Israël : Défense au Moyen-Orient

Le vice-ministre des affaires étrangères israéliens a averti jeudi que le Hamas était susceptible de reprendre les "violences" si il estime qu'il n'obtient pas suffisamment de gains politiques durant les prochaines négociations au Caire.

Les remarques ont été faites deux semaines seulement après qu'Israël et le groupe terroriste islamiste qui domine la bande de Gaza ont accepté une trêve pour mettre fin à une bataille de 50 jours qui a tué plus de 2 200 personnes et causé d'énormes dégâts dans le territoire côtier.

"Il y a des chances que le Hamas relance sa routine de violences, c'est une possibilité que nous ne pouvons pas ignorer," a déclaré Tzachi Hanegbi à la radio de l'armée.

"La reprise des combats ne se produire pas à court terme, alors que le Hamas va attendre pour les négociations du Caire, ainsi que la conférence des donateurs pour Gaza en octobre."

"Mais lorsque le Hamas comprendra que la guerre ne lui a pas apporté le moindre succès politique, il pourra reprendre les combats."

Les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas auront lieu à la mi-septembre au Caire, selon des responsables arabes.

Les deux parties ont convenu d'un cessez-le-feu le 26 août, en vertu duquel Israël a déclaré qu'il assouplirait immédiatement les restrictions à la circulation des personnes et des biens à travers les deux points de passage vers Gaza sous contrôle israélien.

D'autres questions, telles que l'insistance d'Israël d'un désarmement des terroristes de Gaza, et les demandes du Hamas pour un port et un aéroport et un échange de prisonniers, doivent être discutées au Caire.

Hanegbi a réitéré qu'Israël rejetterait les exigences du Hamas pour un port et un aéroport, et a dit que des matériaux de construction entrant dans la bande seraient inspectés pour s'assurer qu'ils ne sont pas utilisés pour fabriquer des armes ou des infrastructures militaires.

Les analystes disent que le Hamas a gagné en popularité lors de la guerre, 89% des habitants de Gaza ont dit soutenir les bombardements aveugles des civils israéliens.

Même au-delà de la bande de Gaza, un récent sondage a révélé que si une élection présidentielle avait lieu maintenant au sein de l'autorité palestinienne, l'ancien premier ministre du Hamas, Ismail Haniyeh, pourrait facilement gagner, remportant 61% des votes, contre 32% seulement pour Mahmoud Abbas.