Israël : Défense au Moyen-Orient

Le chef de la politique étrangère de l'Union Européenne a affirmé que les négociations sur le nucléaire iranien, entre la dictature islamique et les six puissances mondiales, ont échouées.

Catherine Ashton a déclaré samedi que les négociations ont révélé que "les deux parties restent très éloignées sur le fond".

Néanmoins, un haut responsable américain a dit qu'il n'y avait pas eu rupture des négociations, malgré l'absence de progrès.

"Il n'y a pas de percée, mais il n'y a pas d'impasse," a déclaré le responsable US, qui a requis l'anonymat, après la réunion dans la ville kazakhe d'Almaty. Le responsable a déclaré que les grandes puissances visent à poursuivre les efforts diplomatiques pour résoudre le "différend".

"Pendant les deux jours de pourparlers, nous avons eu des discussions longues et intensives sur les questions abordées dans notre proposition de renforcement de la confiance," a déclaré Ashton lors d'une conférence de presse dans la ville d'Almaty.

Le négociateur russe semble plus optimiste, affirmant que les pourparlers étaient certainement un "pas en avant", même si aucun compromis a été trouvé, a rapporté l'agence de presse Interfax, sans donner de détails.

Le négociateur en chef iranien a dit qu'il y avait une certaine distance entre les positions de Téhéran et des puissances mondiales, mais que son enrichissement d'uranium litigieux pouvait être un sujet de coopération pour construire la confiance.

"Nous avons proposé notre plan d'action mais l'autre partie n'était pas prête et ils ont demandé un peu de temps pour étudier l'idée," a déclaré Jalili lors d'une conférence de presse. Il a dit que c'était désormais aux puissances à démontrer leur volonté de prendre des mesures de confiance.

Ashton a également déclaré que pour la première fois il y avait un "retour réel entre nous quand on a pu discuter des détails, poser des questions et obtenir des réponses immédiatement… Dans cette mesure, cela a été un élément important."

Mais, a-t-elle ajouté, "ce qui importe en fin de compte, c'est la substance, nous savons ce que nous voulons atteindre et le défi est d'obtenir un engagement réel afin que nous puissions aller de l'avant avec cela, c'est notre ambition."

En d'autres termes, moins diplomatiques, l'Iran continue de se moquer directement de ceux qui se font appeler les "grandes puissances", comme c'est le cas maintenant depuis de nombreuses années, qui n'ont vu aucune percée dans ces soi-disant "négociations", qui ne servent au final qu'à faire gagner du temps à l'Iran pour développer son arme nucléaire islamiste.