soumettrait pas au terrorisme iranien, affirmant qu'Israël était "un pays fort avec des gens forts." Il a ajouté qu'Israël "fera payer un prix lourd" à l'Iran et au Hezbollah pour avoir perpétré l'attentat. Le premier ministre a dit qu'Israël et les agences de sécurités mondiales ont attrapé des agents du Hezbollah et des agents iraniens dans tous ces pays, après des attentats, lorsqu'ils planifiaient des attaques terroristes ou lorsqu'ils mettaient en place les infrastructures pour mener leurs attaques terroristes. Netanyahou a remercié le gouvernement bulgare et les citoyens du pays pour travailler rapidement pour sauver la vie des israéliens blessés dans l'attaque. Il s'est référé à la Bulgarie comme "un véritable ami d'Israël." La déclaration de Netanyahou accusant l'Iran d'être derrière l'attaque terroriste est venue après que l'ambassade d'Iran en Bulgarie a démenti jeudi les accusations que Téhéran est derrière l'attentat. "Les différentes déclarations infondées du régime sioniste accusant l'Iran au sujet de son éventuelle participation dans l'incident avec l'explosion du bus transportant des touristes israéliens à Bourgas est une méthode familière du régime sioniste, avec un objectif politique, et est un signe de faiblesse… des accusateurs," a déclaré la mission de la dictature islamique à Sofia dans un communiqué. Articles connexes
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Il est certes nécessaire d’« historiciser la Shoah » comme nous y invite Georges Bensoussan[1]. A l’heure du négationnisme, il convient d’entrer résolument dans les faits, faire l’étude précise et rigoureuse du génocide, d’analyser l’antisémitisme, de s’intéresser aux victimes, mais aussi aux bourreaux, de s’efforcer de comprendre la société allemande dans laquelle est né le projet exterminationniste et la société française qui a puissamment contribué et à l’arrestation, à la livraison des Juifs, et parfois à leur sauvetage. Cela implique de ne pas se cantonner au « lamento moraliste du "plus jamais ça" », à la leçon de morale inopérante[2] .
Mais plus l’on se penche sur l’extermination des Juifs durant la Seconde guerre mondiale, moins on la comprend, au sens ou « comprendre, c’est presque justifier »[3] . En classe, nous pouvons en décrire le mécanisme, nous savons montrer des enchaînements de faits et d’idées, nous précisons les chiffres, nous localisons mieux. Mais pouvons nous comprendre ce qui s’est passé ? Il me semble qu’aucune école historique, aucun système philosophique, ne parvient à expliquer complètement la Shoah. Les religions paraissent particulièrement démunies sur cette question . Je n’irai pas jusqu’à rejoindre complètement Claude Lanzmann, pour qui chercher à comprendre serait une sorte de profanation, une absolution indécente du crime unique, par la désacralisation de la causalité[4] , mais il faut dire l’insuffisance de la seule démarche historique : travailler sur la Shoah conduit parfois à rester là, les bras ballants, devant l’horreur ordinaire de nos découvertes…
L’Islam court à son malheur terrestre pour son salut éternel
Jamais, si l’on en suit ses propres prophéties, l’Islam ne récupérera Jérusalem. Toute leur foi, leur obstination se concentre sur cette ville : «Elle est terre d’Islam. Nous en chasserons les infidèles. » Voici une preuve de cette détermination. Il s’agit d’une fatwa* (décision religieuse) du Mufti de Jérusalem le Sheikh Ikrama Sabri concernant le Mur Occidental, le dernier vestige du Temple détruit par Titus [24] (Kotel hama’aravi, encore appelé Mur des Lamentations,).[25]
«La question du Mur "Al-Bouraq" a été soulevée. Mais selon le droit international, il s'agit d'un patrimoine islamique consacré, puisque le Mur "Al-Bouraq" fait partie de la muraille de la Mosquée Al-Aqsa. Qui plus est, c'est le Prophète Mohammed lui même qui l'a sanctifié lorsqu'il y attacha (la jument) Al-Bouraq, qui l'avait transporté sur son dos de La Mecque* à Jérusalem, dans la nuit du Mi'raj (ascension au ciel de Mohamed, selon la tradition musulmane). C’est pourquoi nous décrétons que ce Mur appartient à l'Islam et n'a rien à voir avec les Juifs. Concernant ce qui a été publié dernièrement sur la chute de quelques pierres du mur et l'intention qu’ont les Juifs de le réparer, nous affirmons que le ravalement de ce Mur relève de l'autorité de l'Administration des Biens islamiques (Waqf) et qu’il est interdit a