Israël : Défense au Moyen-Orient

Le nombre d'israéliens tués dans des attaques terroristes en 2013 a chuté par rapport à l'année précédente, selon les statistiques annuelles publiées lundi par le Shin Bet, l'agence israélienne de sécurité.

Alors que dix israéliens ont perdu la vie dans des attaques terroristes en 2012, six personnes ont été tuées en 2013, dont la moitié était des membres des forces de sécurité israéliennes.

La majorité des victimes en 2013 ont été tuées dans des attaques terroristes qui avaient pour origine la Judée Samarie, par opposition à la bande de Gaza et le Sinaï.

Selon le Shin Bet, la plupart des attaques terroristes qui ont eu lieu en 2013 ont été réalisées par des infrastructures terroristes locales, certaines du genre "terroriste solitaire".

Le nombre de blessés dans des attaques terroristes a augmenté en 2013 par rapport à 2012, si on exclu les personnes blessées lors de l'opération antiterroriste Pilier de Défense de 2012. Quarante-quatre personnes ont été blessées en 2013 dans des attaques terroristes, tandis que quarante personnes avaient été blessées en 2012, en excluant Pilier de Défense.

Une majorité des personnes blessées en 2013 (78%) ont été blessées par des cocktails Molotov ou des jets de pierres. Quinze des blessés étaient des civils, tandis que 29 étaient des membres des forces de sécurité. Près de deux tiers des personnes blessées (62%) l'ont été en Judée Samarie, et 34% dans la région de Jérusalem.

Les attaques terroristes en Judée Samarie ont plus que doublé en 2013, passant de 578 en 2012 à 1271 en 2013.

Le Shin Bet a arrêté plus de 2500 suspects d'actes terroristes en 2013, la plupart en Judée Samarie. Quelques 190 attaques terroristes d'envergure ont été contrecarrées par le Shin Bet en 2013.

Il y a eu une augmentation des attaques par des militants israéliens contre des arabes en 2013, avec 25 attaques enregistrées.

Le rapport documente également la mise en échec de 40 attaques terroristes en Judée Samarie, qui étaient dirigées depuis la bande de Gaza, et qui impliquaient des prisonniers arabes libérés dans le cadre de l'accord pour libérer Guilad Shalit.