Israël : Défense au Moyen-Orient

Des responsables du conseil de coopération du Golfe (CCG) se sont réunis à Riyad jeudi pour coordonner les sanctions dans six états membres contre le groupe terroriste chiite libanais à cause de son soutien au régime syrien, a rapporté l'AFP.

La réunion visait à "élaborer des mécanismes pour surveiller les mouvements, les transactions financières et les opérations commerciales du Hezbollah", a déclaré le vice-ministre de l'intérieur du Bahreïn, Khaled al-Absi.

Les monarchies du CCG ont décidé le 10 juin d'imposer des sanctions contre le Hezbollah, en ciblant les permis de résidence et les activités financières et commerciales en représailles à l'intervention armée du groupe en Syrie.

Initialement, le Hezbollah a déclaré qu'il voulait seulement défendre 13 villages syriens le long de la frontière où vivent des chiites libanais, et le sanctuaire Sayyeda Zeinab près de Damas, qui est vénéré par les chiites du monde entier.

Cependant, les terroristes ont plus tard encerclé Qusayr avec les troupes du régime avant de lancer un assaut foudroyant sur la ville frontière stratégique. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a promis irait là ou cela est nécessaire en Syrie.

Absi a dit aux journalistes que deux équipes d'experts seront constitués : une pour "coordonner avec les banques centrales" et la seconde pour passer en revue "les questions juridiques, administratives et financières" liées aux sanctions, selon l'AFP.

Les mesures du mois dernier ont été prises "après la découverte dans les états du CCG de plusieurs cellules terroristes liées au groupe", a déclaré Absi.

Cependant, il n'a pas dit combien de suspects du Hezbollah seraient touchés par les sanctions ou estimé leurs actifs et leurs opérations financières et commerciales dans la région.

Les sanctions seront appliquées "en coordination avec les ministres du commerce et les banques centrales des pays du CCG," a déclaré le secrétaire général du conseil, Abdullatif al-Zayani.

Le CCG comprend le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis.

Le Qatar a expulsé 18 citoyens libanais de ce riche état du Golfe le 20 juin, a déclaré une source gouvernementale libanaise à l'AFP.

Le Bahreïn est récemment devenu le premier pays arabe à mettre sur liste noire le Hezbollah, le qualifiant d'organisation terroriste, et a plus tard interdit aux groupes d'opposition d'avoir des contacts avec l'organisation terroriste.