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Israël : Défense au Moyen-Orient

Syrie: à quel jeu joue Obama'

Syrie: à quel jeu joue Obama' - © La Libre
Le président américain a créé la surprise en annonçant samedi qu'il avait décidé d'intervenir militairement contre Damas, mais qu'il solliciterait l'avis du Congrès. Le gouvernement israélien y voit un signe de "faiblesse", dont il s'inquiète.
13 commentaires
Obama est incapable ou ne veut plus s'impliquer dans un nouveau bourbier
comme l'Afghanistan ou l'Irak qui a coûté des milliards de dollars pour ne pas
obtenir de résultats probants.
Si en Irak, il s'est fait rembourser en barils de pétrole les dépenses énormes
de cette guerre par contre, en Afghanistan comme les russes avant eux, en pur perte.
Concernant la Syrie et l'Iran, il y a en plus l'implication des russes et des chinois
qui compliquent la donne et nous ne connaissons pas les dessous des tractations
secrètes entre ces 3 états qui se partagent la suprématie mondiale.
Obama, a prouvé déjà avec son premier mandat ses limites concernant la
politique étrangère des USA et ce n'est pas avec le deuxième qu'il améliorera
sa prestation.
Le drapeau américain avec lui est en berne !
Pour moi, concernant la Syrie, c'est un problème uniquement arabe et musulman
c'est à eux de se démerder !
Israël doit à part la défense de ses frontières ne pas s'immiscer en aucune manière
même pour faire plaisir à Obama dans cette guerre de religion et d'extrémistes.
Envoyé par Yvan_001 - le Lundi 2 Septembre 2013 à 09:43
Savez-vous pourquoi la Syrie et le Liban sont en proie aux luttes ethniques, tribales et confessionnelles ? c'est parce que la France n'a pas bien rempli son rôle lors de la création de ces pays en 1930 alors qu'elle avait reçu pour cela le mandat de la Société des Nations; en effet, au lieu de faire un découpage méticuleux de la région en créant plusieurs pays en fonction des identités confessionnelles qui habitaient cette région, la France à bâclé son travail en créant un seul pays immense, comme un grand sac dans lequel tout est mélangé et on en voit le résultat aujourd'hui, une véritable catastrophe ! Il est vrai que la France et l'Angleterre étaient tellement pressées d' attribuer les restes de la Palestine Ottomane aux Arabes, pour mieux spolier les Juifs de leurs droits, qu'ils ont confondu vitesse et précipitation et on en voit le résultat aujourd'hui ! alors, un peu de modestie messieurs les politiciens corrompus, vous avez largement prouvé votre incompétence car maintenant la parole est aux militaires; la seule terre de paix , de progrès et de liberté dans la région c'est le minuscule lopin de terre que vous avez finis par être obligés de concéder aux Juifs pour créer l'Etat d' Israël ; que Dieu veille sur le peuple d'Israël ! amen
Envoyé par Daniel_097 - le Lundi 2 Septembre 2013 à 11:53
il tient le role de LA POULE MOUILLEE et du BONIMENTEUR !
Envoyé par Richard_048 - le Lundi 2 Septembre 2013 à 12:24
Yvan je suis tout à fait de votre avis, je pense aussi que c'est un problème entre musulmans et cela doit être réglé entre eux !! qui empêche la Turquie (qui ne cesse de pousser les occidentaux à frapper fort) , le Quatar, l'Arabie Saoudite, à faire le boulot !!! ils sont bien armés par les USA , qu'ils aillent donc au charbon si cela leur chante !!! c'est leur rôle !! d'ailleurs la plupart des musulmans ne voient pas d'un bon œil l'implication des occidentaux dans ce conflit !!! pourquoi s'en mêler tout à coup.

Depuis 2 ans environ, il y a eu des tas de morts en Syrie, pourquoi ce soudain réveil des occidentaux ?!!!!
Envoyé par Claude_086 - le Mardi 3 Septembre 2013 à 12:28
La politique des équipes de Washington au Proche-Orient a été et, je crois, demeure sous-tendue par ce qui formait l'axe du discours prononcé au Caire, le 4 juin 2009, par Barack Obama : définir et inaugurer un nouveau rapport politique ente les Etats-Unis et l'Islam. Cet objectif se spécifie, à partir, en gros, de l'automne 2010, dans la mise en oeuvre de la politique dite des " printemps arabes " : grosso modo, substituer, à l'alliance traditionnelle des Etats-Unis dans cette région avec des castes et des clans familiaux militaro-nationalistes, une nouvelle alliance ( en fait, pas si nouvelle, car cette politique avait été pratiquée par les Etats-Unis dans d'autres zones à diverses périodes : Indonésie, Pakistan, Afghanistan, voire Arabie séoudite ) : entre Etats-Unis et islamistes définis, pour les besoins de la cause, comme " modérés " ( en fait : les "Frères Musulmans " ).
Cette politique a connu des succès, au moins pendant un temps, en Tunisie, en Lybie, en Egypte. Mais, d'une part, ces succès se sont retournés ( Lybie, Egypte) ; d'autre part, la politique américaine ( soutenue par certains pays comme le Qatar et la France ) a buté et continue de buter sur un " os " énorme : la Syrie, où elle est tenue en échec, pour une série de raisons.
Sans la Syrie, il n'est pas possible de " verrouiller " le Proche-Orient arabo-musulman. C'est pourquoi, par exemple, le colonel Nasser avait cherché à l'embringuer dans une " République Arabe Unie " , qui n'a, en fait, jamais
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 3 Septembre 2013 à 13:17
(suite)

