Israël : Défense au Moyen-Orient

L'aviation israélienne a frappé des cibles terroristes dans la bande de Gaza en réponse aux tirs de roquettes de cet après-midi. Des sources de Gaza ont déclaré qu'un raid a eu lieu sur une zone vide, probablement l'endroit d’où les roquettes ont été tirées.

Des sources palestiniennes disent que les raids israéliens ont porté sur les questions de Beit Hanoun et Beit Lahia à Gaza. Un porte-parole de Tsahal a déclaré que "l'armée israélienne était prête à cette éventualité et est déterminée à protéger la sécurité des résidents d'Israël."

Plus tôt mardi, au moins trois roquettes ont été tirées vers la ville israélienne de Beer Sheva, quelques heures avant la fin d'une prolongation de 24 heures de la trêve de cinq jours décrétée la semaine dernière.

"Encore une fois, les terroristes violent le cessez-le-feu et reprennent leurs tirs sur les civils israéliens," a déclaré un porte-parole de Tsahal.

Le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a accusé Israël de saboter les pourparlers indirects au Caire visant à négocier un cessez-le-feu à plus long terme. "Nous n'avons pas d'information sur les tirs de roquettes depuis Gaza. Les raids israéliens visent à interrompre les négociations au Caire," a dit le terroriste.

Mais dans un développement potentiellement explosif, une source sécuritaire anonyme a dit au site d'information Walla! que l'attaque de roquettes a été ordonnée directement par le chef du Hamas au Qatar, Khaled Mashaal. Selon la source, Mashaal a donc contourné "l'aile militaire" du Hamas, les 'brigades al-Qassam', et a ordonné à une unité spéciale du Hamas, lui répondant directement, de lancer l'attaque.

La source a déclaré que Mashaal visait à saboter les négociations pour une trêve à long terme au Caire, qui ne vont pas dans la direction qu'il souhaite.

Son plan a peut-être fonctionné : en dehors des raids de réponse de Tsahal, Netanyahou a ordonné à la délégation israélienne au Caire de revenir en Israël, mettant ainsi fin aux discussions.

Le chef du conseil régional d'Eshkol, Haim Yelin, a déclaré : "qui s'attendait a quelques chose d'autre ? C'est le langage du Hamas. Un langage que depuis 14 ans l'état d'Israël n'a toujours pas compris."