Israël : Défense au Moyen-Orient

L'escalade constante des tirs de roquettes depuis Gaza continuait vendredi matin, en dépit de l'ultimatum de l'armée israélienne au Hamas annoncé la nuit précédente pour arrêter les tirs de roquettes dans les 48 heures, ou Tsahal lancerait "une attaque".

Cinq roquettes ont été tirées dans la matinée contre les communautés proches de Gaza et la ville de Sdérot. Trois d'entre elles ont explosé en zone non habitée, une a été abattue par le Dôme de Fer, et la cinquième est tombée dans la bande de Gaza. Aucun blessé ou dommage n'a été constaté du côté israélien.

En réponse, l'armée israélienne a tiré des obus fumigènes (!!!) sur le nord de Gaza, vendredi matin, apparemment dans une tentative de réduire la visibilité des terroristes à cibler Israël avec leurs roquettes, ou tout simplement pour rendre la réponse d'Israël encore plus ridicule qu'elle ne l'est depuis quelques jours.

Des sources arabes ont déclaré que l'ultimatum de 48 heures a été donné par Israël via les services de renseignement égyptiens au chef du bureau politique du Hamas, Moussa Abou Marzouk, actuellement au Caire.

Cet appel intervient après que plus de 15 roquettes, et a peu près le même nombre d'obus de mortier, soient tombés sur Israël jeudi après-midi, causant deux incendies, dont un dans la zone industrielle de Sdérot, et endommageant plusieurs maisons.

Les mortiers ont infligé des blessures légères à un soldat de Tsahal qui a reçu des éclats dans une jambe. Les résidents de la région ont été "invités" à rester dans leurs abris.

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a fait une référence à la pluie de roquettes que subissent les habitants du sud d'Israël, disant qu'Israël se prépare a deux possibilités : "que les tirs s'arrêtent, et nos opérations s'arrêteront également, ou les tirs continuent, et notre armée agira avec force."

Il est important de comprendre qu'une fois de plus, Netanyahou ne fait strictement rien pour arrêter les dizaines de tirs de roquettes sur Israël, pas plus qu'il n'a fait quelque chose suite aux meurtres des trois adolescents israéliens, Eyal, Gilad et Naftali, par des terroristes arabes.

"Nous sommes à la recherche du calme, pas d'une escalade, mais si le Hamas choisit d'agir contre nous, nous serons prêts," a déclaré le chef d'état major de Tsahal, Benny Gantz, qui semble être le seul militaire en Israël à ne pas voir que le Hamas "agit" déjà contre nous, tue nos enfants, et que des milliers d'habitants du sud du pays passent leurs journées dans des abris.

Les habitants de Sdérot commencent à manquer de patience face au manque de réponse adéquate par Israël, alors que plus de 40 roquettes ont été tirées depuis mercredi. Environ 100 habitants de la ville ont protesté à l'entrée de la ville jeudi, appelant à une mission militaire dans la bande de Gaza pour faire arrêter les tirs.

Si les terroristes de Gaza ont intensifié les tirs de roquettes depuis le 12 juin, lorsque les trois adolescents israéliens ont été enlevés et assassinés par des terroristes arabes, la récente escalade intervient après qu'un jeune arabe de Jérusalem a été retrouvé assassiné mercredi. Des rumeurs émanant de milieux politiques irresponsables et d'arabes ont dit qu'il pourrait s'agir d'un acte de "vengeance juive".

Cependant, un nouveau doute a été jeté sur cette théorie de "vengeance" après qu'un reportage de la deuxième chaîne de télévision israélienne a montré que les parents d'Abou Kahdr ont donné des témoignages contradictoires à la police au cours d'une précédente tentative d'enlèvement (!!!) présumée de leur fils cadet. La mère de Mohammed a affirmé que des "colons" avaient tenté d'enlever le garçon, tandis que le père a insisté en disant que les assaillants étaient en fait des arabes.

Un ancien responsable de la police a déclaré mercredi que la famille Abou Kahdr est connue de la police comme étant une famille "problématique" avec de graves conflits internes, en disant : "je n'ai aucun doute qu'avec le temps, il sera démontré que l'assassinat était criminel, rien de plus."

Entre temps, les arabes de Jérusalem continuent leurs émeutes, détruisant tout ce qui se trouve sur leur passage, face à des "forces" de police qui restent sans réaction, comme elles l'ont été quand nos trois adolescents assassinés leur ont téléphoné pour appeler au secours.