Israël : Défense au Moyen-Orient

L'Iran a exprimé dimanche son opposition à une reprise des négociations de paix entre Israël et l'autorité palestinienne, prédisant que l'état juif n'accepterait jamais de se retirer des territoires récupérés en 1967.

"Téhéran, avec les groupes (terroristes) palestiniens, exprime son opposition au plan proposé, et il est certain que le régime sioniste occupant ne sera absolument pas d'accord de se retirer des territoires occupés," a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Abbas Araqchi, cité par les medias iraniens.

"L'expérience passée montre que le régime sioniste occupant n'est fondamentalement pas prêt à payer le prix de la paix vu que la guerre et les mensonges de l'occupation sont dans son essence même," a-t-il ajouté.

Le secrétaire d'état américain John Kerry a annoncé vendredi que les négociateurs israéliens et palestiniens ont convenu de se réunir pour préparer une reprise des pourparlers de paix directs, au point mort depuis 2010. La base exacte du plan de Kerry reste pour le moment inconnue.

La dernière série de pourparlers directs entre les deux parties il y a près de trois ans avait achoppé sur la question du renforcement de la construction israélienne en Judée et Samarie et a Jérusalem Est.

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a averti dimanche les ministres que les pourparlers de paix renouvelés avec les palestiniens seront difficiles, ajoutant que tout accord sera au préalable soumis à un referendum.

Le président de l'autorité palestinienne, n'ayant pas le contrôle de la bande de Gaza, a souligné à plusieurs reprises que ses appels à un gel de la construction juive et la libération de terroristes détenus par Israël doivent être remplis avant que les négociations puissent reprendre.

Le groupe terroriste islamiste Hamas, soutenu par l'Iran, qui dirige la bande de Gaza a rejeté un retour aux négociations, disant qu'Abbas n'avait pas la légitimité de négocier au nom du peuple palestinien, ce qui est lui d'être faux, vu que les dernières élections palestiniennes officielles avaient vu la victoire du groupe terroriste islamiste.

L'Iran exclut un soutien à une solution à deux états, et a sa propre vision sur la manière de résoudre le conflit vieux de six décennies entre Israël et les arabes s'appelant aujourd'hui "palestiniens".

"La fin de l'occupation… l'autodétermination pour les palestiniens, le retour de tous les réfugiés dans leurs terres ancestrales, et la création d'une Palestine intégrée avec Al-Qods (Jérusalem) pour capitale," a rappelé Abbas Araqchi.