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Israël : Défense au Moyen-OrientObama s'agenouille face à l'IranLes Etats-Unis ont envoyé un message à l'Iran, par l'intermédiaire de deux nations européennes, disant qu'ils ne supporteront pas un raid indépendant israélien contre les installations nucléaires de la dictature islamique aussi longtemps que Téhéran renonce à attaquer les intérêts américains dans le Golfe persique. Selon les informations, Washington a utilisé des canaux secrets en Europe pour préciser que les Etats-Unis n'ont pas l'intention de soutenir un raid israélien qui pourrait déclencher un conflit régional. En contrepartie, Washington attend de l'Iran qu'il se démarque des actifs stratégiques américains dans le Golfe, comme les bases militaires et les porte-avions. Des responsables israéliens ont déclaré que les relations de défense entre Israël et les Etats-Unis étaient à un niveau historiquement bas, qui découle de la volonté de l'administration Obama d'empêcher Israël d'attaquer l'Iran indépendamment. Le New York Times a rapporté lundi que le président américain, Barack Hussein Obama, travaille à une série de mesures pour empêcher une offensive israélien contre l'Iran, tout en forçant, très légèrement, la dictature islamique à prendre les négociations sur son nucléaire plus sérieusement. Plusieurs des principaux conseillers d'Obama pensent que Jérusalem veut une déclaration américaine sans équivoque concernant une attaque américaine sur l'Iran, si le pays poursuit l'obtention d'une bombe nucléaire. Israël espère qu'une telle déclaration sera faite pendant le discours d'Obama devant l'assemblée générale des Nations Unis le 25 septembre. D'autres membres de la Maison Blanche pensent qu'Israël tente de faire glisser les Etats-Unis dans un conflit inutile dans le Golfe. Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a déclaré lundi qu'il "n'y a absolument aucune différence entre les Etats Unies et Israël quand il s'agit de prévenir l'Iran d'obtenir une arme nucléaire." Carney a dit que toutes les options restent sur la table pour l'Iran. Il a dit que "la fenêtre diplomatique reste ouverte", ajoutant que le processus diplomatique reste la meilleure façon de traiter avec la dictature islamique, bien que "cette fenêtre ne restera pas ouverte indéfiniment." Selon le New York Times, Washington a également envoyé à l'Iran un message secret demandant qu'ils réduisent leurs ambitions nucléaires, mais Téhéran a rejeté la demande, disant qu'aucune entente n'est possible sans lever toutes les sanctions imposées par l'Ouest. Selon le rapport, l'administration Obama envisage la possibilité de monter une opération secrète, ainsi que de mener une "cyber guerre" contre l'Iran. Le président Obama a précédemment rejeté cette idée, craignant que des assauts cybernétiques fassent des ravages contre la population civile iranienne. En septembre, les Etats-Unis et plus de 25 autres nations tiendront un énorme exercice de déminage dans le Golfe, dans ce que des responsables militaires disent être une démonstration d'unité et une mesure défensive pour empêcher l'Iran de bloquer les exportations de pétrole a travers le détroit d'Ormuz. Articles connexes
113 commentaires
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Oui : juste avant. - Ou juste après.
Je crois que tout est dit, et que les faucons américains se contredisent avec d'une part léon panetta appuyant l'état Juif alors que dempsey, reflétant l'administration américaine actuelle et obama, refuse l'option militaire...
Au mieux, les US interviendront après l'attaque contre l'iran et seulement si Israël est en difficulté, au pire, ils ne bougeront pas le petit doigt...
Franchement, j'ai lu et vu des dizaines de scénarios différents sur ce thème avec la participation d"éminents "analystes militaires"...à vrai dire, chacun y va de son avis et tous se contredisent...
Je pense que les Israéliens n'ont pas pour habitude d'attendre le feu vert de qui que ce soit pour intervenir quand le pays est en danger! néanmoins, je reste dubitatif sur les effets d'une opération sur les installations nucléaires iraniennes....
Publié le : 1 septembre 2012
Pour la première fois depuis 2000 ans, cette année, il n’y aura pas de prières pour Rosh Hashana et Yom Kippour à la synagogue Eliahou Hanavi d’Alexandrie, en Egypte.
La synagogue est la dernière encore en fonctionnement dans le pays. Une synagogue qui a résisté depuis l’époque hellénistique, mais l’édifice actuel remonte au 19ème siècle.
