Israël : Défense au Moyen-Orient

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a fustigé le chef de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, mercredi soir, suite à une attaque terroriste meurtrière à Jérusalem qui a vu la mort d'un bébé de trois mois.

Le président Réouven Rivlin a également commenté l'attaque, disant : "dans ces moments difficiles, nos cœurs sont avec la famille du défunt et nous prions pour une guérison rapide et complète des blessés."

"C'est ainsi que travaillent les partenaires du gouvernement d'Abou Mazen (Abbas)," a déclaré Netanyahou, se referant au gouvernement d'union nationale de l'AP qui comprend le Fatah et le groupe terroriste islamiste Hamas. "C'est le même Abbas qui, il y a quelques jours, a appelé à attaquer les juifs sur le Mont du Temple."

Abbas a déclaré que les juifs devraient être empêchés d'entrer sur le Mont du Temple "par tous les moyens", ajoutant que "c'est notre noble sanctuaire… ils n'ont pas le droit d'entrer et de le profaner."

Le président Rivlin a fait l'écho de ces déclarations, affirmant que "l'assassinat atroce d'une petite fille innocente, victime d'un terrorisme aveugle, devrait dégoûter tous ceux qui ont du cœur."

"L'augmentation de l'incitation dans les rues arabes et les rues de Jérusalem, qui reçoit malheureusement le soutien des dirigeants dans le monde arabe, a la capacité de détruire le délicat équilibre de la vie à Jérusalem, et à tous nous emporter dans un tourbillon de destruction et de douleur."

Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a également commenté l'attaque, affirmant que "la situation à Jérusalem est devenue insupportable et nous devons agir sans équivoque pour mettre fin à toutes les violences dans la capitale."

Barkat a exhorté la police a prendre des mesures, en disant : "aujourd'hui, il est plus clair que jamais que les forces de police devraient entrer dans les quartiers arabes où le désordre est monnaie courante."

Le ministre de l'économie, Naftali Bennett, a également déclaré : "le gouvernement israélien a échoué pour ce qui est de la sécurité à Jérusalem. Ce qui s'est passé aujourd'hui est la continuation de centaines d'attaques terroristes ces derniers mois, qui sont restées sans réponse."

"Celui qui a peur de bâtir à Jérusalem, celui qui montre de la retenue face aux jets de pierres dans la capitale, et celui qui permet aux stations de tramway et d'essence de s'embraser dit au monde qu'il renonce à la souveraineté sur Jérusalem, et si il n'y a pas de souveraineté, alors il n'y a pas de sécurité, le temps est venu d'agir," a déclaré le ministre.