Israël : Défense au Moyen-Orient

L'Iran continuera la construction sur le site du réacteur nucléaire d'Arak, a déclaré mercredi le ministre iranien des affaires étrangères Mohammed Javad Zarif, en dépit d'un accord avec les soi-disant "puissances" mondiales pour arrêter les activités sur le site.

Le réacteur de recherche à eau lourde inachevé a émergé comme étant l'une des nombreuses questions cruciales dans les négociations à Genève la semaine dernière, quand l'Iran a accepté face au groupe P5+1 de freiner le programme nucléaire de Téhéran pendant six mois en échange d'un allégement limité des sanctions.

L'Iran a déclaré qu'elle ne ferait pas "d'autres progrès dans ses activités" sur le réacteur d'Arak, selon le texte de "l'accord".

"La capacité sur le site d'Arak ne va pas augmenter. Cela signifie qu'aucun nouveau combustible nucléaire sera produit et aucune nouvelle installation sera installée, mais la construction sur le site va continuer," a déclaré Zarif au parlement dans des commentaires traduits diffusés sur la chaîne iranienne Press TV.

Mais les experts ont dit qu'une lacune apparente dans le texte pourrait permettre à Téhéran de construire des composants hors du site pour les installer plus tard dans le réacteur nucléaire. Il n'était pas immédiatement clair si Zarif faisait référence à cela ou a une autre activité de construction.

Téhéran a déclaré que le réacteur pourrait être ouvert dès l'année prochaine. L'Iran affirme que son seul objectif est de produire des isotopes médicaux, mais les pays occidentaux disent qu'il pourrait également produire du plutonium, l'un des deux matériaux, avec l'uranium enrichi, qui peut être utilisé pour fabriquer le noyau fissile d'une bombe nucléaire.

Ce n'était donc qu'une question de temps avant de comprendre à quel point Israël avait raison de tenter d'empêcher cet accord, mauvais, qui permet à l'Iran de continuer tranquillement sa quête de l'arme nucléaire, face a des "puissances" mondiales tout à fait impuissantes.