Israël : Défense au Moyen-Orient

Environ 30 heures après le début de cessez-le-feu de 72 heures, l'armée israélienne a commencé à retirer ses forces terrestres de la frontière de Gaza, a-t-elle annoncé mercredi après-midi.

Les forces de Tsahal ont commencé à se retirer de Gaza même plus tôt cette semaine, et maintenant l'armée a démobilisé 30 000 soldats de réserve qui étaient stationnés le long de la frontière de Gaza.

Malgré ces étapes vers la normalisation, l'armée israélienne a souligné que des forces restent sur le terrain et sont prêtes à riposter au cas où le Hamas violerait la trêve fragile, quelques 55 000 soldats de combat, pour la plupart des soldats en service régulier, restant en patrouille le long de la clôture de la frontière de Gaza.

L'armée israélienne a également souligné que toute tentative par le Hamas ou le Djihad Islamique de rompre le cessez-le-feu entraînerait des représailles, à la fois sur terre et par les airs.

Toutefois, la deuxième chaîne de télévision israélienne rapporte que de nombreux résidents des communautés proches de Gaza hésitent à retourner dans leurs foyers, se méfiant aux mauvais antécédents du Hamas, avec six cessez-le-feu brisés dans les trente derniers jours.

"Dans certaines communautés près de la barrière de la frontière de Gaza, un grand nombre de personnes n'est pas encore retourné," a déclaré le chef du conseil régional de Hof Ashkelon, Yair Farjun. "Soixante pour cent d'entre eux ont quitté et on les voit revenir lentement."

"Il y a encore de grandes préoccupations, c'est clair," a-t-il ajouté. "Nous devons travailler à les préparer à rentrer chez eux et en leur donnant la confiance que c'est OK de revenir. Nous croyons en l'armée pour rétablir la sécurité dans nos communautés."

Pendant ce temps, les résidents ont été surpris plus tôt mercredi que les sirènes d'alertes ont raisonné près de la bande de Gaza vers 14h00. Il a ensuite été établi que la sirène était une erreur, et l'armée a rapidement envoyé des messages à tous les résidents en leur assurant que la région était toujours sécurisée.