Israël : Défense au Moyen-Orient

Le chef du Hamas en exil, Khaled Mashaal, est fatigué des défis politiques des dirigeants du groupe terroriste islamiste dans la bande de Gaza, et ne cherche pas de réélection lors d'un vote en cours, ont déclaré dimanche des sources arabes.

Au cours des cinq derniers mois, le Hamas, qui dirige la bande de Gaza depuis 2007, a discrètement tenu un scrutin dans la bande de Gaza, auprès des arabes de Judée et Samarie, dans les prisons israéliennes et dans d'autres pays.

Mashaal, qui dirige le Hamas depuis 1996 depuis diverses capitales arabes, a déclaré lors d'une réunion de hauts responsables du groupe terroriste au Caire la semaine dernière qu'il n'avait aucun désir de rester le chef, et sa décision de ne pas se présenter aux élections était définitive, a déclaré une source proche du Hamas. Il a du mettre le nombre de millions de dollars qu'il désirait de côté, et entend probablement en profiter à l'abri des regards.

"Il leur a dit de choisir un autre chef," a dit la source.

Mashaal et d'autres responsables du Hamas n'ont fait aucun commentaire public sur le futur leadership ou sur la réunion du Caire.

Plus tôt cette année, Mashaal avait provoqué la colère des dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza en acceptant que son principal rival, le Fatah, mouvement de Mahmoud Abbas soutenu par l'Occident, puisse conduire tout prochain gouvernement d'union.

L'Egypte a négocié un pacte de réconciliation entre le Hamas et le Fatah, qui ont mené une brève guerre civile en 2007, qui a laissé le groupe terroriste islamiste au contrôle de la bande de Gaza, Abbas contrôlant les arabes de Judée et Samarie.

Mais la mise en œuvre du pacte, qui prévoit un partenariat dans l'administration et de nouvelles élections à Gaza et en Judée et Samarie, a été tenue en échec par le refus des deux parties de s'acquitter des clauses de l'accord sur le terrain.

Mashaal a également soulevé les critiques au sein du Hamas pour ce qui est maintenant un processus de paix au point mort, disant en 2011 que 20 ans après la conférence internationale de 1991 sur le Proche Orient, les palestiniens étaient prêts à donner une autre "chance a la paix".

"Mashaal est devenu impatient vis-à-vis de certains de ses responsables à Gaza qui ont récemment tenté de saper les décisions qu'il a prises au nom du groupe," a déclaré une source diplomatique dans la région.

Le Hamas a nié à plusieurs reprises toute fracture interne.