Israël : Défense au Moyen-Orient

Le ministre de la défense, Moshé Yaalon, a déclaré dimanche qu'Israël paierait un prix en termes de dissuasion à la suite de la décision de libérer 104 terroristes dans le cadre de la reprise des pourparlers avec l'AP. Parlant à des nouvelles recrues au centre d'indiction militaire, Yaalon a déclaré : "à l'avenir, les considérations stratégiques derrière cette décision seront dévoilées."

Il a en outre noté que "nous avons dû choisir entre une mauvaise décision et même une pire. Ce n'était pas une journée facile. Ce sont des meurtriers et nous payerons bien entendu un coût en termes de dissuasion."

Répondant a une question sur les chances de succès du processus de paix, il a dit : "une troisième intifada n'était pas dans les cartes, ni même les menaces d'un tsunami politique. Je conseille le premier ministre et les ministres du cabinet de ne pas prendre ces menaces en considération. Les palestiniens sont ceux qui se sont retirés des négociations au cours des quatre dernières années. Nous ne sacrifierons rien de ce qui touche a la sécurité lors des négociations."

Parlant de la crise en Egypte, il a dit : "l'armée égyptienne est au milieu d'une opération dans le Sinaï et nous leur souhaitons de réussir. Il y a une véritable guerre dans le Sinaï et nous suivons l'évolution en coordination avec l'Egypte."

Par ailleurs, il a été rapporté qu'Israël se prépare a transférer des aliments et du gaz dans la bande de Gaza via Kerem Shalom afin d'aider la situation économique dans la bande de Gaza suite à la destruction par l'Egypte de la majorité des tunnels de contrebande entre Gaza et le Sinaï.

Une importante source sécuritaire a déclaré : "il n'y a pas de crise humanitaire à Gaza. Il y a une pression économique suite à la destruction des tunnels qui servent encore au transport de carburant bon marché. Le Hamas a traité les deux derniers tirs de roquettes sur Israël, et tente de maintenir le calme."

Concernant la question de l'incorporation des 'haredim, Yaalon a déclaré qu'il a décidé de reporter l'enrôlement de 550 'haredim de août à novembre, parce que "nous avons encore besoin de passer le nouveau projet de loi en deuxième et troisième lectures."