vraiment fonctionné.
C'est l'échec de la politique américaine ( et des groupes islamistes qu'elle a poussés en avant ) en Syrie qui explique à mon avis, pour une part, que les Egyptiens ( le peuple et l'armée ) ont estimé possible de se débarrasser de la mainmise des " Frères Musulmans " sur leur pays, et qui l'ont fait au grand dam de l'ambassadrice américaine au Caire, Mme Ann Patterson, et à la fureur de tout ce qui, aux Etats-Unis et en Europe ( en France notamment ), jouait, et continuer de jouer, la carte de l'alliance avec l'islamisme sunnite de type " Frères Musulmans " .
Pour tenter de remporter le morceau en Syrie, Washington comptait instrumentaliser Israël, censé intervenir sur le terrain ( avec la Jordanie et la Turquie - d'où la constitution, à la fin de l'hiver, d'une sorte de directoire militaire stratégique quadripartite, Etats-Unis, Israël, Turquie, Jordanie ; et les " excuses " d'Israël à la Turquie pour l'affaire du " Mavi Marmara " en juin 2010 ). Cet embobinage a été à deux doigts de réussir en mars, avec les visites en Israël de Barack Obama, de John Kerry et de Chuck Hagel. Mais, heureusement ( à mon sens ), ce piège a été déjoué.
On ne peut donc pas dire que les Occidentaux ne se sont pas souciés de ce qui se passait en Syrie. Non seulement ils s'en sont souciés, mais ce qui s'est passé et continue de se passer est le résultat direct des grandes manoeuvres proches-orientales des " think tanks " washingtoniens qui ont voulu, à travers les
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 3 Septembre 2013 à 13:32
(suite)

" printemps arabes " , - et veulent toujours - modifier la donne politico-stratégique au Proche-Orient. Après une première phase de succès ( Tunisie, Lybie, Egypte ), cette politique s'est trouvée bloquée en Syrie, et, à partir de ce blocage, une deuxième phase s'est amorcée, qui a renversé les succès obtenus par la première - notamment en Egypte.
Si les Etats-Unis ne parviennent pas, d'une manière ou d'une autre, à imposer une victoire, complète ou partielle, en Syrie, c'est toute leur politique à l'égard du monde musulman qui sera ( et, en fait, qui est déjà ) un immense échec.
On peut s'en féliciter - car, par exemple, cet échec implique que les Etats-Unis ne seront pas en mesure d'imposer leur loi nulle part au Proche-Orient, et notamment pas à Israël, à qui il leur sera difficile de faire avaler une politique de concessions aux Arabo-" Palestiniens " . Mais il faut voir aussi que, du fait de cet échec, les Etats-Unis paraissant un " tigre de papier " , il sera très difficile, pour ne pas dire impossible d'imposer aux mollahs iraniens de faire machine arrière sur le nucléaire.
On voit donc à quel point toute la politique extérieure de Barack Obama se révèle être un désastre.
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 3 Septembre 2013 à 13:42
(suite)

Je crois que, par rapport à cette situation, la politique de Binyamin Netanyahu n'est pas facile à saisir. Ni l'intérêt d'Israël aisé à déterminer.

Mais, ce qui paraît sûr, c'est que, lorsqu'il deviendra inévitable de régler le problème du nucléaire iranien, Israël risque de se retrouver en position extrêmement difficile.
Mais ça lui est déjà maintes fois arrivé et HM n'a pas retiré Sa main de dessus Son peuple.

Shana tova umétuka le'hulam.
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 3 Septembre 2013 à 13:56
Très bon article qui résume bien la situation : http://www.ipolitik.fr/
Envoyé par Manu - le Mardi 3 Septembre 2013 à 13:57
l'existence de deux Etat est favorable pour la paix entre les deux peuples
Envoyé par David_292 - le Mardi 3 Septembre 2013 à 15:00
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