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Israël : Défense au Moyen-Orient«La capacité nucléaire de l'Iran n'est pas entamée par l'accord»DÉCRYPTAGE - Selon les services israéliens, l'accord de Genève intervient alors que la République islamique est «déjà au seuil nucléaire». Un responsable estime que l'Iran pourrait se doter de 5 à 7 bombes d'ici un an. Nucléaire iranien : «un mauvais texte» pour Israël Nucléaire : l'Iran et les grandes puissances scellent un premier accord
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seconde guerre mondiale... qui s ' ensuivit...1939-1945 et
AUJOURD ' HUI une autre date historique Ä NE JAMAIS OUBLIER c ' est l ' iran et les
accords de genève du 23 novembre 2013 mettant en danger NON SEULEMENT l ' état
d ' ISRAËL MAIS ËGALEMENT LE MONDE ENTIER ...
que va-t-il se passer après les embrassades goulues des 5+1...alors la question se pose :
que vient faire catherine asthon qui est le chef de l ' union européenne...qu ' est-ce que ce
coup bas de hollande...cautionnant cette erreur historique...pourquoi ces accords franco-
israêliens ...dans tous les domaines...avec des chefs d ' entreprises ... soit disant pour
une coopération technique...en mettant en exergue SON DËSACCORD avec obama et sa
politique de la main tendue ...
tous ces accords c ' est de la poudre aux yeux...et sont avantageux à la france...pas à ISRAËL ...
HOLLANDE VA-T-IL OSER SERRER LA MAIN DE B i B i
MAIS L ' ERREUR HISTORIQUE EST LÄ ...I N D Ë L Ë B I L E ...Ä JAMAIS !
par Stephane Juffa de la Ména
http://www.menapress.org/
sur le nucléaire iranien ...afirmant notamment ...que dans le cadre des accords franco-iraniens
il y aurait au moins 10.000 emplois sauvés dans l ' industrie automobile française ... on voit
bien que les accords signés sur le nucléaire iranien vont faire des heureux en france...
mais il ne va pas y avoir que cet accord franco-iranien sur l ' automobile ...il va y avoir
la higthtech , le médical , l ' informatique , les drônes , l ' avionnique , l ' espace , le
nucléaire, l ' agriculture etc ...etc...alors je me pose la question : ISRAËL a-t-elle intêrêt
de cette coopération qui risque de passer en iran ?
je n ' oublierais jamais l ' histoire des oranges de Jaffa ...J A M A I S !
comment de gaulle a trahi ISRAËL !
D'abord, il faut bien voir que cet accord revient à reconnaître - certes sans l'avouer ouvertement - l'Iran comme puissance nucléaire. C'est-à-dire puissance nucléaire potentiellement militaire. Parce que la question n'était pas, comme l'Iran cherche plus ou moins à le faire croire, de laisser l'iran accéder aux centrales électriques à énergie nucléaire ou au nucléaire à usages médicaux : des quantités de pays - Japon, Brésil, etc. - ont accès à ce nucléaire-là et personne ne parle d'eux parce que ce type de nucléaire ne pose pas de problème.
D'autre part, on compare la reconnaissance quasi de jure de l'Iran à la puissance nucléaire ( militaire ) à ce qui s'est passé pour la Corée du Nord entre 2006 ( sous Bush junior ) et 2009 ( sous Obama ). Mais il y a une différence de taille : l'accession de la Corée du Nord au nucléaire militaire n'a pas été accompagnée ou sanctionnée par une reconnaissance internationale. La Corée du Nord a en quelque sorte forcé la main des puissances - et celles-ci se sont laissé forcer la main, mais elles n'ont pas sanctionné ce coup de force par un acte officiel. L'accord ce Genève est donc quelque chose de beaucoup plus grave, sur le plan diplomatique et politique, que la lâcheté américaine ( Obama ET Bush ) face à la Corée du Nord.
Ceci posé, je voudrais considérer cet accord dans le cadre qui lui donne, à mon avis, toute sa signification.
Je poserai en premier lieu que la question essentielle, pour Barack Obama, dans le domaine de la politique extérieure, est celle du Moyen-Orient. J'en veux pour preuve que le tout premier acte de Barack Obama en tant que Président de la première puissance mondiale, le lendemain même de son investiture officielle le 20 janvier 2009, fut de téléphoner, non pas à Vladimir Poutine, ni au Secrétaire Général de l'ONU, ni aux dirigeants de l'Union Européenne, mais à ... Mahmoud Abbas. Et que sa première déclaration importante de politique extérieure faite à l'étranger fut son Discours du Caire, ,le 4 juin 2009. Je ne mentionne que pour mémoire la génuflexion et le baise-main au gardien des lieux saints de l'Islam, quoique ces gestes symboliques en disent sans doute plus long qu'on ne l'a reconnu à l'époque quant à la dévotion islamique de celui qui fut, pendant des décennies, le disciple du pasteur antisémite Jeremiah Wright; lui-même ami de Louis Farakhan, chef de l'organisation américaine noire suprémaciste et antisémite " La Nation de l'Islam " .
Ce que j'entends souligner, c'est que la question la plus importante pour Barack Obama a été, dès le premier jour de son entrée en fonction, et reste celle du Moyen-Orient et d'Israël et que l'approche qu'il en a est colorée par des sympathies islamiques évidentes ( il faudrait aussi ,évoquer l'influence
de feu Edward Saïd, qui est peut-être bien le principal concepteur de la stratégie qui a abouti à placer à la Maison Blanche un ami de l'Islam ), ainsi que par une antipathie profonde, quoique évidemment non-avouée - parce que non-avouable aux Etats-Unis - , à l'encontre d'Israël, voire des Juifs. Ces positions, ou ces sentiments étant ceux, non pas de l'ensemble des Noirs américains, tant s'en faut, mais d'une fraction non-négligeable de celle-ci ( citons, par exemple, Jesse Jackson, qui pleurait d'émotion lors de l'investiture de Barack Obama, et qui qualifie volontiers la ville de New York de " Hymietown " - qu'on pourrait traduire à peu près par " Youpinville " ).