Les autorités égyptiennes ont interdit les services des grandes fêtes pour des raisons de «sécurité». La décision, annoncée lundi, vient comme un coup dur pour le rabbin Avraham-Nino Dayan, un Israélien d’origine égyptienne, qui chaque année se charge de l’assemblage d’un minyan (réunion de 10 hommes) en provenance d’Israël et de l’étranger. Dix hommes sont obligatoires pour pouvoir sortir les rouleaux de la Torah. Aujourd’hui, il ya seulement deux hommes juifs et environ 20 veuves vivant à Alexandrie.
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Levana Zamir, qui dirige l’Association internationale des Juifs égyptiens en Israël, a déclaré: « il semble que ce soit vraiment la fin de la vie juive en Egypte, les autorités ont trouvé une façon de prendre en charge le dernier bastion juif, puisque toutes les synagogues restantes sont déjà des sites archéologiques et touristiques. C’est très triste. »
Le Seder de Pessah à Alexandrie l’an dernier a également été annulé pour des raisons de sécurité, même si un Seder a eu lieu au Caire. Les services des grandes fêtes sont généralement organisés pour le personnel expatrié de l’ambassade israélienne à la synagogue Maadi du Caire. Depuis la chute de Moubarak, les diplomates rentrent en Israël pour passer les fêtes en famille
A quoi bon? prendre des risques pour réunir un Minyan sous "la haute surveillance" des frères musulmans...Il serait plus avisé de passer les fêtes, en sécurité, en Israël avec d'autres Juifs d'origines égyptienne...et surtout, sans avoir, à raser les murs, en sortant de la synagogue... combien d'édifices religieux ont été transformé en mosquées ou pire, détruite, en terre d'islam?
Les Juifs du monde n'ont rien à faire dans ces pays et il est évident que l'état d'Israël devrait mettre en oeuvre une Alya humanitaire avec des moyens suffisant pour rapatrier nos frères!!!
Reste à savoir dans quelle mesure ces protestations d'innocence ( " C'est pas nous qui voulons la guerre, M'sieur Ahmadinejad ! C'est les Schlomos, M'sieur ! " ) convaincraient effectivement Téhéran. Reste à savoir aussi jusqu'à quel,point les Etats-Unis pourraient ne pas intervenir. Quant au risque de " se fâcher avec un milliard de musulmans " , oui, ... Mais peut-être les choses sont-elles moins tranchées que nous ne les voyons : Ce milliard est divisé : il y a les sunnites et il y a les shî'ites. Il y a les masses agitées, contre Israël, les Etats-Unis, l'Occident, les kâfirs en général, par des prêcheurs haineux. Et il y a les gouvernements capables de mobiliser des armées et de couper les robinets des hydrocarbures ... Les uns et les autres ne sont pas forcément en phase.
Les musulmans feraient bien d’être prudents et d’observer avec précision l’histoire de ce peuple. Son destin est particulier. Son histoire porte un mystère, même aujourd’hui. Ils feraient bien de suivre le conseil du Prophète Mohamed : «Lorsqu’il n’y aura plus ni assemblée, ni imam, restez à l'écart de tous les partis... » Hadith* 92, 11.
Haïr les Juifs et connaître le désastre
Le destin du peuple juif est irréductible à toute catégorie connue. Ce peuple a la propriété de s’attirer successivement les haines de peuples entiers. A chaque fois, c’est source pour lui de grands malheurs mais aussi de l’humiliation de celui qui le haït et l’attaque.
Jusqu’à la fondation d’Israël en 1948, le peuple juif étant totalement dispersé parmi les nations, cette humiliation ne venait jamais des Juifs eux-mêmes mais d’une sorte de propriété immanente de l’antisémitisme. En étudiant l’histoire de cette forme de haine, on s’aperçoit qu’elle est toujours en corrélation totale avec une crise d’orgueil. Dès qu’un peuple se considère comme supérieur aux autres, il se met à haïr Israël.
Au Moyen Age, l’Occident protégé de la domination de l’Islam voit se développer une civilisation chrétienne. Les signes de cette richesse spirituelle sont encore visibles dans nos villes. Pourquoi faut-il que la paix et la réussite religieuse charrient avec elles tant d’orgueil, de certitude de tenir le Ciel ? Nous en avons une preuve dans la constante persécution des Juifs de cette époque. Ils représentent la résistance spirituelle, la différence. Ils sont une épine dans l’idée qu’on se fait d’une chrétienté pure et universelle.
