Israël : Défense au Moyen-Orient

Des sources égyptiennes affirment que des hauts responsables des Frères Musulmans ont été placés en résidence surveillée et que l'armée sécurise des installations stratégiques à travers le pays.

Le groupe islamiste qui a soutenu le président Morsi lors du succès électoral de l'année dernière est également examiné en profondeur pour des affaires de corruption.

La structure et le financement du groupe sont analysés, selon un rapport publié mercredi par le journal égyptien Al-Ahram.

Le rapport affirme également que l'armée a commencé à fermer hermétiquement les installations stratégiques à travers le pays, conformément à un plan militaire d'urgence qui mandate l'armée si les politiciens ne peuvent pas résoudre la crise de pouvoir d'ici mercredi.

L'armée aurait déjà pris le contrôle de tous les dépôts d'armes et de munitions à travers le pays.

Toutefois, une source militaire a nié ces informations, disant qu'elle attendait plutôt des personnalités politiques, sociales et économiques qu'elles se rassemblent pour des entretiens sur une "feuille de route".

Les chefs militaires envisagent trois options pour la conduite de la transition en Egypte, dans ce qui pourrait suivre la presque certaine éviction du président Mohamed Morsi, selon le journal al-Sharq al-Awsat basé à Londres.

La première serait la nomination du président de la cour constitutionnelle en tant que chef de la transition, soutenu par un conseil national composé de représentants militaires et du gouvernement.

Une deuxième option serait un leadership par le conseil militaire suprême.

La troisième option pour diriger la nation serait la nomination d'un conseil présidentiel composé de responsables civils et militaires.

Morsi continue pour sa part d'insister pour dire qu'il restera en fonction et a refusé de démissionner. Néanmoins, une source médiatique locale a déclaré à des journalistes étrangers mercredi matin qu'après que l'ultimatum de 48 heures au président expire, "une de ces deux choses se produire : soit Morsi annonce sa démission lui-même, ou il sera demis par la feuille de route définie par les forces armées."

On attend que tout gouvernement de transition soit mis en place pendant au moins neuf à douze mois, période pendant laquelle une nouvelle constitution sera rédigée, avec des élections présidentielles qui seront tenues à la fin de la période transitoire.