Israël : Défense au Moyen-Orient

Un intercepteur caché a transmis des informations précieuses sur le site de Fordo et se serait apparemment autodétruit lorsqu'il a été découvert, a rapporté dimanche le Sunday Times de Londres, citant des sources des renseignements occidentaux.

Les explosions de la mi-août ont été cachées par l'Iran jusqu'à la semaine dernière, quand la dictature islamique a annoncé que des "terroristes" ont fait exploser les câbles électriques reliant la ville de Qom à l'usine souterraine de Fordo. L'Iran a affirmé que l'énergie alternative a permis au site nucléaire de continuer à fonctionner normalement.

Les informations parues dimanche révèlent que l'explosion s'est produite lorsque des miliciens des gardiens de la révolution à Fordo ont découvert et enlevé une pierre, qui était en réalité un dispositif d'interception qui transmettait des données informatiques, y compris les niveaux d'enrichissement d'uranium.

La découverte et l'explosion subséquente ont entraîné la perte d'une importante source de renseignements pour l'Occident, selon les sources du journal.

Aucun pays n'a été nommé par le journal londonien comme étant derrière la mise en place de l'intercepteur, mais il est largement admis que des agents travaillant pour le compte d'Israël ont participé à plusieurs assassinats de scientifiques nucléaires et d'attaques informatiques contre les installations nucléaires iraniennes.

L'Iran a également accusé Siemens d'avoir envoyé des engins explosifs miniatures placés à l'intérieur de matériel destiné à Fordo, un site qui est profondément enfui dans les montagnes iraniennes, sous une importante couche de béton, un emplacement qui le rend pratiquement invulnérable à une attaque aérienne. Siemens a nié les accusations.