Israël : Défense au Moyen-Orient

Yukiya Amano, le directeur général de l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a déclaré dans une interview à Reuters que la dictature islamique poursuit ses activités nucléaires les plus sensibles, enrichissant de l'uranium fissile à un taux de 20%.

Le chef de l'agence nucléaire de l'ONU a déclaré mercredi à Reuters qu'il ne voyait "pas de changement radical" dans le programme nucléaire de l'Iran au cours des trois derniers mois, couvrant largement la période écoulée depuis l'arrivée au pouvoir du soi-disant modéré Hassan Rouhani.

Amano a déclaré que l'Iran avait encore "beaucoup à faire" pour compléter le réacteur de recherche d'Arak, une usine qui préoccupe profondément l'occident car elle peut produire du plutonium, un autre combustible potentiel d'une bombe atomique, une fois qu'elle est en fonction.

L'AIEA devrait publier son prochain rapport trimestriel sur les activités nucléaires de l'Iran jeudi ou vendredi de cette semaine, un document qui est profondément scruté par les gouvernements occidentaux.

"Je peux dire que les activités d'enrichissement se poursuivent… aucun changement radical ne m'a été signalé," a déclaré Amano, un diplomate japonais, lors de l'interview donnée dans son bureau au 28e étage du siège de l'AIEA à Vienne.

L'Iran affirme que son programme nucléaire est entièrement pacifique et rejette les accusations occidentales disant qu'il recherche la capacité de fabriquer des armes nucléaires.

Rouhani, un "pragmatique", a pris ses fonctions en août, promettant d'essayer de résoudre le contentieux nucléaire vieux de dix ans et garantir un assouplissement des sanctions qui blessent gravement l'économie iranienne dépendante du pétrole.