Israël : Défense au Moyen-Orient

L'implication du groupe terroriste libanais dans la guerre civile syrienne continue de croître. Le principal groupe d'opposition syrien a déclaré dimanche que pas moins de 1000 hommes du Hezbollah sont entrés en Syrie au cours des dernières 24 heures.

"C'est une invasion terrestre coordonnée," a déclaré le porte-parole de l'armée syrienne libre. "Le Hezbollah a déclenché une guerre contre nous."

Au moins deux terroristes du Hezbollah et cinq rebelles ont été tués dans des combats au sud-ouest de Homs. Plus tôt dimanche, les rebelles ont affirmé avoir tué 12 membres du groupe terroriste chiite libanais samedi.

Les combattants du Hezbollah, qui contrôlent huit villages près de Homs, ont attaqué trois villages syriens dans la région de Qusayr, près de la frontière libanaise. Le porte-parole de l'armée syrienne libre, Louay Almokdad, a averti les civils résidant dans les villages proches de la frontière de quitter la région.

Il a ajouté que le Hezbollah a déclaré une "guerre ouverte contre les civils syriens en pleine coordination avec le régime d'Assad qui n'a pas bombardé les zones où le Hezbollah est présent."

Les combats entre le Hezbollah et les rebelles syriens ont dégénéré après la mort d'un des chefs des gardiens de la révolution iraniens, Hassan Shateri.

Pendant ce temps, les rebelles tentent de se distancer d'Israël. Le conseil militaire révolutionnaire dans le Golan a déclaré qu'aucun de ses hommes n'avaient été blessés dans les affrontements de samedi et ne pouvaient donc pas avoir été traités en Israël.

A l'inverse, les medias iraniens affiliés au régime syrien ont largement rendu compte de l'aide qu'Israël a fourni aux sept blessés syriens.

Plus tôt dimanche, il a été signalé que les sept rebelles ont subi une intervention chirurgicale durant la nuit. L'un d'eux est toujours dans un état grave dans l'unité de soins intensifs après avoir subi des blessures à l'abdomen.

La condition des autres rebelles, qui ont principalement subis des blessures aux extrémités, est stable.

Le directeur du centre médical Ziv de Tsfat, le docteur Oscar Ambon, a déclaré que les blessures ont principalement été causées par des éclats d'obus et de balles, ajoutant que l'équipe médicale ne questionnera pas les personnes blessées quant à la cause de leurs blessures.