Israël : Défense au Moyen-Orient

L'aviation israélienne a lancé des attaques sur neuf positions militaires syriennes dans le Golan dimanche soir, en réponse a une attaque de missile plus tôt dans la journée, qui a tué un garçon de 13 ans du côté israélien de la frontière.

L'armée israélienne a déclaré que les objectifs appartenaient à l'armée syrienne de Bachar al-Assad, et notamment des postes de commandement et des positions de tir. L'armée a confirmé des tirs directs sur les cibles. Des missiles sol-sol Spike (Tammouz) de haute précision ont également été utilisés dans l'attaque.

Les résidents du nord d'Israël ont déclaré avoir entendu des explosions venant de la frontière avec la Syrie.

Les raids ont été lancés peu après minuit, quand des jets de la force aérienne ont tiré des missiles sur des positions de l'armée syrienne dans la partie du Golan contrôlée par la Syrie.

Des sources de l'opposition syrienne ont affirmé qu'il y avait eu trois attaques contre des positions de l'armée syrienne. Elles ont dit que le siège de la 90e division syrienne, en poste à Quneitra, a également été attaqué.

L'unité du porte-parole de Tsahal a déclaré que l'attaque de missiles transfrontalière de dimanche sur des véhicules israéliens était une "poursuite d'un certain nombre d'attaques ces derniers mois contre les forces de Tsahal près de la frontière en général, et plus précisément dans ce secteur. L'armée israélienne va agir avec détermination à tout moment et de la manière qu'elle entend pour protéger les citoyens de l'état d'Israël."

Plus tôt dans la journée, l'armée israélienne a répondu à l'assassinat du jeune israélien Mohammed Maraka par des tirs d'artillerie contre des avant-postes en territoire syrien, mais plus tard, des discussions ont entraîné la décision d'attaquer d'autres cibles sur le Golan syrien.

Une enquête mène dans la nuit de dimanche par Tsahal a évoqué la possibilité que le missile antichar de type Kornet utilisé dans l'attaque de dimanche a été tiré d'une zone où sont mélangés des forces fidèles à Assad et des rebelles.

L'armée israélienne estime que l'attaque à la frontière syrienne n'a aucun lien avec les récents développements dans la bande de Gaza et en Judée Samarie. L'enquête complète examinera pourquoi les avant-postes de Tsahal dans la région n'ont pas réussi à repérer la cellule terroriste à l'origine du tir du missile antichar contre une voiture israélienne.