Au XIXème siècle l’incendie de la haine du Juif reprit en Europe. La France n’en fut pas exempte et l’impact énorme de l’affaire Dreyfus prouve que cette haine structurait l’orgueil national français. La conséquence de l’orgueil ne tarda pas. Les nations européennes, sûres de leur invincibilité, s’en prirent l’une à l’autre et s’humilièrent mutuellement dans les tranchées de la Grande Guerre.
L’Allemagne, furieuse de l’indignité de sa défaite, n’ayant pas été assez humiliée, reprit avec son désir de vengeance le flambeau de la haine du juif. «J’appelle en premier lieu toutes les nations civilisées à lutter contre cette plaie universelle qu’est le juif international », écrivit Adolf Hitler, le 30 avril 1945, dans son testament politique. Puis, étant allé jusqu’au bout de sa haine, il prépara son suicide.
On dirait que l’existence de l’Antisémitisme est, comme en médecine, le symptôme certain d’une maladie qui s’appelle l’orgueil. Il est aussi le signe presque infaillible que le destin (Dieu ?) se prépare à frapper cet orgueil, pour le salut des hommes.
Depuis 1948…
Il semble que les nations musulmanes dans leur ensemble sont en passe de retomber dans le piège de l’anti-judaïsme. Depuis 1948, depuis la fondation d’Israël, l’expérience musulmane est une longue suite d’humiliations, d’occasions perdues et d’orgueil national de plus en plus exacerbé. L’histoire du jeune Etat d’Israël se résume en une série d’attaques arabes, d’abord militaires puis terroristes, puis enfin islamistes Wahhabites*. Elles ont amené étapes par étapes la ruine financière des nations arabes et au progrès économique d’Israël. Malgré toutes ces disconvenues, jamais les Arabes n’ont perdu l’espoir de vaincre Israël. Il semble qu’ils n’ont pas assez souffert pour renoncer à l’idée de le détruire.
C’est une constante dans toutes les réunions internationales où les pays musulmans sont conviés.
Le spectacle est désolant à Téhéran tandis que les délégations n’hésitent pas à s’invectiver entre elles à la tribune d’une conférence qui a dévoyé les principes premiers de ses illustres fondateurs.
Le prestige de 2009
Kadhafi à la conférence de 2009
Cette conférence ne peut être comparée en prestige à celle d’Égypte en 2009 durant laquelle de nombreux chefs d’État ont assisté en personne, à l’instar du roi d’Arabie, du président tunisien Ben Ali, du président algérien Bouteflika et d’autres pays qui n’ont été représentés cette année que par leur ministre des affaires étrangères.
Certains ont même refusé de s’afficher à Téhéran de crainte d’être mal vus des américains et de l’Europe en particulier. L’absence totale de l’Algérie donne à penser que l’Iran n’y est pas en odeur de sainteté.
Boutéflika et Ahmadinejad
En revanche, l’Iran se serait bien passé de la présence de deux dirigeants africains, Omar el-Béchir et Robert Mugabe. Le premier est poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) tandis que le second est dans le collimateur de la communauté internationale.
Mais ils sont en fait en très bonne compagnie avec d’autres dictateurs plus discrets.
D’accord sur rien
Morsi et Ahmadinejad
Périodiquement, tous les trois ans, les ennemis d’Israël se réunissent pour se convaincre qu’ils ne sont toujours d’accord sur rien.
Leur union aurait d’ailleurs été dangereuse pour les juifs et tant qu’ils sont occupés à se déchirer, l’État d’Israël ne craint pas la surenchère des paroles vaines et des menaces verbales non voilées.
Israël doit discrètement se féliciter de ces dissensions entre pays n’ayant en commun que l’islam.
Tout a d’abord commencé avec le président égyptien Morsi qui s’en est pris au régime de Bassar Al-Assad avec une telle violence que la délégation syrienne, dirigée par le premier ministre Waël al-Halaqi, a quitté la salle.
Le président égyptien avait dénoncé le soutien iranien au « régime oppressif syrien qui a perdu sa légitimité ».
