Israël : Défense au Moyen-Orient

Le président Barack Obama a déclaré mardi qu'il était confiant que le Congrès voterait en faveur d'une action militaire américaine en Syrie, et a ajouté que les Etats-Unis avaient un vaste plan pour aider les rebelles à vaincre les forces du dictateur Bachar al-Assad.

Lors d'une réunion avec les dirigeants du Congrès à la Maison Blanche, Obama a appelé à un vote rapide sur la colline du Capitole, et a réaffirmé que le plan américain serait d'une portée limitée et ne répètera pas les longues guerres américaines en Irak et en Afghanistan.

Obama a dit qu'il veut que le peuple américain comprenne que "ce n'est pas l'Irak et ce n'est pas l'Afghanistan."

"Ce que nous envisageons est quelque chose de limité. C'est quelque chose de proportionnel. Cela va dégrader les capacités d'Assad," a déclaré Obama.

"Dans le même temps, nous avons une stratégie plus large qui va nous permettre de mettre à niveau les capacités de l'opposition," a-t-il dit.

Obama a dit qu'il était prêt à répondre aux préoccupations des législateurs au sujet de l'autorisation de recours à la force que la Maison Blanche a demandé au Congrès.

"Je suis impatient d'écouter les différentes préoccupations des députés qui sont ici aujourd'hui. Je suis convaincu que ces problèmes peuvent être résolus," a-t-il dit.

"Je n'irais pas au Congrès si je n'étais pas sérieux au sujet des consultations et de croire que par s'assurer que nous accomplissions la mission, nous serons plus efficaces."

Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, la chef de file démocrate à la Chambre, Nancy Pelosi, et le chef républicain du Sénat, Mitch McConnell, étaient présents à la réunion avec les présidents des commissions parlementaires qui traitent de la sécurité nationale et des forces armées.

Interrogé pour savoir si il était confiant que le Congrès voterait en faveur d'un raid, Obama a déclaré : "je le suis".

Obama a réitéré sa "grande confiance" sur le fait que le gouvernement syrien a bien utilisé des armes chimiques contre son peuple. Le président a déclaré que cela pose une grave menace à la sécurité nationale des Etats-Unis et de la région.

Répétant l'argument central de l'administration pour vendre son plan au Congrès, Obama a dit que ne pas tenir Assad responsable enverrait un message aux adversaires des Etats-Unis que les normes internationales autour des questions telles que la prolifération nucléaire ont peu de sens.

"Nous allons demander des auditions et un vote rapide," a-t-il dit. "Je suis très reconnaissant que tout le monde ici a déjà commencé à organiser des audiences et entendent procéder à un vote dès le retour du Congrès la semaine prochaine."