Israël : Défense au Moyen-Orient

L'Iran estime qu'Israël est proche d'attaquer ses installations nucléaires, selon un rapport publié par le journal libanais Al Jumhuriya, cité par le Maariv. Selon le rapport, un haut responsable iranien a récemment visité le chef du groupe terroriste Hezbollah, Hassan Nasrallah, pour discuter de cette évaluation.

Une source militaire de haut rang a confirmé au journal libanais que la réunion avait bien eu lieu.

La source de haut rang a déclaré que le responsable iranien est un officier de l'armée et que la réunion a été consacrée a la préparation militaire et logistique du Hezbollah pour une confrontation avec Israël, qui, a-t-il ajouté, est juste à "un jet de pierre" du Liban.

La source a ajouté que moins de 48 heures après la réunion, 10 000 combattants du Hezbollah, et des "forces spéciales" non spécifiées, ont commencé des exercices militaires importants dans le sud du Liban et la vallée de la Bekaa. Il a dit que 10 000 hommes ont pris part a l'exercice, le plus grand jamais mené dans cette région. Il a ajouté que le renforcement du Hezbollah dans la région est également destiné à permettre le flux continu d'armes de Damas au groupe terroriste, et en particulier des armes de pointe.

Le rapport pourrait être un effort de désinformation, et est probablement destiné à intimider Israël, disant que le Hezbollah, un groupe terroriste à la charge de l'Iran, tirerait ses missiles sur l'état juif si l'Iran était attaqué. Le Hezbollah aurait promis au président libanais, Michel Ayoun, qu'il s'abstiendrait d'attaquer Israël du territoire libanais si Israël attaque la Syrie. Il a ensuite mis en garde qu'il attaquerait Israël à partir du territoire syrien si Israël frappait la Syrie.

L'Iran a un vaste programme de développement d'armes nucléaires qui est réputé être proche du point où une arme peut être fabriquée. Le leadership d'Israël considère cela comme une menace existentielle et a promis à plusieurs reprises d'arrêter le programme par tous les moyens nécessaires. Toutefois, il s'est abstenu de prendre des mesures à ce jour dans l'espoir que les Etats-Unis soient ceux qui forceront l'Iran à stopper le programme, par la force, si besoin est.

L'hésitation du président américain Barack Obama à lancer un raid, même de petite envergure, sur l'allié de l'Iran, la Syrie, même après avoir franchi la ligne rouge autoproclamée par Obama et avoir utilisé des armes chimiques pour massacrer des civils, est à l'origine pour de nombreux israéliens de reconsidérer toute la foi qu'ils avaient qu'Obama prendrait des mesures contre la menace iranienne, beaucoup plus importante que la menace syrienne.