Israël : Défense au Moyen-Orient

Le dictateur syrien Bachar al-Assad a récemment transféré deux cargaisons d'armes chimiques au groupe terroriste Hezbollah basé au Liban, ont déclaré les rebelles syriens.

Fahad al Masri, le porte-parole de l'armée syrienne libre (ASL) soutenue par l'Occident, a déclaré jeudi au site d'information libanais El Nashra que "le régime syrien a réussi à livrer des armes chimiques au Hezbollah."

Il a ajouté que les armes ont été livrés depuis une zone proche de la capitale Damas et sont arrivés au Liban dans le courant de ces dernières semaines.

Le transfert d'armes, a dit al Masri à El Nashra, a été coordonné par la Syrie et l'Iran.

"Nous ne pouvons fournir plus de détails, mais il est certain que toutes les agences de sécurité internationales connaissent cette information," a-t-il ajouté.

Ces déclarations n'ont pas encore été confirmées par d'autres sources.

Israël a déclaré par le passé que si Assad transférait des armes chimiques ou d'autres armes sophistiquées au Hezbollah, ce serait une "ligne rouge" qui obligerait l'état hébreu à agir pour défendre sa sécurité.

Le gouvernement américain, qui a confirmé que l'armée syrienne a utilisé des armes chimiques contre les forces rebelles a plusieurs occasions, a annoncé qu'il allait augmenter la "portée et l'échelle" de son aide aux rebelles syriens en réponse.

Dans le même temps, des sources américaines ont déclaré la semaine dernière que des comités du Congrès empêchent un plan pour envoyer des armes américaines aux rebelles combattant Assad, craignant que ces livraisons ne soient pas décisives et que les armes finissent dans les mains de groupes terroristes islamistes.

Le président Barack Obama a été critiqué pour ne pas avoir agi sur ses propres "lignes rouges" en Syrie. Obama avait en effet déclaré dans le passé que l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien serait une ligne rouge qui "allait changer mon équation". Mais comme tout le monde le sait maintenant, Obama n'est pas très fort en équations, et sa politique internationale est probablement la pire de toutes les administrations américaines.

Le chef d'état-major interarmes de l'armée américaine, Martin Dempsey, a déclaré jeudi a une commission du Sénat que l'administration Obama délibère si il faut oui ou non utiliser la force militaire en Syrie.

"L'utilisation de "frappes cinétiques", un terme militaire désignant généralement des missiles et des bombes, est en cours de délibération au sein de nos agences gouvernementales," a-t-il dit.