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Israël : Défense au Moyen-Orient"Une frappe israélienne sur les sites nucléaires iraniens serait une folie"Les points faibles d'Israël pour un éventuel raid conventionnel contre l'Iran sont une nouvelle fois placés sous les projecteurs : une analyse en profondeur rédigé par le docteur Josef Joffe de l'université de Stanford présente les difficultés auxquelles Israël devrait faire face si il décide d'aller de l'avant et de bombarder les installations nucléaires de la dictature islamique. Dans son document, Joffe explique qu'Israël n'a pas de bombe qui puisse détruire l'installation souterraine de Fordo près de Qom, et développe le fait qu'Israël aurait à voler au-dessus de pays hostiles en route vers l'Iran, mettant l'accent sur le manque de ravitaillement en vol pour les jets. L'article, qui a été publié dans le "Security Times", commence avec une description de la bombe MOP (massive ordonance penetrator), l'engin conventionnel le plus puissant dans l'arsenal américain. "Six mètres de long et pesant 14 tonnes, la bombe est un monstre conçu pour percer 60 mètres de béton avant que sa charge de 2,5 tonnes d'explosif explose. Elle serait l'arme de choix pour effacer l'usine d'enrichissement profondément enterrée de Fordo, près de Qom." Selon Joffe, l'aviation américaine a commandé la MOP lorsque l'installation de Fordo a été découverte, la première ayant été livrée à l'automne dernier. Israël ne possède pas la MOP ou de bombardiers américains B2, qui devraient être utilisés pour transporter la bombe si les américains attaquent. Pourtant, Fordo n'est qu'un des problèmes auxquels Israël est confronté. Une autre difficulté pour une frappe militaire contre l'Iran est la distance. Sur les huit objectifs centraux de la force aérienne dans la dictature islamique, il n'y a que l'installation d'Arak qui est accessible sans ravitaillement. "Un F-16I Storm vole très haut, avec des réservoirs supplémentaires il peut couvrir 1500 km. Pourtant, si il vole à basse altitude pour échapper aux radars en Jordanie, en Irak et en Iran, son rayon d'action se rétrécit de moitié. Le F-15I Thunder, le jet le plus puissant de la force aérienne israélienne, a probablement des spécifications similaires : 1000 à 1500 km." Joffe poursuit en expliquant en détail pourquoi ce n'est pas suffisant : "les pilotes devront faire demi-tour une centaine de kilomètres avant d'arriver aux sites d'enrichissement de Natanz et de Fordo. Si ils devaient voler de toute manière, ils devraient remplir leurs réservoirs au-dessus de pays qui ne sont pas vraiment amicaux : la Jordanie et l'Irak par voie directe, ou, sur la variante nord, le long de la frontière syro-turque." "Ils pourraient voler indétectés seulement au-dessus de la mer, autour de la péninsule arabique. Cela voudrait dire 5000 kilomètres, une entreprise absurde… La géographie reste donc le pire ennemi d'Israël, celui qui ne peut être surmonté que par des ravitaillements aériens." Pourtant, le ravitaillement pourrait être le principal problème d'Israël, dit Joffe : "Israël ne possède que cinq avions ravitailleurs Boeing 707 modifiés. Un simple calcul mental : la force aérienne israélienne à 100 Storms et 25 Thunders, ses appareils les plus modernes. Si ils sont tous déployés, il leur faudrait être ravitaillé deux fois, pour chaque mission, 125 fois deux égal 250… avec une poignée de ravitailleurs ?" "Ou alors avec la moitié de la flotte peut être ? Cela ne changerait pas grand-chose no plus, parce que les bombardiers doivent s'armer contre les jets et les missiles sol-air. Les avions de chasse iraniens, une cinquantaine de F-14 et Mig-29 peuvent être vieux ou obsolète, mais ils font encore compter avec eux." En accord avec les évaluations américaines qui avancent qu'Israël ne peut pas détruire toutes les installations nucléaires de l'Iran, et ne serait en mesure que de retarder les efforts de Téhéran pour atteindre une capacité nucléaire, Joffe estime que Tsahal doit choisir de frapper quelques-uns des objectifs plutôt que tous les huit. Il conclut que l'armée de l'air pourrait essayer d'éliminer les éléments clés de la chaîne nucléaire en détruisant l'usine d'enrichissement de Natanz, qui est plus vulnérable que Fordo, ainsi que l'installation de conversion d'uranium d'Ispahan. Joffe explique que sans la possibilité de convertir l'uranium en gaz, l'Iran serait contraint de mettre un terme à ses activités d'enrichissement. Articles connexes
68 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 8 heures - Kountrass
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la rhétorique va bon train dans la bouche de mohammed morsi , lequel promet promet promet ...le disque s ' est enrayé excusez moi , et je ne peux pas le remplacer ...et il continue de tourner sous les yeux de hussein barak obama de hillay clinton , accompagnée de son marrri et de mohammed morsi...ou bien makhchi , comme tu veux tu choises ...
Concurrents au poste de president USA
Statut co en attendant les résultats des elections
Les USA savent que leur Securite peux aussi Etre mise a mal et qu il est aussi de leur interet de convaincre et de décider