Israël : Défense au Moyen-Orient

Les forces du régime du dictateur syrien Bachar al-Assad auraient bombardé le quartier de Jobar, à l'Est de Damas, avec des produits chimiques toxiques dans une attaque au mortier, a rapporté mercredi Al Jazeera citant des rebelles syriens.

Le Syrian Support Group a tweeté l'utilisation de gaz toxiques contre des soldats de l'armée syrienne libre, indiquant que les forces d'Assad ont utilisé des obus de mortier chimiques mardi.

Les rebelles syriens ont dit que l'attaque a été menée près de la banlieue nord de Damas où a eu lieu l'attaque chimique de mercredi dernier qui a tué des centaines de personnes.

Les rebelles ont ajouté que 12 personnes ont été tuées et cinquante blessées dans un bombardement visant la région d'Alep, selon Al Jazzera. Selon le rapport, les forces d'Assad ont largué des bombes au phosphore et au napalm sur les civils dans la région d'Alep lundi.

Des vidéos réalisées par les rebelles ont montré des blessures causées par des brûlures et des personnes souffrant de difficultés respiratoires. Le centre syrien pour l'information a indiqué que toutes les victimes sont des étudiants.

Les rapports sont apparus alors qu'une équipe d'inspecteurs des Nations Unies a atteint le territoire détenu par les rebelles près de Damas mercredi, ont rapporté des rebelles, et commencera bientôt une seconde journée d'enquête sur les lieux de l'attaque chimique qui a tué des centaines de personnes.

"Ils ont atteint la ville de Maleiha et sont maintenant sous escorte rebelle, bientôt, ils se dirigeront vers les villes où les raids se sont produits et commenceront leurs inspections," a déclaré l'activiste Salam Mohammed, parlant via Skype.

Les opposants à Assad disent que ses forces ont utilisé des roquettes chargées de gaz toxique au milieu d'une violente offensive dans la banlieue de Damas, les rebelles estimant le nombre de morts à entre 500 et plus de 1000. Assad nie ces accusations.

Par ailleurs, le président américain Barack Obama a discuté d'une possible intervention militaire en Syrie avec le premier ministre britannique David Cameron, mercredi matin, a rapporté la BBC.

Citant un porte-parole de Downing Street, la BBC a rapporté que les deux dirigeants ont convenu qu'une attaque chimique avait eu lieu en Syrie, perpétrée par le dictateur syrien Bachar al-Assad.

Le premier ministre a confirmé que le gouvernement n'avait pas encore pris de décision sur la nature spécifique de la réponse britannique, mais a déclaré qu'elle serait légale et spécifique à l'attaque d'armes chimiques, a déclaré le porte-parole à la BBC.