Israël : Défense au Moyen-Orient

Les services de sécurité égyptiens ont commencé à enquêter sur des "palestiniens" afin de révoquer leur citoyenneté égyptienne qui a été accordée sous le court règne de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi.

Les autorités égyptiennes prévoient la révocation de la citoyenneté de 13 757 "palestiniens" qui sont sous enquête, la plupart étant affilié au groupe terroriste islamiste Hamas, selon des sources sécuritaires citées dans un rapport paru jeudi dans le journal égyptien Al-Youm Al-Sabaa.

Les forces de sécurité disent que des membres du Hamas qui sont devenus citoyens égyptiens ont pris part à des attaques terroristes.

Le premier ministre a la possibilité de révoquer la citoyenneté de membres du Hamas sans une audience alors qu'ils sont considérés comme une menace pour la sécurité publique, dit le rapport.

Cette décision fait suite à une décision prise par un tribunal égyptien mardi d'interdire les activités du Hamas dans le pays.

Le tribunal a également ordonné la fermeture des bureaux du Hamas en Egypte, a déclaré à Reuters un des juges qui supervisent le cas. Le juge s'est arrêté juste avant de déclarer le Hamas comme un groupe terroriste, affirmant que le tribunal n'avait pas la compétence pour le faire.

Les autorités militaires égyptiennes classifient maintenant le Hamas comme un risque sécuritaire important, l'accusant de soutenir une insurrection islamiste qui s'est rapidement propagée depuis la chute de Morsi, des allégations que nie le groupe terroriste qui dirige la bande de Gaza.

La branche palestinienne des Frères Musulmans s'est plus tard faite connaître sous le nom de Hamas au début de la premier intifada en 1987.