En s’en prenant à la Syrie, il s’en prenait sans ménagement à l’Iran qui défend le régime syrien.
Délégation syrienne
Morsi n’a pas lésiné sur la sémantique :
« La révolution en Égypte était un pilier du printemps arabe, elle a commencé quelques jours après la Tunisie, a été suivie par la Libye et le Yémen.
Et, aujourd’hui notre solidarité avec la lutte que mènent les syriens contre un régime oppressif qui a perdu sa légitimité est un devoir moral et une nécessité politique et stratégique ».
La décision d’élever le niveau des relations diplomatiques, rompues entre les deux pays, risque de tarder d’autant plus que l’Iran n’a pas hésité à censurer le discours du président égyptien, d’abord lors de la traduction simultanée, et ensuite dans la presse puisque systématiquement le mot « Syrie » a été remplacé par « Bahreïn ».
Le tout pour accréditer l’idée que Morsi attaquait l’allié de l’Arabie saoudite et non la Syrie.
Le Liban à la traine
Sleimane et Khamenei
Le président libanais, Michel Sleiman, a fait lui aussi acte d’allégeance au régime des mollahs. Reçu d’abord par Mahmoud Ahmadinejad, il a eu l’honneur de rencontrer le guide suprême de la République islamique d’Iran, Ali Khamenei. Les deux hommes se sont mis d’accord sur « la nécessité d’épargner au Liban les répercussions négatives des événements de la région et sur une meilleure mise en application des principes de non-alignement ». Ils n’ont pas précisé à quel alignement ils faisaient référence.
Il est vrai que le président libanais doit son poste à la volonté de Bassar Al-Assad qui l’a imposé et il lui est donc difficile de renier celui qui l’a fait, bien qu’il fasse beaucoup d’efforts pour affirmer son indépendance.
Il n’a jamais prouvé sa neutralité vis-à-vis d’Israël et il se voulait plutôt activiste en refusant le désarmement du Hezbollah et en qualifiant ses militants de résistants.
Il feint de croire qu’il le contrôle alors qu’Hassan Nasrallah a toujours prouvé qu’il restait le décisionnaire.
Dans un récent discours, le chef du Hezbollah avait précisé qu’il était prêt à riposter à Israël sans demander l’autorisation au gouvernement libanais.
Effectivement, intégré au gouvernement, il estime être partie prenante dans les décisions concernant le Liban.
Nasrallah et Mikati
C’est pourquoi Michel Sleiman doit caresser dans le sens du poil une organisation terroriste, financée et armée par l’Iran, s’il veut la sécurité, la stabilité, la paix civile et l’unité du territoire, du peuple et des institutions.
Il a surtout été prévenu qu’en cas d’action unilatérale du Hezbollah, ses infrastructures industrielles seraient en priorité rasées par l’État juif.
Les palestiniens à la peine
Le Mouvement des non-alignés a entériné la rupture entre palestiniens puisque seul Mahmoud Abbas a été présent à la conférence alors que ni Ismaël Haniyeh et ni Khaled Mechaal n’ont été invités.
Le leader de Gaza, dont la doctrine est issue des Frères musulmans, a été sacrifié sur l’autel de la mise à l’écart de la Syrie.
Pourtant les iraniens ont une position dure sur la question palestinienne mais ils ont choisi le dirigeant palestinien qui reconnait Israël en écartant le Hamas qui prône une lutte sans concession contre l’Etat juif.
Khaled Mechaal et un responsable du mouvement palestinien Moussa Abou Marzouk dans un camp de réfugiés palestiniens à Yarmouk, en Syrie
Les deux dirigeants du Hamas paient leur proximité et leur grande compromission avec Bassar Al-Assad.
Ils pouvaient difficilement se retrouver aux côtés du président Morsi qui tient à redonner son aura au chef de l’Autorité palestinienne qui n’était pourtant pas un proche du régime syrien.
Mahmoud Abbas retrouve son rôle fédérateur en négociant directement avec Michel Sleiman la situation des réfugiés palestiniens qui ont fui la Syrie et qui risquent de poser des problèmes sécuritaire au Liban.
A l’heure où ce texte est publié, aucune motion n’a encore été votée par les représentants des Non-Alignés mais il est à prévoir qu’ils camoufleront leurs dissensions à travers le combat contre Israël qui soudera une assemblée de bric et de broc.
Jacques Benillouche