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Israël : Défense au Moyen-OrientSyrie: à quel jeu joue Obama'Le président américain a créé la surprise en annonçant samedi qu'il avait décidé d'intervenir militairement contre Damas, mais qu'il solliciterait l'avis du Congrès. Le gouvernement israélien y voit un signe de "faiblesse", dont il s'inquiète.
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comme l'Afghanistan ou l'Irak qui a coûté des milliards de dollars pour ne pas
obtenir de résultats probants.
Si en Irak, il s'est fait rembourser en barils de pétrole les dépenses énormes
de cette guerre par contre, en Afghanistan comme les russes avant eux, en pur perte.
Concernant la Syrie et l'Iran, il y a en plus l'implication des russes et des chinois
qui compliquent la donne et nous ne connaissons pas les dessous des tractations
secrètes entre ces 3 états qui se partagent la suprématie mondiale.
Obama, a prouvé déjà avec son premier mandat ses limites concernant la
politique étrangère des USA et ce n'est pas avec le deuxième qu'il améliorera
sa prestation.
Le drapeau américain avec lui est en berne !
Pour moi, concernant la Syrie, c'est un problème uniquement arabe et musulman
c'est à eux de se démerder !
Israël doit à part la défense de ses frontières ne pas s'immiscer en aucune manière
même pour faire plaisir à Obama dans cette guerre de religion et d'extrémistes.
Depuis 2 ans environ, il y a eu des tas de morts en Syrie, pourquoi ce soudain réveil des occidentaux ?!!!!
Cette politique a connu des succès, au moins pendant un temps, en Tunisie, en Lybie, en Egypte. Mais, d'une part, ces succès se sont retournés ( Lybie, Egypte) ; d'autre part, la politique américaine ( soutenue par certains pays comme le Qatar et la France ) a buté et continue de buter sur un " os " énorme : la Syrie, où elle est tenue en échec, pour une série de raisons.
Sans la Syrie, il n'est pas possible de " verrouiller " le Proche-Orient arabo-musulman. C'est pourquoi, par exemple, le colonel Nasser avait cherché à l'embringuer dans une " République Arabe Unie " , qui n'a, en fait, jamais
vraiment fonctionné.
C'est l'échec de la politique américaine ( et des groupes islamistes qu'elle a poussés en avant ) en Syrie qui explique à mon avis, pour une part, que les Egyptiens ( le peuple et l'armée ) ont estimé possible de se débarrasser de la mainmise des " Frères Musulmans " sur leur pays, et qui l'ont fait au grand dam de l'ambassadrice américaine au Caire, Mme Ann Patterson, et à la fureur de tout ce qui, aux Etats-Unis et en Europe ( en France notamment ), jouait, et continuer de jouer, la carte de l'alliance avec l'islamisme sunnite de type " Frères Musulmans " .
Pour tenter de remporter le morceau en Syrie, Washington comptait instrumentaliser Israël, censé intervenir sur le terrain ( avec la Jordanie et la Turquie - d'où la constitution, à la fin de l'hiver, d'une sorte de directoire militaire stratégique quadripartite, Etats-Unis, Israël, Turquie, Jordanie ; et les " excuses " d'Israël à la Turquie pour l'affaire du " Mavi Marmara " en juin 2010 ). Cet embobinage a été à deux doigts de réussir en mars, avec les visites en Israël de Barack Obama, de John Kerry et de Chuck Hagel. Mais, heureusement ( à mon sens ), ce piège a été déjoué.
On ne peut donc pas dire que les Occidentaux ne se sont pas souciés de ce qui se passait en Syrie. Non seulement ils s'en sont souciés, mais ce qui s'est passé et continue de se passer est le résultat direct des grandes manoeuvres proches-orientales des " think tanks " washingtoniens qui ont voulu, à travers les
" printemps arabes " , - et veulent toujours - modifier la donne politico-stratégique au Proche-Orient. Après une première phase de succès ( Tunisie, Lybie, Egypte ), cette politique s'est trouvée bloquée en Syrie, et, à partir de ce blocage, une deuxième phase s'est amorcée, qui a renversé les succès obtenus par la première - notamment en Egypte.
Si les Etats-Unis ne parviennent pas, d'une manière ou d'une autre, à imposer une victoire, complète ou partielle, en Syrie, c'est toute leur politique à l'égard du monde musulman qui sera ( et, en fait, qui est déjà ) un immense échec.
On peut s'en féliciter - car, par exemple, cet échec implique que les Etats-Unis ne seront pas en mesure d'imposer leur loi nulle part au Proche-Orient, et notamment pas à Israël, à qui il leur sera difficile de faire avaler une politique de concessions aux Arabo-" Palestiniens " . Mais il faut voir aussi que, du fait de cet échec, les Etats-Unis paraissant un " tigre de papier " , il sera très difficile, pour ne pas dire impossible d'imposer aux mollahs iraniens de faire machine arrière sur le nucléaire.
On voit donc à quel point toute la politique extérieure de Barack Obama se révèle être un désastre.
Je crois que, par rapport à cette situation, la politique de Binyamin Netanyahu n'est pas facile à saisir. Ni l'intérêt d'Israël aisé à déterminer.
Mais, ce qui paraît sûr, c'est que, lorsqu'il deviendra inévitable de régler le problème du nucléaire iranien, Israël risque de se retrouver en position extrêmement difficile.
Mais ça lui est déjà maintes fois arrivé et HM n'a pas retiré Sa main de dessus Son peuple.
Shana tova umétuka le'hulam.