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Israël : Défense au Moyen-OrientLes USA bombardent des position de l'EI en IrakLes Etats-Unis ont bombardé des positions d'artillerie de l'Etat islamique en Irak qui menaçaient les personnels américains basés à Erbil, dans le Kurdistan irakien, a annoncé vendredi le Pentagone. "Des avions militaires américains lancent des frappes contre l'artillerie de l'Etat islamique. L'artillerie a été utilisée contre des forces kurdes qui défendent Erbil, près de personnels américains", a déclaré l'amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone sur Twitter. Articles connexes
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Dernière mise à jour, il y a 5 minutes
Je ne vois pas les choses exactement comme toi. Mais je crois qu'en effet les Etats-Unis ont mené, sous Barack Obama, des politiques confuses, fondées sur de graves erreurs d'analyse et d'objectifs. Et que, d'une certaine manière, la situation catastrophique actuelle résulte de ces politiques.
D'abord, je crois que ce n'est pas d'aujourd'hui que les Etats-Unis déploient des politiques arabes. Ils ne sont certes pas les seuls à le faire ou à l'avoir fait. TOUTES les grandes puissances - et même de moyennes puissances - l'ont fait et / ou le font. Au XXe siècle, la Grande-Bretagne, la France ( qui se " partagent " le Proche-Orient en 1916 par les fameux accords Sykes-Picot ) ; l'Allemagne ; l'URSS ...
Pour ce qui est des Etats-Unis, leur rôle est longtemps limité parce que la principale puissance à opérer dans cette zone est la Grande-Bretagne, du moins jusque vers 1952-56-58 ( révolution nassérienne - nationalisation par le colonel Nasser du canal de Suez - révolution irakienne du 14-Juillet 1958 ), période au terme de laquelle l'Angleterre
a cessé d'être la puissance impérialiste dominante en Méditerranée et au Proche-Orient. Mais les Etats-Unis avaient, dès les années 30, appuyé la montée en puissance d'Ibn Séoud en Arabie et conclu avec lui ( en 1945, si je ne me trompe ) le fameux accord du " Quincy " , qui réserve à l'Amérique un accès privilégié aux ressources pétrolières de l'Arabie en échange d'un appui total au régime séoudien.
A partir de 1956-58, le jeu et les enjeux stratégiques dans cette région deviennent plus complexes du fait de l'entrée en scène, notamment en Irak, en Syrie et en Egypte, de l'influence soviétique. L'URSS avait été, en 1947, favorable à la reconstitution d'un Etat juif parce qu'elle y voyait un moyen de faire pièce à l'Angleterre. A partir de 1956, elle choisit ( Andréi Sakharov a raconté ce retournement ) de changer son fusil d'épaule et d'appuyer les Arabes contre Israël - un peu comme, une petite vingtaine d'années plus tard, elle choisira, assez brusquement, de renverser es alliances en Afrique orientale en retirant son appui au maréchal Syad Barré, de Somalie, pour ponter sur les dirigeants éthiopiens.
Dorénavant, les enjeux géo-politiques dans la région sont appréhendés à travers la grille de lecture du conflit Est-Ouest - les plus habiles réussissant, comme Hafez El-Assad, à jouer sur les deux tableaux.
Les Etats-Unis n'ont pas hésité, à plusieurs reprises, à jouer la carte de l'islamisme là où et quand ils estimaient que cela servirait leurs intérêts,
en particulier dans la lutte contre le communisme. J'en veux deux exemples : en 1965, contre les communistes indonésiens qui étaient en train de prendre le pouvoir avec le putsch du colonel Untung; les Etats-Unis appuient le très sanglant contre - coup d'Etat des généraux musulmans ( Suharto et autres ).
En 1978-79, les Etats-Unis jouent à nouveau la carte islamique, au Moyen-Orient cette fois : en Afghanistan, où ils livrent des armements perfectionnés - notamment des missiles air-sol " Sting " - aux guerrillas islamistes ( par exemple, celles de Gulbuddin Hekmatyâr et de ... Oussama Ben Laden ... ) ; et en Iran, où ils croient habile de lâcher le shah pour soutenir l'ayatollah Khomeyni.
Très vite, on peut - ou on aurait pu - mesurer les limites et les dangers de ces politiques : les guerrillas deviennent incontrôlables. Quant à Khomeyni, il n'a pas tarder à se tourner contre " le grand Satan " ( mais il est vrai qu'il a liquidé le puissant parti communiste iranien, le parti Toudeh ).
Je crois pour ma part que le Département d'Etat, largement influencé par les disciples de Zbigniew Brzezinski - qui avait élaboré toutes les politiques que j'ai évoquées ci-dessus -, a cru souhaitable et possible de mettre en place une nouvelle édition de cette politique, à partir au moins de l'automne 2010. Il s'agissait de rééditer, mutatis mutandis, ce qui avait été fait en Iran - lâcher un clan dictatorial familialo-militaro-nationaliste - , pour faciliter l'arrivée au pouvoir
en particulier dans la lutte contre le communisme. J'en veux deux exemples : en 1965, contre les communistes indonésiens qui étaient en train de prendre le pouvoir avec le putsch du colonel Untung; les Etats-Unis appuient le très sanglant contre - coup d'Etat des généraux musulmans ( Suharto et autres ).
En 1978-79, les Etats-Unis jouent à nouveau la carte islamique, au Moyen-Orient cette fois : en Afghanistan, où ils livrent des armements perfectionnés - notamment des missiles air-sol " Sting " - aux guerrillas islamistes ( par exemple, celles de Gulbuddin Hekmatyâr et de ... Oussama Ben Laden ... ) ; et en Iran, où ils croient habile de lâcher le shah pour soutenir l'ayatollah Khomeyni.
Très vite, on peut - ou on aurait pu - mesurer les limites et les dangers de ces politiques : les guerrillas deviennent incontrôlables. Quant à Khomeyni, il n'a pas tarder à se tourner contre " le grand Satan " ( mais il est vrai qu'il a liquidé le puissant parti communiste iranien, le parti Toudeh ).
Je crois pour ma part que le Département d'Etat, largement influencé par les disciples de Zbigniew Brzezinski - qui avait élaboré toutes les politiques que j'ai évoquées ci-dessus -, a cru souhaitable et possible de mettre en place une nouvelle édition de cette politique, à partir au moins de l'automne 2010. Il s'agissait de rééditer, mutatis mutandis, ce qui avait été fait en Iran - lâcher un clan dictatorial familialo-militaro-nationaliste - , pour faciliter l'arrivée au pouvoir