Israël : Défense au Moyen-Orient

Une écrasante majorité de 110 députés de la Chambre des représentants de Jordanie a signé une pétition demandant un pardon pour un soldat jordanien qui a tiré sur et tué sept écoliers israéliennes en 1997.

Ahmad Musa Mustafa Daqamseh a tué les filles qui étaient en excursion scolaire à Naharayim, près de la frontière entre Israël et la Jordanie, et purge actuellement une peine à perpétuité.

Hussein Mjali, ancien ministre de la justice de Jordanie, a autrefois appelé le soldat emprisonné un "héros", et a ajouté que "si un juif avait tué des arabes, ils auraient construit un monument en son honneur."

Quelques jours après la fusillade de 1997, feu le roi Hussein de Jordanie était arrivé en Israël pour un visite inédite et avait, avec le premier ministre Benyamin Netanyahou, visité les familles endeuillées.

"Votre fille est comme la mienne. Votre douleur est la mienne," avait alors déclaré le souverain jordanien à une des familles alors qu'il s'était mis à genoux dans leur salon.

Il avait ensuite visité une fille blessée dans l'attaque à l'hôpital Hadassah de Jérusalem. "Je suis vraiment désolé pour ce qui s'est passé," lui a dit le roi, lui donnant ensuite en cadeau une 'hamsa.

Après la fusillade, le témoignage du soldat à ses interrogateurs avait été publié dans la presse israélienne. "Je ne sais pas ce qui m'est arrivé," avait-il dit.

"J'ai perdu le contrôle et j'ai agi." Le tireur, qui a affirmé que ses actions n'avaient pas été motivées par quiconque à part lui-même, a été condamné à la prison à vie.