Israël : Défense au Moyen-Orient

Un porte-parole des Frères Musulmans en Egypte a tweeté mercredi qu'un "coup d'état militaire complet" était en cours.

La BBC a déclaré que des véhicules blindés étaient dans les rues du Caire.

L'AFP cite des responsables sécuritaires disant que les forces de sécurité égyptiennes ont imposé une interdiction de déplacement à Morsi et plusieurs importants alliés islamistes au sujet de leur participation dans une évasion de prison en 2011.

Des responsables de l'aéroport ont confirmé à l'AFP qu'ils avaient reçu l'ordre d'empêcher les dirigeants, y compris Morsi, le chef des Frères Musulmans Mohammed Badie et son adjoint Khairat al-Charter, de voyager à l'étranger.

Alors que le délai de 48 heures donné par l'armée pour se confirmer aux demandes des manifestants a pris fin, le président Mohamed Morsi a proposé un gouvernement de consensus comme moyen pour sortir de la crise en Egypte, a rapporté Al-Jazira.

"La présidence prévoit la formation d'un gouvernement de coalition de consensus pour superviser les prochaines élections législatives," a déclaré mercredi le bureau de Morsi dans un communiqué sur Facebook.

La déclaration réaffirme que Morsi tient les partis d'opposition pour responsables de l'obstruction à une initiative politique qui aurait mis en place un panel pour préparer des amendements à la constitution égyptienne.

Le journal Al-Ahram, géré par l'état égyptien, a prédit que le leadership militaire retirera le président par la force, si nécessaire, afin de résoudre la crise politique qui s'est développée.

Au cours des dernières semaines, une vague de protestations dans les villes à travers le pays est passé de quelques milliers à plus de 22 millions de manifestants.

Un expert de l'université israélienne d'Ariel a prédit mercredi que si Morsi est renversé, l'Egypte pourrait faire face à une série de "mini rebellions".