Israël : Défense au Moyen-Orient

Les membres de la secte antisioniste Netourei Karta protestaient mercredi contre l'arrestation d'un membre de leur groupe, sur des soupçons d'espionnage au profit de l'Iran.

Sur des posters qu'ils ont affiché sur les murs, ils écrivent a propos du suspect : "depuis plus de deux semaines, il dépérit en captivité sioniste, sous la torture dure et cruelle, et conformément à leurs lois héritées de Sodome, il est interdit de publier son arrestation. Allons-nous rester silencieux ? Ce n'est pas le moment de se taire. Nous allons nous réunir aujourd'hui et faire retentir notre cri de protestation, qui sera entendu d'un bout du monde à l'autre."

Selon l'acte d'accusation, l'homme a pris l'initiative d'espionner Israël, sans avoir été contacté par des agents ennemis. Il s'est rendu à Berlin et s'est rendu à l'ambassade d'Iran locale, où il s'est présenté comme un citoyen israélien intéressé à parler à des responsables iraniens. Il a rencontré trois hommes iraniens, dont l'un s'est présenté comme "Hajj Baba".

Il a expliqué aux iraniens qu'il est un citoyen israélien qui croit que l'état d'Israël ne devrait pas exister, et qu'il souhaite voir Israël gouverné par des non juifs. Il a proposé de recueillir des informations et de les leur transmettre, et a dit qu'il est même prêt à tuer un "sioniste".

"Hajj Baba" a donné à l'homme une adresse email et un mot de passe, et lui a dit de rester en contact avec l'ambassade.

Le 20 janvier 2011, l'homme est retourné en Israël. Il a vérifié le compte email qu'il a reçu à plusieurs reprises, en utilisant un ordinateur dans un café internet à Jérusalem. Il a également appelé deux fois l'ambassade iranienne à Berlin, à chaque fois à partir de téléphones publics. A une occasion, les fonctionnaires de l'ambassade n'ont pas répondu. La seconde fois, l'homme a demandé de parler à "Hajj Baba" et on lui a dit qu'il n'était pas présent.

Le suspect a été interrogé par l'unité de police Lahav 443.