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Israël : Défense au Moyen-Orient

"La prochaine attaque n'est qu'une question de temps"

"La prochaine attaque n'est qu'une question de temps" - © Juif.org

L'attaque contre des soldats de Tsahal près de la frontière syrienne mardi est une étape de plus dans l'escalade général dans les relations tendues entre Israël et le groupe terroriste libanais Hezbollah, qui pourrait être responsable de l'installation d'une bombe qui a blessé quatre soldats israéliens, dont un se trouve dans un état grave.

En décembre dernier, une explosion s'est produite près de la frontière syrienne, et depuis lors, l'hypothèse dans l'armée israélienne est qu'un autre explosif visant nos troupes n'est qu'une question de temps. Depuis lors, selon les medias étrangers, l'armée israélienne a réussi à détruire un convoi de missiles à la frontière libano-syrienne.

Durant le week-end dernier, le Hezbollah a tenté de commettre un attentat à Har Dov, sans faire de blessé parmi les soldats de Tsahal. Même après l'attaque de mardi, l'hypothèse est que c'est loin d'être la dernière attaque du genre dans la région.

Suite à l'incident, le commandement nord devrait intensifier ses procédures opérationnelles le long de la frontière syrienne. Des responsables de l'armée estiment qu'une autre tentative de nuire aux forces de Tsahal dans la région frontalière arrivera bientôt, et le niveau d'alerte dans la région restera élevé en raison de la crainte d'une escalade.

Alors que l'armée ne sait toujours pas qui est derrière l'attaque de mardi, le coupable supposé est le Hezbollah, l'organisation terroriste libanaise alliée au dictateur syrien Bachar al-Assad. Cette supposition est en rapport avec le fait que la région dans laquelle l'attaque a eu lieu est toujours sous contrôle de l'armée syrienne, contrairement à la majeure partie de la frontière qui est sous contrôle rebelle, et que l'organisation terroriste est considérée comme responsable des deux dernières attaque du genre dans la même région.

Il se peut aussi que l'engin explosif ait été placé par des djihadistes qui essayent d'entraîner l'armée israélienne dans le conflit syrien, ceux-ci contrôlant toujours la partie nord de la frontière entre Israël et la Syrie.

Immédiatement après l'incident, l'armée a transmis une "déclaration dure" au régime syrien via la force onusienne "opérant" dans la région, la FNUOD. "L'armée israélienne se réserve le droit d'opérer de la manière et au moment qu'elle jugera opportun, afin de protéger les citoyens d'Israël," dit une déclaration de l'armée.

Des officiers de Tsahal estiment que ceux qui ont placé l'engin explosif ont choisi très soigneusement la zone d'opération, profitant du fait qu'il y est difficile d'observer la région en raison de son relief montagneux.

Les soldats qui ont été attaqué mardi n'ont pas traversé la frontière alors qu'explosait la bombe. L'armée israélienne va examiner si il serait approprié à l'avenir de permettre aux soldats de sortir de leurs véhicules blindés, dans les cas similaires où des soldats identifient des suspects de l'autre côté de la frontière.

Ces derniers mois, l'établissement d'un nouveau bataillon de combat de reconnaissance a été réalisé dans le plateau du Golan, ce qui devrait apporter une solution à la région problématique dans laquelle a eu lieu l'attaque, à travers des systèmes d'observation avancés et des radars déployés dans la région. Ces systèmes ont déjà fait leurs preuves au cours des dernières semaines avec une détection précoce de la cellule terroriste qui a placé une bombe dans le centre du Golan. Mardi, il semble pourtant que Tsahal n'ait pas reçu ce type d'avertissement.

La nouvelle division du plateau du Golan a récemment formulé une perspective opérationnelle qui est en rapport avec le niveau des menaces et la manière de répondre de la division de Gaza.

Al-Arabiya a rapporté que l'objectif de l'attaque était d'enlever un soldat israélien. Le dispositif utilisé mardi contenait des milliers de fragments, et afin d'écarter une tentative d'enlèvement, les canons de Tsahal ont immédiatement tiré massivement pour masquer la zone. En quelques minutes, des chars ont bombardé des avant-postes syriens, et des missiles Tamuz ont frappé des positions plus éloignées.

L'incident a vu quatre soldats blessés, dont un dans un état grave. Il a été opéré mardi soir à l'hôpital Rambam de Haïfa. Un autre soldat a été hospitalisé dans un état modéré, et deux autres ont été blessés légèrement dans l'attaque. Les quatre soldats ont été blessés par les fragments de la bombe.

11 commentaires
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Envoyé par Taher. - le Mercredi 19 Mars 2014 à 14:07
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 3 minutes