Par rapport au Moyen-Orient et à Israël, la politique de Barack Obama est marquée par une constante : l'hostilité plus ou moins déguisée à Israël et la sympathie plus ou moins affichée pour les Arabo-Palestiniens. Mais elle a connu des mises en oeuvre différentes selon, à mon sens, trois périodes.
Dans la première période, qui va de janvier 2009 à l'automne 2010, l'accent est mis par les équipes de la Maison Blanche ( avec, notamment David Axelrod et Rahm Emanuel ) sur l'acceptation forcée par Israël d'une " négociation " avec l' " Autorité Palestinienne " dont les buts ou les résultats sont en quelque sorte pré-fixés, ou déterminés a priori, en particulier la " solution à deux Etats " et la reconnaissance par Israël des prétendues " frontières de 1967 " , Israël s'engageant par ailleurs à suspendre
toute construction en Judée-Samarie et dans les quartiers est de Jérusalem pendant tout le temps des " négociations " [ j'utilise des guillemets parce qu'à mes yeux des négociations dont les résultats sont fixés à l'avance ne méritent pas d'être appelées des négociations ].
Cette première période s'accompagne d'intenses pressions de toutes sortes sur Israël ainsi que de multiples tentatives pour affaiblir et ébranler de l'intérieur la coalition gouvernementale israélienne - sans même parler du véritable boycott dont est l'objet Avigdor Lieberman, ministre israélien des Affaires étrangères .Mais cette première période se solde par un échec pour l'équipe de la Maison Blanche. Echec marqué par le retrait ou la démission des principaux membres de l'équipe ( George Mitchell, Rahm Emanuel ) : Israël n'a cédé sur rien d'essentiel : ni le Golan, ni Jérusalem, ni les pseudo - " frontières " de 1967, ni le retour des pseudos - " réfugiés " arabo-palestiniens. Et lorsque l'équipe de Ramallah a tenté d'obtenir la pérennisation du moratoire sur les constructions juives à Jérusalem et en Judée-Samarie, Israël a refusé de céder à cette exorbitante prétention.
A l'époque, il me semblait ( je crois que je l'avais dit sur notre site " Juif.org " ) que l'équipe Barack Obama- Mme Hillary Clinton ne resterait pas sur cet échec . Il y avait, pensais-je alors, ou il y aurait un " plan B " .
Il y en avait un, en effet, et il a marqué la seconde période de la politique de Barack Obama.
Cette seconde période va de l'automne 2010 au début de l'été 2013. Et ce " plan B " consiste à modifier tout l'environnement géo-politique de telle sorte qu'Israël soit obligé de venir à résipiscence. Concrètement, il s'agit de rompre avec les alliés traditionnels des Etats-Unis dans cette région - les castes familialo-militaro-nationalistes, hostiles en général à l'islamisme - et de leur substituer des islamistes, très précisément : les " Frères Musulmans " . Cette politique est celle qui a été baptisé du nom de " printemps arabes " . Après des succès initiaux, cette politique est partout en échec à partir du printemps 2013 : contestation et marginalisation progressive de Rached Ghannouchi en Tunisie ; éclatement de la Libye en zones tribales dont une bonne part tombent aux mains de djihadistes liés à Al-Qaida ; impossibilité, en Syrie, de faire chuter Bachar El-Assad, fortement appuyé par l'Iran et par la Russie ; et, last but not least, immense mouvement populaire contre les " Frères Musulmans " en Egypte où le pouvoir est ressaisi par l'armée.
Nous sommes maintenant dans une troisième période. Le but essentiel, à mon avis, demeure de contraindre Israël à passer sous les Fourches Caudines des Arabo-Palestiniens. Mais le levier principal pour faire pression est maintenant, non plus les " Frères Musulmans " , discrédités par leurs échecs, mais le monde révolutionnaire shî'ite doté de l'arme nucléaire. En ce sens, l'accord qui vient d'être conclu à Genève
peut aussi être vu comme une sorte d'alliance de facto entre Téhéran et Washington. La pointe de cette alliance étant dirigée contre Israël - mais aussi, les pétro-monarchies sunnites du Golfe l'ont bien compris, contre le sunnisme.
Mais on sait que chevaucher le tigre n'est pas chose facile. Une chose est d'armer des bandes islamistes comme celles que les Américains armèrent naguère en Afghanistan contre les Soviétiques ( par exemple, les bandes de Gulbuddin Hekmatyâr ), déjà difficiles à contrôler. Autre chose de " bordurer " la théocratie millénariste ds mollahs mahdistes maintenant équipés des instruments de la terreur nucléaire. Rien ne garantit que l'équipe de Washington, la bande Obama-Kerry, réussira à instrumentaliser, fût-ce contre Israël, un pays qui, maintenant, ne va plus se sentir ... Et dont les éléments les plus révolutionnaires ( pasdarans, bassidjis, et le " Guide ", l'ayatollah Ali Khamenei ) pourraient, dans quelques mois ou quelques années, juger qu'il est possible et qu'il est temps de basculer, d'une stratégie régionale à une stratégie mondiale. C'est exactement le chemin qu'avaient suivi, naguère, l'Allemagne nazie après Munich et le Japon.
Dans cette perspective, Barack Obama et ses acolytes auraient joué les apprentis-sorciers.