Israël : Défense au Moyen-Orient

Deux roquettes tirées depuis la Syrie déchirée par la guerre civile ont frappé le plateau du Golan mardi, peu après une visite secrète dans la région du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a indiqué l'armée israélienne.

"Deux roquettes en provenance de Syrie ont frappé le centre du Golan sans causer de blessures ou de dommages," a déclaré une porte-parole à l'AFP.

L'incident s'est produit peu de temps après que Netanyahou a visité la région en compagnie du ministre de la défense Moshé Yaalon et du chef de l'armée, le lieutenant général Benny Gantz, visitant un hôpital de campagne à proximité de la ligne de cessez le feu où sont soignés des syriens.

Le premier ministre a profité de sa visite pour s'en prendre à l'Iran, alors qu'un nouveau cycle de négociations a repris à Vienne visant à parvenir à un accord global pour faire reculer le programme nucléaire contesté de la dictature islamique.

"Le jour où reprennent les pourparlers entre les 'grandes puissances' et l'Iran a Vienne, il est important que le monde voit les photos de cet endroit, qui divise le bien qui est dans le monde du mal," a déclaré Netanyahou dans des remarques publiées par son bureau.

Les négociations visent à assurer le suivi d'un accord intérimaire controversé signé en novembre, auquel s'oppose farouchement Israël, et en vertu duquel l'Iran réduirait certaines activités nucléaires en échange d'un allègement des sanctions.

"L'Iran est en train d'armer ceux qui se livrent à des massacres" en Syrie, a déclaré Netanyahou.

"Tous les enfants qui ont été blessés, sans parler de ceux qui ont été tués, ont été blessés à la suite de l'armement, du financement et de la formation par l'Iran du régime du président Bachar al-Assad" a déclaré Netanyahou.

"Je tiens à dire au monde, aujourd'hui, alors que les pourparlers entre les grandes puissances et l'Iran ont repris, qui l'Iran n'a pas plus changé sa politique agressive qui son caractère brutal," a-t-il dit. "C'est le vrai visage de l'Iran. Le monde ne peut pas l'oublier."

Bien que la frontière avec la Syrie a été relativement calme depuis la fin de la guerre de Kippour en 1973, depuis le début de la guerre civile en 2011, le plateau du Golan a été tendu, avec un nombre croissant de projectiles perdus tombant du côté israélien, provoquant une intervention occasionnelle de Tsahal.